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#26 29/04/2015 10h12

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Bonjour,

J’ai lu presque toute la discussion…

Dire que l’AT ne fonctionne pas, c’est prouver qu’on n’y a strictement rien compris.

J’avais fait un portefeuille, publié sur ce forum, basé sur des fondamentaux pour choisir les titres, et l’AT pour savoir quand acheter/vendre.

J’ai arrêté car je gagne beaucoup plus sur le Forex et CFD… ou je suis uniquement sur l’AT.

A quoi cela sert de savoir qu’une société est géniale, si le cours corrige de 20% après être entré dessus?

Les "fondamentalistes" prétendent que l’AT est pour les spéculateurs, moi je dis qu’un investisseur value :

1 - spécule sur la valeur intrinsèque d’une société
2 - spécule sur une marge de sécurité
3- spécule sur un probable retour à la valeur intrinsèque.

Ceux qui prennent Buffet en exemple pour démontrer que le value fonctionne mieux que l’AT sont ridicules.

Buffet est un génie. Pourquoi se comparer à un génie?

Qui a les capacités de Mr Buffet?

Je ne doute pas des compétences très pointue de certains membres du forum, mais prétendre que "Mr tout le monde" peut arriver à de telles compétences, je n’y crois pas.

Ou alors il faudra un travail de formation énorme, payer des formations très chères… mais dans ce cas, avec le même travail à fournir, vous ferez sûrement mieux avec l’AT.

namo : l’AT, ce ne sont pas des prédictions.

L’AT, ce sont des probabilités. Si le cours du blé casse tel prix, il est fort probable qu’il descende encore jusque tel prix. On a un scenario d’entrée, un scenario de sortie en cas de bonne analyse, et un autre en cas d’erreur.
C’est la première chose à acquérir si on se lance dans l’AT : l’humilité face au marché.

Savoir que l’on va se tromper, et même régulièrement. Il faut juste faire en sorte de se tromper moins souvent que l’on a raison, ou alors faire en sorte que lorque l’on a raison, on gagne plus que quand on s’est trompé…

Mais JAMAIS l’AT est : comme le cours du blé a cassé tel prix, il ira jusqu’à tel autre prix.

Puisqu’on parle d’humilité : après m’être régalé sur le bund, celui-ci vient de me mettre une bonne raclée… C’est comme ça. Je prends ma perte et au revoir. Le tout est d’avoir un bon money management.

Dernière modification par koldoun (29/04/2015 10h19)

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#27 29/04/2015 10h32

Membre (2011)
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koldoun a écrit :

L’AT, ce sont des probabilités. Si le cours du blé casse tel prix, il est fort probable qu’il descende encore jusque tel prix. On a un scenario d’entrée, un scenario de sortie en cas de bonne analyse, et un autre en cas d’erreur.
C’est la première chose à acquérir si on se lance dans l’AT : l’humilité face au marché.

Savoir que l’on va se tromper, et même régulièrement. Il faut juste faire en sorte de se tromper moins souvent que l’on a raison, ou alors faire en sorte que lorque l’on a raison, on gagne plus que quand on s’est trompé…

Mais JAMAIS l’AT est : comme le cours du blé a cassé tel prix, il ira jusqu’à tel autre prix.

Puisqu’on parle d’humilité : après m’être régalé sur le bund, celui-ci vient de me mettre une bonne raclée… C’est comme ça. Je prends ma perte et au revoir. Le tout est d’avoir un bon money management.

Une question : le money management étant évoqué, le fait d’être positif n’est-il pas plutôt lié à un bon money management que l’analyse technique en soi ? On peut très bien perdre une fois sur deux et être positif, avec un bon money management. Mais si on est positif en perdant une fois sur deux, est-on vraiment positif grâce à l’at (gagner une fois sur deux n’est a priori pas un signe de supériorité de l’at par rapport au pifomètre) ou au money management ?
Je dis ça car j’ai bien pu gagner pendant plus de 10 ans en bourse sur du trading court terme et sans utiliser l’analyse technique comme point décisif pour les entrées et sorties de mes trades.
Et le fait d’être positif dans mon cas, c’est en partie grâce à mon approche technique (mais pas analyse technique / indicateurs techniques) et aussi grandement grâce à mon money management (avec un autre money management la même chose aurait pu donner un résultat négatif voire catastrophique). Donc positif grâce à l’AT ou au money management ?

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#28 29/04/2015 10h36

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koldoun a écrit :

Les "fondamentalistes" prétendent que l’AT est pour les spéculateurs, moi je dis qu’un investisseur value :

1 - spécule sur la valeur intrinsèque d’une société
2 - spécule sur une marge de sécurité
3- spécule sur un probable retour à la valeur intrinsèque.

Attention à l’utilisation (voulue ?) du mot "spéculer" dans deux sens différents.
Quand on parle de "spéculateur", le sens signifie: une personne qui va placer de l’argent dans un but exclusif de rentabilité => c’est le cas de tous les ATistes, mais également le cas de beaucoup d’investisseurs, même B&H et Value.
Tandis que dans les trois points cités, "spécule" prend le sens de "suppose" ou "estime probable que".

De manière générale, un spéculateur est un "investisseur" qui sait qu’il va retirer toutes ses billes à plus ou moins longue échéance.

Pour le reste, oui l’AT a ses mérites: c’est une application assez mécanique des statistiques/mathématiques qui ont fait leurs preuves dans tous les domaines.

Dernière modification par Faith (29/04/2015 10h40)


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#29 29/04/2015 10h50

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koldoun a écrit :

Bonjour,

J’ai lu presque toute la discussion…

Dire que l’AT ne fonctionne pas, c’est prouver qu’on n’y a strictement rien compris.
[…] l’AT, ce ne sont pas des prédictions.

L’AT, ce sont des probabilités.
[…] Savoir que l’on va se tromper, et même régulièrement. Il faut juste faire en sorte de se tromper moins souvent que l’on a raison

En jouant à pile ou face sur l’évolution du cours d’une action ou d’un indice je me trompe statistiquement 1 fois sur 2. L’AT permet-elle de se tromper significativement moins souvent qu’une fois sur deux ?
C’est la question que je me pose.

Je propose l’expérience suivante.

On prend un spécialiste de l’AT, on lui présente un grand nombre (100, 200, 1000 ?) de graphiques historiques de cours "aveugles" (pas de nom, pas de dates) et on lui demande de donner son avis de spécialiste sur la tendance à venir à horizon x heures/jours/semaines, à déterminer.
A côté on fait la même chose (on prévoit la hausse ou la baisse) en jouant à pile ou face.

Ensuite on compare les prévisions de chacun avec ce qui s’est réellement passé. L’hypothèse nulle étant que le pourcentage de réussite du spécialiste n’est pas significativement différente de celui du lancer de pièce.

