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#1 20/02/2015 09h57

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Bonjour,

Etant apiculteur, mes ruches sont actuellement sur des terrains privés ne m’appartenant pas.

J’habite en ville, mon jardin est trop petit, je ne peux pas en mettre chez moi.

Ma crainte, est qu’un jour l’un ou l’autre propriétaire me demande de retirer mes ruches de son terrain.

Il me faut donc posséder mes propres terrains pour éviter ce genre de situation.

Problème n°1 : les terrains agricoles sont généralement énormes pour l’espace dont j’ai besoin

Problème n°2 : nombres de terrains sont occupés par des agriculteurs, donc même si je l’achète, l’agriculteur peut encore y mettre ses vaches ou autres.

Me reste donc la solution de petites parcelles.

Problème n°3 : les petites parcelles sont nettement plus chères au mètre carré.

J’ai repéré une parcelle de 380 mètres carrés, je dois encore me rendre sur place mais j’ai déjà pris contact avec le notaire.

Je ne sais pas encore à combien se montent les frais de notaires, mais vu l’offre actuelle, en y posant 5-6 ruches, le terrain serait payé en 2-3 saisons rien qu’avec les gains des abeilles.

Problèmes :

1 - Une rivière borde le terrain : quels sont les indices qui pourraient éventuellement m’indiquer que lors de très fortes pluies ce terrain se retrouve innondé (sol spongieux, type de plantes, etc)?

2 - il y a un droit de passage encore à définir pour la société qui vend le terrain afin d’avoir accès à des collecteurs -> estimez-vous que cette contrainte risque de rendre le terrain invendable dans le futur?

C’est un terrain non batissable, en plein milieux de prairies et de bois, idéal pour la pratique apicole…

Ma dernière question est peut-être fort compliquée :

Pour les personnes utilisant des terrains pour une activité lucratives, en combien d’années cette activité doit payer le terrain pour estimer que cela soit intéressant

(exemple fictif : un terrain coute 6 000 euros, l’activité rapportera 2000 euros par an -> terrain remboursé en 3 ans)

Merci!

Mots-clés : terrain

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#2 20/02/2015 10h30

Membre (2013)
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Bonjour,

Pour savoir si le terrain est souvent inondé, le mieux est de demander les propriétaires ou locataires des parcelles voisines ainsi que le maire ou le président de l’association foncière de la commune. En "fouinant" un peu vous devriez avoir des réponses.

Pour savoir en combien d’années votre achat doit être remboursé, cela dépend du nombre d’années où vous allez exercer votre passion, du besoin de revenu ou non que vous procure cette activité.

Un droit de passage ne devrait pas gêner une future vente. J’ai déjà acquis des parcelles avec des droits de passage et cela ne m’a pas embêté. A creuser avec le notaire d’après moi.

Pour finir, avez-vous pensé à établir vos ruchers chez un arboriculteur? ils ont souvent la place nécessaire dans leur verger et accepte cette solution car elle est favorable à la floraison de leur arbres…


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#3 20/02/2015 10h38

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Comme votre terrain borde une rivière, regardez s’il n’y a pas une société de pêche, ou un garde pêche.


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#4 20/02/2015 10h44

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Et négocier avec un agriculteur en échange de quelques pots de miel?


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#5 20/02/2015 10h45

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Bonjour,

Pour les arboriculteurs de la région: je les ai contacté, et d’autres apiculteurs sont déjà en place.

Le nombre d’années : j’ai 32 ans, et tant que j’y arriverai physiquement, je continuerai… Certains apiculteurs de mon rucher-école s’occuppent d’une dizaine de ruches à… plus de 80 ans!

Pour mon cas, le droit de passage pourrait poser souci : si les personnes doivent manipuler des outils bruyants à moins de 10 mètres des ruches, ils vont se faire déchirer… Donc il faut absolument que j’éclaircisse ce droit de passage.

Il y a un club de pèche à 30 mètres du terrain, je vais essayer de les contacter pour les risques d’inondations.

Merci et bonne journée!

