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Flèche Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.

[+1]    #1 04/05/2015 13h14

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Bonjour,
Par le passé certaines discussions ont évoqué la succession (et notamment sa légitimité) mais sauf erreur de ma part l’organisation de "l’après" n’a pas été débattue alors que je trouve personnellement que cela fait sens.

Dans les différentes files nous sommes relativement égocentrés ce qui a mon avis pose un peu problème : le fait d’avoir des compétences ou un simple attrait pour l’optimisation patrimoniale peut complexifier la gestion ultérieure par son conjoint (ce cas me parait plus aigu que celui des enfants) qui peut tout a fait avoir moins d’appétence pour le sujet. L’optimisation peut même par sa complexité possiblement être réduite à néant suite à son propre décès (certes on est plus là pour le voir hmm)

Des apparts loués nus ne génèrent pas de problèmes majeurs mais ne serait-ce qu’un portefeuille boursier conséquent avec des valeurs exotiques pour le commun des mortels, des assurances vie qui demandent à être optimisées également, une situation post-décès qui peut générer des situations de d’usufruit ou de quasi-usufruit, des placements qui peuvent avoir un sens actuellement mais en auront possiblement moins dans quelques années après une nouvelle réforme fiscale, etc….

Tout cela à titre personnel m’interroge. Certes le mandat posthume existe, de même la fiducie mais cette dernière reste peu utilisée.

Avez vous mis en place votre propre réflexion ?

Bonne journée

Crown

Mots-clés : optimisation succession protection

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#2 04/05/2015 14h08

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INTJ

Je donnerai tout à une association type Fondation Brigitte Bardot ou Greenpeace.

Si cela existe encore d’ici là…

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#3 04/05/2015 14h20

Membre (2010)
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C’est assez radical…

Sans indiscrétion particulière, votre réponse serait-elle la même avec enfants ?
Rien pour la personne qui vit avec vous ?

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#4 04/05/2015 14h26

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Bonjour IH,
pas d’enfants ou de petits enfants prévus d’ici là ?
Certes on a toujours envie de se dire que s’ils veulent de l’argent, ils doivent le mériter, mais nous savons tous que commencer la vie avec un petit capital de départ change beaucoup de choses.

Crown, je pense que votre question est pleine de sens.
Sur ce forum, l’immense majorité a un age encore très raisonnable (combien ont atteint l’age de la retraite ?) et les questions de succession se posent sans doute peu.

Je pense que le plus important est d’expliquer à nos héritiers comment passer de notre mode de gestion personnel à un mode de gestion "standard", s’ils ne souhaitent pas suivre nos traces exactes.
Autrement dit: indiquer que tel portefeuille/bien immo doit être laissé tranquille, que tel autre doit être vendu, etc.

Après, c’est aux héritiers de décider s’ils veulent suivre leur voie, ou simplement tout placer sur un contrat géré et "basta !".

A titre perso, je commence tout doucement à expliquer à ma femme quels sont mes divers placements, les erreurs les plus grosses à ne pas commettre, etc. Ca ne l’intéresse pas, mais le jour où ça sera utile, peut-être qu’elle aura quelques souvenirs wink
A coté, je compte former mon fils un peu plus sérieusement (enfin, dans 10/15 ans…) mais les enfants ont la fâcheuse habitude de ne pas avoir les mêmes centres d’intérêts que leurs parents !

Dernière modification par Faith (04/05/2015 14h27)


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#5 04/05/2015 14h27

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Bonjour !

Je donne l’ensemble à mes enfants, en part strictement égales.

Les autres je n’en ai cure (pure égoïsme de ma part envers la société), ceux que j’aime sont prioritaires face à tous les autres.

Xavier

EDIT : Faith vous m’avez devancé :-)

Faith a écrit :

Après, c’est aux héritiers de décider s’ils veulent suivre leur voie, ou simplement tout placer sur un contrat géré et "basta !".