Dernière modification par Sanbouddha (29/04/2015 10h51)

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#30 29/04/2015 10h50

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zetrader a écrit :

Donc positif grâce à l’AT ou au money management ?

Les deux je pense… et pas seulement… un tas de règle viennent mettre les probabilités de son coté :
diversification : ne pas avoir 40% de son portefeuille a l’achat sur USD, même sur différentes paires

Attention donc aux corrélations genre pétrole/CAD etc

Pour l’AT en elle même, elle permet de sortir du simple "pile ou face", de mettre les proba de son coté.

Les gens qui viennent à la bourse le font pour gagner de l’argent, en lisant quelques bouquins c’est faisable.
En approfondissant, il y a moyen de faire de très bons résultats, sans avoir fait HEC, des formations à plusieurs milliers d’euros, ou se prétendre "fils spirituel de Buffet" ;-)

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[+1]    #31 29/04/2015 10h58

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Sanbouddha a écrit :

On prend un spécialiste de l’AT, on lui présente un grand nombre (100, 200, 1000 ?) de graphiques historiques de cours "aveugles" (pas de nom, pas de dates) et on lui demande de donner son avis de spécialiste sur la tendance à venir à horizon x heures/jours/semaines, à déterminer.
A côté on fait la même chose (on prévoit la hausse ou la baisse) en jouant à pile ou face.

Ensuite on compare les prévisions de chacun avec ce qui s’est réellement passé. L’hypothèse nulle étant que le pourcentage de réussite du spécialiste n’est pas significativement différente de celui du lancer de pièce.

Non, c’est une expérience biaisée en faveur de l’aléatoire.
Un ATiste n’est pas tenu d’avoir un avis dans tous les cas. sur ces 1000 cours, libre à lui d’en choisir 100 ou 200 et ensuite, on fait le tirage aléatoire.

Mais là, c’est biaisé en faveur de l’ATiste… car en moyenne les cours montent et une simple évaluation de "hausse" systématique suffit à faire mieux que l’aléatoire strict.


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#32 29/04/2015 11h07

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Sanbouddha a écrit :

[On prend un spécialiste de l’AT, on lui présente un grand nombre (100, 200, 1000 ?) de graphiques historiques de cours "aveugles" (pas de nom, pas de dates) et on lui demande de donner son avis de spécialiste sur la tendance à venir à horizon x heures/jours/semaines, à déterminer.
A côté on fait la même chose (on prévoit la hausse ou la baisse) en jouant à pile ou face.

Ensuite on compare les prévisions de chacun avec ce qui s’est réellement passé. L’hypothèse nulle étant que le pourcentage de réussite du spécialiste n’est pas significativement différente de celui du lancer de pièce.

Pourquoi se casser la tête à ce point?

Il suffit de demander à un trader qui utilise l’AT s’il est en positif.

De plus, et je parle pour moi, il y a une différence entre être analyste et trader.

Et comment quantifier une pyramide à l’avance?

J’ai 4 positions ouvertes au fil de la montée de GBP/USD, si on continue à monter, j’en aurai sûrement bientôt 5.

Mais si la paire corrige fortement, mon stop de protection sera déclenché et ma PV encaissée.

Comment voulez-vous quantifier cela à l’avance, dès lors que je ne sais pas moi même ce qu’il en sera dans 2 heures?

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#33 29/04/2015 11h09

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Faith a écrit :

Non, c’est une expérience biaisée en faveur de l’aléatoire.
Un ATiste n’est pas tenu d’avoir un avis dans tous les cas. sur ces 1000 cours, libre à lui d’en choisir 100 ou 200 et ensuite, on fait le tirage aléatoire.

Ok. Alors on propose autant de graphiques que nécessaire jusqu’à ce que l’ATiste ait donné 100 ou 200 avis.

Faith a écrit :

Mais là, c’est biaisé en faveur de l’ATiste… car en moyenne les cours montent et une simple évaluation de "hausse" systématique suffit à faire mieux que l’aléatoire strict.

Rien n’empêche de s’assurer que l’échantillon proposé est équitablement réparti entre hausses et baisses.
D’ailleurs, encore mieux, on peut choisir de ne présenter que des graphiques de cours précédant une tendance claire et franche (exemple : le CAC40 sur 3 ou 5 ans jusqu’au 30 décembre 2014)

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#34 29/04/2015 11h10

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Faith a écrit :

Mais là, c’est biaisé en faveur de l’ATiste… car en moyenne les cours montent et une simple évaluation de "hausse" systématique suffit à faire mieux que l’aléatoire strict.

Cela dépend de l’horizon de temps… et de l’actif suivi.

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#35 29/04/2015 11h12

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koldoun a écrit :

Pourquoi se casser la tête à ce point?

Il suffit de demander à un trader qui utilise l’AT s’il est en positif.

Et qu’entendez-vous par "être en positif" ?

koldoun a écrit :

Et comment quantifier une pyramide à l’avance?

?

Pourquoi se casser la tête à utiliser des mots simples wink

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#36 29/04/2015 11h21

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Positif : j’avais 2000 euro hier, j’en ai 2001 aujourd’hui :-)

Pyramide : on ouvre une position lors d’un signal, et on suit la tendance en ouvrant de nouvelles positions. Il y a un tas de manières de procéder.
Moi j’aime bien renforcer pour la moitié de la position initiale.

Donc, si ma première position ouverte est de 2000 unités, à chaque renfort je prends 1000 unités.

Cela permet de ne pas trop augmenter le PRU (prix de revient unitaire), donc on est plus vite en PV.

Certains font l’inverse, ils doublent à chaque nouvelle entrée.

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#37 29/04/2015 11h37

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koldoun a écrit :

Pyramide : on ouvre une position lors d’un signal, et on suit la tendance en ouvrant de nouvelles positions. Il y a un tas de manières de procéder.
Moi j’aime bien renforcer pour la moitié de la position initiale.

Ok, alors plaçons-nous entre le moment où vous ouvrez la position et le moment où vous la renforcez (le cas échéant).
Sur ce laps de temps, vous avez acheté ou vendu sur la base d’un signal que vous avez détecté dans le graphique et qui vous indique une tendance, d’accord ?
On répète l’opération sur un grand nombre de graphiques et on compare le sens des positions avec l’évolution du cours sur la durée que vous souhaitez (par exemple si vous révisez vos positions toutes les semaines, on regarde l’évolution hebdo).

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#38 29/04/2015 11h59

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Moi je veux bien vous donner mes graphiques de trades en cours, mais je pense que la modération de ce forum ne sera pas contente.

Mais je ne ferai pas l’exercice.

Je n’ai jamais pratiqué le trading en compte démo, car dès lors que ce n’est pas vraiment mon argent qui est en jeu, je ne m’implique pas.

C’est psychologique.

Quand j’entre en position, je regarde un graphe en hebdo pour chercher les supports/résistance et les tracer, puis je passe en journalier pour voir ou l’on est entre ces S/R, et je trace de nouveaux S/R, et enfin, je prends position en H4, de nouveau en me basant sur les S/R de cette unité de temps.

Comment voulez-vous faire votre test de manière sérieuse?

Pourrais-je y placer ichimoku?
Vous l’afficherez en chandeliers japonais?
Ensuite les heikin ashi pour mesurer la force du mouvement?
Pourrais-je placer des supports/résistance de différentes couleurs?
L’une ou l’autre moyenne mobile?

Tout ceci peut paraître complexe, mais en fouillant sur le net, n’importe qui peut maîtriser cela en quelques semaines, et gratuitement…

Faut juste bosser, étudier, apprendre à décripter un graphique à l’usage.

Dernière modification par koldoun (29/04/2015 12h05)

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[+1]    #39 29/04/2015 12h06

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Koldoun a écrit :

Ceux qui prennent Buffet en exemple pour démontrer que le value fonctionne mieux que l’AT sont ridicules.

Buffet est un génie. Pourquoi se comparer à un génie?

Qui a les capacités de Mr Buffet?

Je ne doute pas des compétences très pointue de certains membres du forum, mais prétendre que "Mr tout le monde" peut arriver à de telles compétences, je n’y crois pas.

Vous aurez mal lu : il ne s’agit pas de se comparer à Buffett en tant qu’individu, il s’agit de regarder ce que donne sur une période très longue, de cinq décennies, une approche basée sur les fondamentaux. On observe une création de valeur quantifiable très régulière, supérieure au marché et loin de l’hystérie des marchés.

Et comme BH est coté, vous pouvez avoir un authentique génie qui travaille pour vous : ce n’est pas plus compliqué que ça si vous ne souhaitez pas faire le travail de vous former (ce qui n’est pas, en soi, un problème).

Je pourrais citer une dizaine d’entreprises ou de fonds gérés par des gens extraordinairement compétents : se constituer un tel portefeuille en misant sur la matière grise des autres ne demande pas de génie personnel.

La discussion dérive à nouveau sur des généralités : publiez donc ici les résultats audités d’investisseurs ou de fonds utilisant de manière prépondérante (ou même en complément significatif) l’AT, sur une période étendue, et on pourra comparer de manière factuelle.   

C’est tout de même curieux que ceux qui prétendent qu’il s’agit juste d’application de probabilités et de mathématiques n’apportent rien de solide (/scientifique) pour étayer leurs arguments : ce serait pourtant la seule démonstration indiscutable. Sinon, on discute goûts et couleurs…

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#40 29/04/2015 12h18

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koldoun a écrit :

Comment voulez-vous faire votre test de manière sérieuse?

Les conditions du test sont claires.
L’ATiste a accès à n graphiques, le test consiste pour lui à les analyser et prendre position s’il détecte un signal clair, en indiquant le sens de sa position et sa durée de validité.

(exemple : sur la base de tel graphique, je prends position à l’achat (ou à la vente) pour 3 jours (ou 3 heures, 3 mois, etc.)

On recommence jusqu’à avoir 100 positions claires. Et on compare avec ce qui s’est réellement passé (car tous ces graphiques sont des cas réels passés).

Dernière modification par Sanbouddha (29/04/2015 12h18)

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#41 29/04/2015 12h57

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Sanbouddha a écrit :

L’ATiste a accès à n graphiques, le test consiste pour lui à les analyser et prendre position s’il détecte un signal clair, en indiquant le sens de sa position et sa durée de validité.

(exemple : sur la base de tel graphique, je prends position à l’achat (ou à la vente) pour 3 jours (ou 3 heures, 3 mois, etc.)

On recommence jusqu’à avoir 100 positions claires. Et on compare avec ce qui s’est réellement passé (car tous ces graphiques sont des cas réels passés).

Bonne chance pour trouver quelqu’un de sérieux qui se pretera au jeu…

Je suis en position sur GBP/USD depuis le 24/04, 3 renforts depuis, et je suis incapable de dire si je serai encore en position dans 2 heures ou dans 3 mois.

Tant que la paire montera, je prendrai des renforts réguliers, et forcément cela s’arrêtera un jour.

Je suis incapable de vous dire quand.

Kapitall : je vous avais écris une réponse, mais il semblerait qu’elle ait disparu… je dois travailler… désolé!

Edition du message initial ce 29/04 à 18h12 :
Sanbouddha :

Pour mieux vous démontrer l’impossibilité de réaliser votre test, je me permets d’afficher un graphique de GBP/USD, nu de toute analyse technique.

Le premier trait vertical jaune représente mon entrée en position initiale.
Chaque trait vertical jaune suivant représente un renforcement.

Lorsque je suis entré en position le 23/04, il m’était impossible de savoir que le 29/04 un 4e renforcement aurait lieu (il y a à peine 5 minutes).

J’aurai très bien pu me planter sur mon analyse, perdre 0.4% de mon capital 1 heure après être entré en position (je suis très défensif car je ne trade que depuis bientôt un an).

J’en suis à 1.4% de PV latent sur mon capital.

Rien ne me dit que dans 2 heures la paire ne va pas se retourner, ou continuer son rallye encore 3 semaines (avec des renforts réguliers et un gain exponentiel).

C’est ça l’analyse technique. Ce n’est pas la caricature que nombre de gens en font, genre Madame Irma et sa boule de cristal.

Dernière modification par koldoun (29/04/2015 18h12)

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#42 29/04/2015 21h10

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Bonsoir

Suite au dernier post de Kapitall (du 28/4/2015), je ne souhaitais pas répondre sur la partie option, mais uniquement sur les différences entre les méthodes. Je vais cependant répondre à tout, rapidement sur les options (car je ne veux pas me remettre sur ce thème que j’ai laissé tomber il y a 5 ans) parce que d’une part j’ai fait une erreur que je n’avais pas remarquée qui a du semer un peu de confusion, et parce que d’autre part la distinction entre les tendances long-moyen terme et court terme n’était peut être pas assez explicite.

Je répondrai  plus longuement sur le reste. Je précise que je suis tout à fait ouvert aux discussions si elles se font dans un respect mutuel, sans condescendance, ni qu’elles soient utilisées comme arme de destruction massive.

Cette querelle de coqs est partie d’une discussion sur les options (Stratégies d’actifs et macroéconomie, Dissocier un sous-jacent de sa devise en utilisant les options).