A titre perso, je commence tout doucement à expliquer à ma femme quels sont mes divers placements, les erreurs les plus grosses à ne pas commettre, etc. Ca ne l’intéresse pas, mais le jour où ça sera utile, peut-être qu’elle aura quelques souvenirs wink
A coté, je compte former mon fils un peu plus sérieusement (enfin, dans 10/15 ans…) mais les enfants ont la fâcheuse habitude de ne pas avoir les mêmes centres d’intérêts que leurs parents !

Entièrement d’accord avec vous sur l’éducation (même parcellairement retenu) envers femme et enfants sur les choix et les stratégies en général. Après, chacun (même ses propres enfants) sera tenu de suivre sa propre voie.

Dernière modification par Setanta (04/05/2015 14h30)

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#6 04/05/2015 14h48

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Il y a la stratégie Warren : 90% sur le S&P500 et le reste… je ne sais plus!


The only real failure is the failure to try.

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#7 04/05/2015 15h01

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Faith a écrit :

Sur ce forum, l’immense majorité a un age encore très raisonnable (combien ont atteint l’age de la retraite ?) et les questions de succession se posent sans doute peu.

Bonjour,
Je pense que c’est une erreur de raisonner ainsi.
Une succession peut intervenir n’importe quand (décès accidentel par exemple).
Il me semble important de se poser la question de la transmission dès que l’on a un patrimoine significatif à transmettre et ce à n’importe quel âge.

Dernière modification par Tahure (04/05/2015 15h01)

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#8 04/05/2015 15h09

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Tahure a écrit :

Je pense que c’est une erreur de raisonner ainsi.

J’espère que vous aurez remarqué que mon post indiquait justement qu’il n’est jamais trop tôt pour en parler (j’ai moi-même 35 ans et un enfant de 2 ans)

Cependant:

Une succession peut intervenir n’importe quand (décès accidentel par exemple).
Il me semble important de se poser la question de la transmission dès que l’on a un patrimoine significatif à transmettre et ce à n’importe quel âge.

Former un minimum ses héritiers (conjoint, enfants, etc) peut et doit se faire dès que possible.
Cependant, préparer la transmission ne doit surtout pas se faire trop tôt. Quand on prépare la transmission, il est fréquent de choisir des supports particuliers (comme l’assurance vie) qui peuvent être mal adaptés à la gestion d’un patrimoine "normal".
Il me parait inadéquat de réduire sa rentabilité quand on a 35/40 ans (ou même 60 ans si on est en bonne santé) sous prétexte qu’il existe un risque de mourir dans l’année.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#9 04/05/2015 15h19

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@Faith
Je ne parlais pas de votre cas bien sûr mais de votre phrase liant la succession uniquement à une question d’âge.
Sur le reste, j’ai la même approche que vous.

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#10 04/05/2015 15h40

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Faith a écrit :

A titre perso, je commence tout doucement à expliquer à ma femme quels sont mes divers placements, les erreurs les plus grosses à ne pas commettre, etc. Ca ne l’intéresse pas, mais le jour où ça sera utile, peut-être qu’elle aura quelques souvenirs wink
A coté, je compte former mon fils un peu plus sérieusement (enfin, dans 10/15 ans…) mais les enfants ont la fâcheuse habitude de ne pas avoir les mêmes centres d’intérêts que leurs parents !

J’ai l’impression de vivre une vie similaire, même si mes enfants sont un peu plus agés.

Setanta a écrit :

Bonjour !

Je donne l’ensemble à mes enfants, en part strictement égales.
Les autres je n’en ai cure (pure égoïsme de ma part envers la société), ceux que j’aime sont prioritaires face à tous les autres.

Les enfants sont une chose. Je suis plus circonspect sur le conjoint .
Etre soi même rentier influence obligatoirement le mode de vie du conjoint (possiblement arrêt de sa propre activité professionnelle, "train de vie", …) qui peut se trouver démuni face à une optimisation "excessive" (l’assurance vie n’est pas le plus compliqué mais certains évoquent ici avoir une douzaine de contrats, si on imagine une optimisation avec démembrement, clause de quasi-usufruit, etc.. il va être compliqué pour le conjoint de s’y retrouver. Optimiser est passionnant, intellectuellement intéressant, mais laisser derrière soi à son conjoint une structuration trop complexe ne me semble pas à négliger en terme de gestion future.
Etre rentier, tel que je le ressens donne des responsabilités vis a vis de la personne qui vit avec nous…

Faith a écrit :

Je pense que le plus important est d’expliquer à nos héritiers comment passer de notre mode de gestion personnel à un mode de gestion "standard", s’ils ne souhaitent pas suivre nos traces exactes.
Autrement dit: indiquer que tel portefeuille/bien immo doit être laissé tranquille, que tel autre doit être vendu, etc.