Pour faire simple et que chacun comprenne. Un actionnaire investit en 2014 sur le marché américain, alors que le cours de l’EURUS est à 1,50 (1,5 $ pour 1 €). Il est donc confronté à deux risques. Le premier classique que les sociétés ciblées ne génèrent pas les résultats espérés, le second que le cours de l’EURUS continue de monter. Chacun comprendra que s’il gagne 10 % sur les sociétés, mais que le change est entre temps passé à 1,65, il n’y a pas de profit. Il utilise donc les options pour couvrir le risque de change. Très bien.
Le temps passant lui est favorable. En particulier, le cours de l’EURUS redescend, et en avril 2016, en est à 1€ = 1$. Il a donc un gain de change, et là, doit décider ce qu’il en fait. Il peut revendre ses actions US et prendre ses profits, mais se prive de profits futurs sur ses actions si celles-ci sont en pleine tendance haussière, laisser filer s’il pense que l’EURUS va continuer à baisser (son profit sur change va continuer de croître), ou se couvrir si comme le disent les journaux (c’est un exemple), l’Eurus va remonter et amputer une partie de ses gains de change.

Maintenant, nous nous plaçons actuellement, en avril 2015. L’Eurus est descendu à 1,05, et remonte aujourd’hui à 1,11. L’investisseur se pose donc la question légitime: est-ce simplement une pause dans la descente, qui reprendra son cours, ou est-ce la fin de la descente ? Quelle décision prendre concernant ses plus values sur change comme expliqué ci-dessus ?
Pour moi, la baisse de l’EURUS à moyen long terme (en semaines et mois) n’est pas terminée. Il y a des raisons macro-économiques, en particulier le QE de la BCE qui doit continuer encore de nombreux mois. De plus, utilisant l’analyse technique sur le forex, mes graphes ne m’indiquent pas encore la fin de la tendance baissière. Donc faire une opération de couverture de mes gains en dollars contre une hausse de l’EURUS n’est, pour moi, je le souligne, pas encore justifié.

C’est vrai que l’EURUS remonte un peu, mais, sans en être certain, je pense que cela est du à des transferts de capitaux qui se reportent des USA vers l’Europe, car il semble qu’il y ait plus de potentiel de hausse chez nous. Ce devrait être limité dans le temps. De plus, il s’agit d’une tendance très court terme, en jours.
Pour cette raison,  on peut faire une opération limitée dans le temps, pour profiter de cette remontée. Mais pour moi, c’est une opération spéculative, pas de couverture, car la tendance ML Terme est toujours à la baisse.
Ensuite, personnellement, est-ce que je ferais cette opération spéculative ? Clairement, non. Parce que j’ai pratiqué le forex plusieurs années, presque plus maintenant. Comme déjà indiqué, la méthode que j’utilise a d’abord été mise au point pour le forex et les futures. Chaque marché réagit selon ses propres caractéristiques. Le Forex est très volatile, et les tendances à court terme (en jours) se retournent très vite, c’est pourquoi beaucoup de gens perdent de l’argent sur ce marché. Il suffit que l’on annonce d’ici quelques jours que la Grèce sort de la zone euro pour que l’on ait un cataclysme qui ravira tous ceux qui n’attendent que la mort de l’Euro. Cette opération là me parait trop risquée.
Vous avez semble-t-il une approche probabiliste. Très bien, je ne conteste pas. Mais moi, pour le forex, je me base sur les données macro-économiques et en majeure partie, sur mes graphes. Et ils sont plutôt fiables, car résultant d’années de travail.
Libre ensuite à chacun de faire ce qu’il veut de son argent.

Vous relevez ensuite une autre de mes phrases qui a du créer de la confusion, car elle contient une erreur dont je ne me suis pas rendu compte, ce dont je m’excuse.

« Mais j’éviterai d’acheter des puts secs, pour privilégier des combinaisons peut-être plus complexes mais moins risquées. »

Il s’agissait de vendre des puts secs, et non d’acheter. Dans un message suivant, j’ai d’ailleurs bien indiqué qu’en achetant des options, on ne perd que la prime.
Quant aux stratégies plus complexes, il y en a beaucoup que vous devez parfaitement connaître : les butterfly, straddles, strangles, et bien d’autres dont j’ai oublié les noms. Certaines de ces stratégies permettent de limiter le risque pour le vendeur d’options. Certes, la prime totale encaissée est plus petite, mais le risque pris est en échange, limité. C’est ce à quoi je faisais référence.

Nous avons déjà abordé les risques pour les vendeurs d’options, et il semble que nous ne soyons pas d’accord. Mais je maintiens que lorsque l’on entend parler de faillites retentissantes, il s’agit souvent de vendeurs d’options, qui connaissent et pratiquent depuis de nombreuses années cette activité. Alors pourquoi ont-ils dépassé les limites ? C’est un mystère. Je suis sûr que chacun d’entre eux pourrait expliquer qu’il est un cas particulier.

Je voudrais ajouter que lorsque l’on intervient sur un forum, c’est de l’écrit, on peut le faire plus ou moins vite, avec des messages plus ou moins longs, et qu’il y a donc un risque d’imprécision et d’erreurs. J’espère que c’est maintenant un peu plus clair.
En ce qui me concerne, je ne reviendrais plus sur ce sujet.

Je répondrai demain à la suite du post de Kapitall car je n’ai pas le temps ce soir.

Bonne soirée


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#43 30/04/2015 01h20

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Kapitall a écrit :
La discussion dérive à nouveau sur des généralités : publiez donc ici les résultats audités d’investisseurs ou de fonds utilisant de manière prépondérante (ou même en complément significatif) l’AT, sur une période étendue, et on pourra comparer de manière factuelle.

Kapitall, avez-vous déjà jeté un oeil attentif aux "daily trading revenues" de Goldman Sachs par exemple ?

Cette dernière publie ces informations depuis 2004 si ma mémoire est bonne.

Rien qu’avec ces informations, j’ai été vite convaincu que l’activité de trading court terme (journalière présentement) pouvait être gagnante et même largement gagnante.

Il me restait à intégrer l’approche court terme à ma méthode moyen long terme basée sur l’AF et j’ai trouvé mon bonheur dans l’AT et plus spécifiquement l’AQ et depuis je ne peux plus me passer ni de l’un ni de l’autre.

Je me dois de signaler que l’AT court terme est bien plus chronophage que l’AF mais le sentiment d’implication que cela me procure me plaît mieux que celui que j’éprouve avec l’AF. Malgré cela, les deux font la paire et les opposer est à mon sens contreproductif puisque je perdrais le bénéfice de leurs complémentarités à tout le moins sur le moyen long terme.

Dernière modification par Angus (30/04/2015 01h25)

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#44 30/04/2015 10h27

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C’est un point très intéressant que vous soulevez-là. Est-ce que vous ne voudriez pas prendre quelques instants pour nous présenter cette division de Goldman Sachs, ses activités exactes, ses performances etc ?

Je note que Goldman Sachs (en tant qu’entité, puisqu’on ne peut pas investir seulement dans cette sous-division) aura été un bien moins bon investissement que Berkshire Hathaway sur 10 ou 15 ans : un tiers de performance de moins sur 15 ans (en se référant au prix de marché).

BH est par ailleurs actionnaire de GS suite au deal de 2008/2013, quand GS avait un besoin urgent de liquidités.

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#45 30/04/2015 21h21

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Kapitall, 

En postant mon précédent message, mon idée initiale n’était pas qu’il soit intéressant  (cela étant, s’il suscite de l’intérêt ou du questionnement pour vous, tant mieux).

En fait, je voulais juste attirer votre œil sur le fait que GS utilise dans son arsenal décisionnel l’analyse technique et qu’elle pratique, par ce biais, des activités de trading court terme et très court terme.  Les bénéfices réalisés par ce canal représentent +- 50% de tous les revenus de GS. Ce qui est substantiel.

Pour la partie trading, GS est pour moi la référence. Ils savent faire un mix de l’analyse fondamentale, de l’analyse technique et de l’arbitrage comme peu savent le faire et trader en conséquence. 

Ainsi, en rapport avec le titre de votre file de discussion « l’analyse technique a-t-elle un intérêt ? », je peux affirmer qu’elle a de l’intérêt tant  pour GS que pour les autres cadors de la grande finance ainsi que la majorité des prop traders. J’y trouve également mon intérêt en complément à l’AF ou seule pour une approche court-termiste.

Je ne vais pas me lancer dans une présentation des activités et performances de GS par tranche d’activités de trading.  Si vous voulez approcher le sujet, les forms 10k sont disponibles sur le net. Maintenant, vous n’aurez jamais dans ces rapports le détail des interventions ainsi que la manière dont les ordres sont placés dans le marché et pourquoi. Pour avoir une bonne idée de ce genre d’infos, il faut approcher au plus près d’un prop desk, d’un prop trader, d’un CTA, etc. …

Ci-après, trois graphes en histogramme de GS qui montrent la distribution du nombre de jours de trades gagnants par tranches de P&L :

Pour 2014



=>     28 jours de pertes sur 252 jours de trades.
=>       4 jours de pertes de moins  $50 à moins $75 millions.
=>    28 jours de gains à plus de $100 millions …

Pour 2013



=>    27 jours de pertes sur 252 jours de trades.
=>      1 seul jour de pertes de moins  $75 à moins $100 millions.
=>    34 jours de gains à plus de $100 millions …

Pour 2012



=>     16 jours de pertes sur 252 jours de trades.
=>       2 jours de pertes de moins  $50 à moins $75 millions.
=>     41 jours de gains à plus de $100 millions …

Dernière modification par Angus (30/04/2015 21h31)

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[+1]    #46 30/04/2015 21h23

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Bonsoir

Je vais maintenant répondre avec précision aux autres points que Kapitall avait relevés concernant ma démarche. Il y aura demain ou samedi une dernière partie car je n’ai pas le temps disponible. Et puis les posts sont longs.

Kapitall a écrit :

« Le marché est déraisonnable ? »
C’est le comportement historique du marché en tant qu’entité, rien de plus. Quand le marché est prêt à payer 1000 fois les profits d’entreprises au business-model balbutiant lors de la bulle dotcom, vous n’êtes pas obligé de suivre. Sans aller aussi loin dans l’excès, quand l’environnement de taux pousse les utilities US à des PE de 17/18 ou plus (pas plus tard qu’en janvier dernier) alors que le taux de croissance de leurs bénéficies est structurellement faible (quoique régulier), vous pouvez penser que ça n’est pas l’affaire du siècle (et que la moindre augmentation des taux vous vaudra de sévères moins-values : la FED communique sur le resserrement monétaire depuis assez longtemps pour que ça ne puisse plus être une surprise…).
Suis-je vraiment orgueilleux d’émettre ces jugements somme toute basés sur un peu de bon sens ?

Quand vous vous exprimez de cette manière, je n’ai aucun désaccord avec vous. Je ne suis pas (du verbe suivre) les valorisations délirantes. Ni les tendances, même robustes, si elles ne sont pas étayées par l’analyse financière préalable. Je suis en désaccord sur certaines parties de l’approche Value, mais pas sur tout. J’ai des garde-fous. Mais dans votre première version, vous parliez de « euphorie démentielle » et « dépression la plus outrancière ». Là je n’étais pas d’accord.

Quand en 1999 et 2000 France Telecom rachète Orange à Vodafone pour 50 milliards d’euros, ou Mobilcom en Allemagne pour 8 milliards d’euros, les emplettes (plus nombreuses encore avec la Suisse, la Belgique, l’Italie, etc …) sont parfaitement « justifiées » par les dirigeants de l’entreprise et presque tous les analystes. Créer un groupe international, normaliser les pratiques et technologies dans l’ensemble du groupe, dégager d’importantes économies d’échelle, réintroduire ces entreprises sur leurs marchés boursiers respectifs, toutes ces mesures remboursant largement les prix payés, croyez-moi, tout était parfaitement argumentés. Il y avait même des marges de manœuvre ! Il n’y avait que deux détails insignifiants qui pouvaient allumer une petite lampe rouge. D’abord, que l’on payait 100 pour une tangible book value par action de 10, voire moins, et d’autre part, que sur les graphes, les cours ressemblaient à des lignes verticales. A part ça, pas grand-chose d’autre (pour être honnête, certains économistes spécialistes d’internet commençaient à exprimer leur désaccord, mais ils n’étaient pas écoutés).
Ce n’est que par la suite que l’on parlera de comportements démentiels. Et après un sommet à plus de 185 € en 2000, le cours de France Telecom s’est arrêté à 6,80 € en septembre 2002 parce que l’entreprise appartenait à l’Etat, sinon, elle aurait probablement sombrée.

Kapitall a écrit :

Sur la chute de BH de 40 % en 2009 dont je parlais.
Eh non, justement : c’est là que vous faites une erreur dans votre raisonnement. Le prix de l’action a bien baissé de 31,8% en 2008 mais la BV n’a, elle, été impacté qu’à hauteur de 9,6%. Et on sait que celle-ci sous-estime la capacité bénéficiaire de ce qui compose Berkshire Hathaway (Buffett considère que 120% de la BV est un seuil en-dessous duquel les rachats d’action font sens).
Si vous décidez de raisonner en entrepreneur, vous vous focalisez sur la BV et pas sur le prix. La différence entre l’évolution de la BV et le prix en 2008 est une illustration de l’exagération des marchés que vous semblez essayer de réfuter par ailleurs. J’ai posté plus haut dans la file tout l’historique de BH : c’est un document très parlant.