C’est sans doute indispensable mais pas si simple à réactualiser avec des personnes moins passionnées que soi.

Dernière modification par Crown (04/05/2015 15h44)

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#11 04/05/2015 16h00

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Je pense qu’à partir d’un certain âge et/ou d’un certain niveau de patrimoine, beaucoup de personnes perdent le goût à optimiser à tout prix ledit patrimoine.

J’ai noté dans mon entourage que beaucoup de personnes âgées (disons, plus de 70 ans) font un peu n’importe quoi sur ce thème.

J’en ai conclu par la nécessité de prendre les décisions lourdes concernant l’affectation de mon patrimoine au plus tard avant l’âge de 60 ans.

Sinon, un thème assez proche :

Patrimoine important : que faire de son argent ? Donation ?


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#12 04/05/2015 23h41

Membre (2010)
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@Michel Platini

Le sujet de la transmission est vaste et l’angle que vous abordiez était quelque peu différent car vous vous interrogiez essentiellement sur la transmission à des enfants qui ne sont pas les votre.

Faith a écrit :

Former un minimum ses héritiers (conjoint, enfants, etc) peut et doit se faire dès que possible.
Cependant, préparer la transmission ne doit surtout pas se faire trop tôt. Quand on prépare la transmission, il est fréquent de choisir des supports particuliers (comme l’assurance vie) qui peuvent être mal adaptés à la gestion d’un patrimoine "normal".

Je suis d’accord mais pas complètement. Je suis peut être victime de ce que j’ai "appris" mais je pense réellement qu’il faut raisonner globalement et conjointement.

---- Prenons l’exemple d’un couple possédant un patrimoine assez conséquent avec 2 enfants, il me parait assez cohérent de lui suggérer de placer en assurance vie l’équivalent des abattements légaux pour chaque enfant (tout cela bien sur en fonction du patrimoine réel).

Pour un couple avec un patrimoine moindre, l’assurance vie est quand ils sont jeunes possiblement moins pertinente mais pas dénuée de sens pour le commun des mortels (tout le monde n’a pas une philosophie de détention de titres en direct comme beaucoup de nous ici).

Mais dans les 2 cas, combien véritablement travaille la clause bénéficiaire, et ceci peu importe leur âge ?

Dans les 2 cas se pose la question du démembrement ou pas ?
l’usufruit au survivant et la NP aux enfants peut être pertinent mais
Quid du quasi-usufruit établi et du remploi (une convention a t-elle été établie?) ?
Quid de l’obligation ou non pour l’usufruitier de fournir une garantie ?
Quid de la récompense possiblement générée ?
Quid de la créance de restitution (a t-elle date certaine) ?
Quid de sa revalorisation (alors que ces dames peuvent décédées pas mal d’années après nous…) ?
Quid des modalités de paiement des droits des enfants nu-propriétaires si le capital dépasse les abattements, ……

Tout cela conditionne la somme reçue par les bénéficiaires (court terme) mais également la liberté de manoeuvre du conjoint survivant puis les droits sur la succession de ce conjoint (long terme).

---- Le PEA qui est une belle enveloppe mais n’est pas transmissible ni démembrable et qui donc sera cassé

---- Le CTO qui lui pourra ne pas être clôturé et pourra possiblement être démembré mais dont l’utilisation par l’usufruitier ne pourra se faire en toute liberté

---- La résidence principale qui bien sûr peut être démembrée et utilisée par le conjoint survivant mais Quid si besoin de revente ?

etc… etc…

Tout cela doit être réfléchi (même quand on est encore assez jeune) et mis en place quand on est un peu moins jeune (d’autant plus quand ce n’est pas la tasse de thé du conjoint - ce qui est mon cas -).

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