Là, c’est un point fondamental qui nous oppose. Vous investissez en entrepreneur, et moi en actionnaire dont l’objectif, je le répète, est d’accroître le plus possible son patrimoine, dans le temps le plus court, en minimisant autant que possible les risques. Pour être clair, je vais traduire votre position dans la vie de tous les jours d’un couple.
Le mari à son épouse (il vouvoie sa femme car sinon, le message ne pourrait être publié). « Chérie, vous savez que nous avons un portefeuille d’actions de 100.000 € pour servir d’apport pour acheter la maison de … J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. En raison de la crise économique, il a perdu 30 % de sa valeur, et ne vaut plus qu’environ 70.000 €. On devra probablement retarder l’achat de la maison de 2 ou 3 ans. Mais j’ai une bonne nouvelle. Comme j’ai gardé toutes les actions et n’ai rien vendu, la BV n’a baissé que de 10 % ». Est-ce que vous pouvez une minute envisager la réaction parfaitement justifiée de l’épouse ?
Que Warren Buffett, président de BH, tienne ce discours, c’est parfaitement normal. BH est une entreprise qui survivra à son fondateur.

Je soupçonne un grand nombre de supporteur de l’approche Value de W. Buffett de ne pas comprendre pourquoi il ne peut pas tenir un autre discours. Outre le fait que c’était un choix au début, c’est maintenant une obligation. Compte tenu de la masse des capitaux gérés, il ne peut pas entrer et sortir à tout bout de champs. Il étudie les comptes d’un grand nombre d’entreprises pour évaluer les résultats futurs des 5 ou 10 prochaines années. Il en rejette la majorité, parce que les résultats futurs ne sont pas à la hauteur, parce qu’il ne comprend pas le business, parce que le cours de l’action est trop élevé, etc … Il n’achète que si la cible assure un minimum de rentabilité pour BH avec un minimum de sécurité. Et il est très bon, puisque d’après votre tableau, en Market Value en moyenne, depuis 1965, il réalise 21,6 % de gains annuels.

Mais il n’empêche que quand survient une dépression, il ne peut que faire le dos rond, en espérant que ses choix se révèleront bons. Il ne peut pas vendre ses actions et rester en cash. On l’accuserait de ne pas soutenir l’économie américaine, ou qu’il ne gagne que dans les hausses, et que tout le monde sait rester cash. De même, tout le monde lui tomberait dessus s’il se mettait à vendre à découvert.
Pour protéger ses billes, il doit trouver de grosses entreprises, peu ou pas cycliques, défensives, qui distribuent de bons dividendes, et qui ont un potentiel de rachat d’actions pour compenser la baisse probable des cours. C’est pourquoi le choix d’IBM est excellent.

Qu’on me comprenne bien. Je ne dénigre en rien Warren Buffett. Bien au contraire. Je maintiens qu’il est exceptionnel.  Mais moi, en tant qu’actionnaire, je ne suis pas tenu à ce raisonnement. Vu la taille de mon patrimoine, je peux prendre une tendance et sortir, faire une vente à découvert, rester cash. J’ai cette liberté, pourquoi voulez-vous que j’y renonce ? A titre d’exemple, je peux investir 100.000 $ sur IBM le temps d’une tendance, et l’aller-retour me coûtera 11,36 $ chez mon broker (Lynx, que j’apprécie beaucoup). C’est rien. Pourquoi s’en priver ?

D’autre part, le tableau que vous présentez contient certes des données exactes, mais ce sont des moyennes, ce qui biaise la présentation de BH. Dans la réalité, les variations de cours sont bien plus importantes. Tout le monde peut aller sur Google et afficher le cours de BH sur longue période (code NYSE : BRK.A). Le cours de BH a atteint un sommet à 148.220 $ le 7/12/2007 (clôture), puis a glissé jusqu’à 73.195 $ le 6/3/2009, soit une baisse de -50,60 %. Quelqu’un qui aurait acheté BH sur le sommet du 7/12/2007 à 148.220 $ n’aurait retrouvé son prix d’achat que le 25/01/2013 quand le cours revient à 147.290 $, soit 5 ans plus tard !

Par contre, le fait que la BV diminue moins que le cours montre la qualité de ses investissements. Ce qui a une conséquence directe. Le cours de BH se redresse très vite. Une personne achetant BH dans le trou le 6/03/2009 à 73.195 $ aurait multiplié son investissement par 3,10 en 5,5 ans lorsque le cours a terminé à 227.886 $ le 19/12/2014. Un vrai « bagger » dirait Peter Lynch !

J’ai mis ces chiffres pour montrer que la croissance de BH est loin d’être régulière, qu’il est pénalisé dans les phases de dépression, et remonte très vite ensuite, ce qui ne transparait pas dans votre tableau. Depuis mi 1990 jusqu’à aujourd’hui, soit 25 ans environ, la longueur maximale du graphe de Google, le taux de croissance de BH est d’environ 15,8 % par an (de 7.050 $ à 215.211 $, si je ne me suis pas trompé).

J’ai approfondi cet exemple pour montrer l’impact de nos différences de méthode. Supposez qu’en juin 1990, nous ayons chacun investi 1 million de $ sur BH. En fervent adepte de Warren Buffet, vous auriez conservé vos titres et votre portefeuille aurait été multiplié par 29 à fin 2014 !
Avec ma méthode, en sortant quand la tendance à moyen-long terme devient baissière, et en revenant sur le titre quand elle redevient haussière, c’est-à-dire en gros en restant cash durant les périodes de dépression de 1999 et 2008, mon portefeuille serait probablement 2 à 3 fois plus important que le votre. Pensez-y.

Kapitall a écrit :

J’aimerais que vous preniez le temps d’expliciter cette affirmation : qu’est-ce que révèle l’AT ici ? Je veux dire, concrètement ?

Si je veux acheter un titre, c’est que je considère qu’il doit monter, ça parait évident. Donc les professionnels  ont du faire la même analyse que moi. Si la tendance ML terme est à la hausse, cela confirme que les grosses mains sont aussi à l’achat. Nous sommes du même avis, j’achète. Si par contre la tendance ML terme est à la baisse, cela m’indique que ces mêmes grosses mains sont au minimum en train de se débarrasser de ce titre, voire qu’elles commencent à le shorter (vendre à découvert). Donc, nous sommes en désaccord. Pourquoi ? Je ne sais pas, mon analyse est erronée, trop optimiste, etc … mais je suppute qu’ils ont des informations que je n’ai pas. Donc, je n’achète pas. C’est une sécurité.
Idem dans l’autre sens (raisonnement inversé, bien sûr), je ne vends pas à découvert tant que la tendance ML terme n’est pas baissière.

Kapitall a écrit :

Pour ma part, je ne touche pas à des entreprises que je ne comprends pas et celles-ci en font largement partie. je n’ai pas d’avis sur ces secteurs.

J’ai le plus souvent un avis très réservé, car trop de risques, donc j’y touche très peu.

Kapitall a écrit :

… peut-être que quelqu’un pourrait retrouver l’étude récente qui montrait que la plus grosse part de la performance annuelle était réalisée sur quelques jours ? L’étude en question soulignait l’importance de rester investi, car les tentatives de timer le marché (ou de surfer sur une tendance) passaient à côté d’une partie significative de la performance annuelle !

J’ai aussi vu cette étude sur internet. Mais je me méfie beaucoup de ces études, car souvent, les hypothèses de départ sont biaisées ou incomplètes.

Kapitall a écrit :

Par ailleurs, dans l’investissement value il y a la notion de catalyseur : une fois ce catalyseur confirmé, le cours de bourse explose. On passe typiquement d’un cours étale ou baisser dans des volumes insignifiants à une explosion à la hausse du cours dans des volumes considérables.

Le catalyseur pour moi est le changement de la valeur de l’action ciblée. Donc quand les volumes des grosses mains arrivent, c’est pour moi la confirmation que mon analyse était bonne.

La aussi notre approche est différente. Sur la base de votre analyse, vous accumulez tout doucement en partant de très bas, mais vous acceptez de rester dans l’attente que le marché réagisse pendant de long mois. Si j’ai fait l’analyse financière de la valeur, je ne l’achèterai que lorsque les volumes arriveront. Donc c’est vrai, je vais rentrer à un cours plus haut que le votre, mais mon capital ne sera immobilisé que le temps de la tendance haussière. Vous gagnez sur le cours d’achat, et moi sur le temps.
Mais il faut ajouter que dans l’approche Value, il y a un risque de casse. On peut miser sur une entreprise qui au lieu d’exploser, va couler. Par mon approche, c’est un risque que j’évite.

Kapitall a écrit :

Vous n’êtes pas obligé de vous limiter au marché européen : un des bienfaits de la mondialisation est justement de pouvoir investir avec les meilleurs sans considérations de frontières. C’est votre choix, il est respectable, mais pour ma part l’écrasante majorité de mon portefeuille est en Amérique du Nord.

Je comprends beaucoup mieux les cultures et les comportements européens. Les entreprises européennes me sont plus familières que la plupart des entreprises américaines qui ne me disent rien. D’autre part, mon processus d’analyse est maintenant au point, appliqué aux marchés Euronext plus Londres, Francfort et Milan, et je ne veux pas recommencer ce fastidieux travail pour les marchés américains.

Ce post est déjà très long. Mais je répondrai demain aux dernières questions. En particulier, compter les opérations gagnantes ou perdantes n’a ici pas d’intérêt, car c’est un processus de recherche de la méthode optimale qui a duré 4 ans. J’expliquerai tout ça.
Je répondrai aussi aux autres interventions sur l’AT.

Bonne soirée à tous.


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#47 02/05/2015 21h06

Membre (2012)
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Bonjour

Je souhaite apporter quelques éclaircissements concernant la mise au point de la méthode, qui a duré 4 ans, de 2011 à 2014, pour comprendre les données  affichées en détail sur le site internet.

Kapitall a écrit :

Pour finir, puisque vous faites référence à votre portefeuille sur votre site, j’ai fait un rapide calcul des transactions que vous annoncez (de 2011 à 2014) : il y a eu 32 transactions débouchant sur un gain et 30 transactions débouchant sur une perte. Cela ne fait qu’une différence de 2 transactions (ou 3,2%) de transactions favorables, autrement dit ces chiffres là ne semblent pas démontrer un avantage de l’AT par rapport à de simples probabilités de type 50/50.

La comparaison des opérations gagnantes par rapport aux perdantes est pertinente mais en restant dans le cadre de l’année, pas en global. L’objectif est de ne pas dépasser 1/3 d’opérations nulles ou légèrement perdantes, pas plus.

Pour comprendre le cheminement, il faut un peu remonter dans le temps.
Durant les années 2000, j’ai eu la chance et le plaisir de travailler étroitement avec un ami passionné comme moi par les marchés financiers. Nous avons mis au point une méthode efficace basée sur l’analyse technique pour le forex et les futures, marchés sur lesquels l’analyse fondamentale n’a que très peu d’incidence (mais les informations macroéconomiques, oui).
Quand on parle trading, beaucoup de gens s’imaginent la fortune facile. C’est vrai que le trading est une activité passionnante, mais qui impose une vie contraignante et beaucoup de stress. Ces marchés étant très réactifs, il est impératif de toujours garder un œil sur ses graphiques, que l’on soit en position ou non, de commencer tôt sa journée car c’est le matin que se déroulent les opérations les moins agitées, les plus faciles à gérer, et souvent les plus rentables, l’arrivée des américains l’après-midi compliquant beaucoup les choses. De faire beaucoup d’heures de veille. D’avoir une vie sociale réduite.

C’est fin 2008 que nous décidons de nous intéresser aux actions. Mais pas directement, par le biais des options. Nous comprenons assez rapidement que les marchés d’actions fonctionnent très différemment de ceux des devises et futures, que l’analyse technique y est secondaire, que l’analyse fondamentale y est primordiale puisque c’est elle seule qui justifie le mouvement, et qu’il faut l’intégrer dans la méthode. Fin 2009, nous arrêtons les options car nous ne voyons pas comment les inclure de façon simple dans notre démarche.

La situation change totalement en 2010. Mon ami acceptant de nouvelles responsabilités professionnelles qui l’obligent à déménager et à beaucoup voyager, il n’a plus la disponibilité nécessaire. Fin 2010, je décide de continuer seul, et me lance, assez inconscient, dans une galère de 4 ans.

L’objectif est de détecter un nombre restreint d’actions dont le changement de valeur devrait entraîner un mouvement quasi sûr du cours. Etudier toutes les actions est impossible car impliquant une masse de travail qu’un homme seul ne peut mener. Il faut créer un tri préalable pour réduire le nombre de candidats, car en fin de sélection, il y a toujours une analyse financière approfondie « manuelle » de la valeur. Ce processus de sélection est une suite de tâtonnements qui repose sur 3 phases. D’abord la conception théorique du filtre et des outils utilisés (1 à 2 mois), ensuite la programmation par des informaticiens (2 mois en moyenne, ils ne manquent pas de travail !), enfin les périodes de tests pour vérifier que la méthode fonctionne aussi bien lors des hausses et des baisses du marché, et même en absence de tendances (de 6 à 9 mois). Les opérations publiées ont été réalisées durant cette dernière phase qui est la plus longue.

Si les mailles du filet sont trop larges, on récupère trop de candidats et on rate des opérations car on ne peut tout étudier. Si elles sont trop petites, on passe à côté d’opportunités parfaitement valables mais écartées à tort. Ce processus de recherche en 3 phases sera répété plusieurs fois au cours de ces 4 années.

Comme on me demandait toujours qu’elles étaient mes performances, et que je voulais être parfaitement transparent, j’ai crée un PEA et un compte titre JANUS fictifs, que l’on pouvait comparer au CAC 40. Mais en réalité, ces informations étaient secondaires pour moi, puisque, en raison des phases décrites, il m’est arrivé de ne quasiment pas faire d’opérations durant la période la plus généreuse de l’année, c’est-à-dire de septembre à décembre.

J’ai fait profiter mes amis de mes recherches en leur envoyant un SMS lors des entrées et sorties, que je publiais gratuitement sur mon compte Twitter environ 20 minutes plus tard. Et je sais que plusieurs personnes en ont profité.

Pour résumer, 2011 fut le premier jet, avec pas mal de défauts. 2012 fut beaucoup mieux, avec moins d’erreurs, mais trop restrictif, j’ai loupé des opportunités. 2013 et 2014 ont été des années de réglages et de prise en compte de la livre anglaise (je les ai maudit de ne pas avoir adopté l’euro), activités chronophage s’il en est.

En 2011, le PEA gagnait +1,96 % en 20 opérations, et JANUS +10,05 % en 29 opérations. C’est vrai que l’année était difficile avec un CAC 40 perdant quasiment 17 %, mais quand même, ce n’était pas bon. C’est surtout le broker qui a gagné, ce qui n’était pas le but recherché.
En 2012, la performance s’améliore pour moins d’opérations. En 2014, le PEA gagne 9 % et JANUS 19,5 % en 10 opérations, pour un CAC 40 légèrement en perte (-1,46 %).

Je continue toujours d’améliorer le processus de sélection, mais j’ai l’impression d’avoir atteint un palier en octobre 2014 (date de la dernière opération), et qu’il me faudrait beaucoup de temps et d’argent pour atteindre le suivant, sans être sûr que le gain marginal soit vraiment pertinent.
Aujourd’hui, je suis 380 actions sur Euronext Paris, Bruxelles et Amsterdam, et 390 sur Londres, Francfort et Milan, plus une vingtaine d’ETF. Et franchement, c’est assez !

Kapitall a écrit :

Par ailleurs, sauf erreur que vous corrigerez, vous ne vous comparez pas au CAC40 Gross Total Return, ce qui dénature la comparaison et vous donne un avantage indu.

Il est vrai que les « performances » indiquées sur le site sont rapportées au CAC 40 et non au CAC 40 GR. Je m’en suis ouvert d’ailleurs publiquement sur ce site lors d’un message précédant :

Encore un krach sur le marché actions… (53/90)

J’ai envisagé un moment d’indiquer les deux CAC 40. Mais aujourd’hui, compte tenu des marchés européens suivis, ces deux CAC 40 ne sont pas pertinents. Je pense que l’indice le plus cohérent avec mon panel d’actions est l’Eurostoxx 600 (les 600 plus grandes entreprises européennes).
Si vous avez une meilleure idée, je suis preneur.

Je prends le temps de souffler un peu et répondrai dans mon prochain post et dans la limite de mes connaissances à l’intéressante question de Sanbouddha.

D’autre part, est-il indiscret de demander à Zetrader d’expliciter un peu sa technique qui ne relève pas de l’analyse technique ?

Enfin, une dernière question pour Angus. Qu’est ce que vous mettez exactement derrière AQ ? L’utilisation d’indicateurs techniques, ou autre chose ?

Bonne soirée


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#48 05/05/2015 23h50

Membre (2015)
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Durun,

Par AQ (analyse quantitative), j’entends principalement l’analyse de l’order-flow ainsi que l’analyse de la microstructure.

Bien à vous.

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#49 25/06/2021 16h48

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Kapitall, le 29/04/2015 a écrit :

C’est tout de même curieux que ceux qui prétendent qu’il s’agit juste d’application de probabilités et de mathématiques n’apportent rien de solide (/scientifique) pour étayer leurs arguments : ce serait pourtant la seule démonstration indiscutable. Sinon, on discute goûts et couleurs…

Voici une "version explicative" : wink
La bourse est en très grande partie (?) dirigée par des algos .. tongue

CAC40 : Un algo pour les gouverner tous ! | Investing.com

Donc il faut "juste" connaitre comment sont programmés les algos, et vous pourrez gagner à tous les coups , en sachant ce qu’ ils doivent faire dans tel ou tel cas …

Alors la psychologie, les probabilités, les Robinwoods, les bulles (?), tout ça, tout ça , … devient inutile à prendre en compte …
Les algos ont déjà prévu toutes les réponses, pour tous les cas/nouvelles/évènements….

C’ est un message sur un t*on plutôt ironique, mais dont je pense qu’au fond c’ est en grande partie vrai.
La bourse est devenue technique/automatisée et bouge beaucoup plus vite et fort devant les évènements, qu’ un particulier qui prend du temps à apprendre les nouvelles, les évaluer et décider.
On aura toujours un train de retard sur les algos …

Personnellement, je n’ utilise pas l’ AT -je la connais très peu- mais regarde juste les tendances de cours et nouvelles.


Parrainages BoursoBanK(HECL5456), BourseDirect(2019579574),WeSave(HC9B32), Fortuneo(13344104), Bullionvault (CCHARLOTTE1), MeilleurTaux(HELENE330473), Linxéa, Véracash (MP)

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[+2]    #50 25/06/2021 18h18

Membre (2019)
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L’AT est une prophétie auto-réalisatrice, énormément de monde l’utilise, je ne vois donc pas comment ça pourrait ne pas marcher.

C’est aussi très "bête", si par exemple je vous dis : au dessus de 65€ ça va monter et bien si ça passe au dessus de 65€ ça monte forcément n’est ce pas? wink

Pour ceux qui pensent que c’est dur à maitriser, sachez que la meilleure des analyses technique est la plus basique et la plus simple (celle que tout le monde voit donc on revient a la prophétie auto-réalisatrice)

Entre autre en AT, on va utiliser les volumes, effectivement si on un signal d’achat avec beaucoup de volumes alors on comprend bien que c’est plus sérieux et que par exemple un ou plusieurs fonds sont en train de rentrer, tout bêtement, alors que fondamentalement il vous faudra attendre le début du mois pour connaitre les mouvements des fonds

Allez je vous montre un exemple facile :



Moulinvest : On a une cassure d’une résistance oblique baissière "de 3 ans d’âge" qui s’accompagne du dépassement de toutes les moyennes mobiles, et de très fort volumes. Le signal est à ce moment là visible sur le graphique journalier, mais aussi hebdomadaire, ainsi que mensuel, c’est donc un signal ultra puissant.

Je suis rentré à 5€70 et j’ai complété à 6€30 après avoir jeté un oeil au dossier, je suis toujours en position complète à ce jour, il n’y a pas de signal de vente sur le graphique et les fondamentaux sont excellents, je conserve tranquillement.

Je suis rentré uniquement grâce à l’analyse technique à la base. Les volumes c’était William Higgons au final qui était en train de rentrer comme un bourrin. big_smile

En espérant que ça vous plaise, a+

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