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#6 20/02/2015 10h46

Membre (2013)
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lachignolecorse a écrit :

Et négocier avec un agriculteur en échange de quelques pots de miel?

C’est ce que je fais actuellement. Mais comme dit plus haut : aucune garantie qu’un jour on ne me demande pas d’enlever mes ruches pour une raison x ou y…

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#7 20/02/2015 10h54

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Je suis agriculteur et accueillir des ruches ne me poserait aucun problème.L’été dernier j’avais mis une petite annonce sur LBC pour proposer mes parcelles de sarrasin mais j’ai pas eu de candidats.
On a obligation de laisser des bandes enherbées,de mettre en place des SIE(Surfaces d’Intérêt Ecologique)ça fait des milliers de M² gratuits disponibles.à part quelques radicaux la plupart des paysans acceptent volontier ce genre de demande.C’est en prime une occasion de se parler et d’échanger sur nos pratiques au lieu de s’affronter.

Dernière modification par toudoucement (20/02/2015 10h56)


Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé

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#8 20/02/2015 11h00

Membre (2013)
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Je suis exactement dans cette situation, et quand il n’a pas de boulot, le fermier demande même parfois de m’accompagner au rucher.

Mais aucun de ses enfants, qui ont mon âge, ne poursuit l’activité. Ils ont tous fait des études universitaires et ne comptent pas reprendre la ferme.

La question est donc : ne me demandera t’on pas de retirer mes ruches dans quelques années?

C’est contre cette "dépendance" territoriale que je veux acheter l’une ou l’autre parcelle, qui pourrait servir de point de chute en cas d’un tel évènement.

Quitte à ce que le reste du temps je vienne y récolter les fruits que j’y aurai planté (noisettes, framboises etc).

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#9 20/02/2015 11h12

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C’etait juste pour dire que vous aurez des solutions de repli.Le terrain agricole n’est pas une denrée si rare au point de ne pas trouver la place de poser quelques ruches.L’idéal serait même d’avoir plusieurs emplacement et bouger les ruches en fonction des floraisons.

ça permet aussi de brouiller les pistes pour éviter le vandalisme ou les vols.

pour ce qui est des risques d’innondation le mieux est de commencer par observer la topographie et de demander aux voisins.


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#10 20/02/2015 11h17

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Pourquoi ne pas mettre vos ruches chez plusieurs agriculteurs pour partager le risque? Repérez les coins adaptés et demandez aux agriculteurs propriétaires. comparez ce que vous coûte l’indemnité que vous versez à l’agriculteur à l’achat d’un terrain et sa fiscalité correspondante.

Y-a-t-il des conditions à respecter pour un apiculteur vis à vis de l’environnement (distance par rapport aux maisons? signalement de l’activité?…)


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#11 20/02/2015 11h27

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En Belgique :

20 mètres d’une habitation ou d’une voie publique.

10 mètres si le rucher est entouré d’une haie pleine de 2 mètres de haut.

Aucune déclaration ou autre si on est en zone agricole.

C’est bien moins contraignant qu’en France… J’habite à la frontière avec votre beau pays, et j’ai renoncé à y mettre des ruches dans le magnifique parc d’un chateau, car désirant être en ordre au niveau administratif, les démarches étaient trop ennuyantes par rapport à chez nous.

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#12 24/02/2015 18h46

Membre (2013)
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Merci à tous pour vos conseils, en tout cas, je n’achèterai pas ce terrain : la moitié la plus proche de la rivière est complètement spongieuse, et sur la partie correcte, je perds une bonne partie avec ce fameux droit de passage.

Bonne soirée!

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#13 24/02/2015 18h51

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Vous avez intérêt à sonder un peu le voisinage mais pour moi,l’emplacement d’un rucher ne doit pas être difficile à trouver


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#14 24/02/2015 19h41

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Bonjour,

Un petit détail aussi à ne pas négliger, les "frais de notaire" sont assez énormes proportionnellement sur des petits montants.

A mon avis pour une transaction de 6 000 €, vous risquez de vous prendre environ 1800 € de "frais de notaire". A vérifier auprès de votre notaire avant de vous engager…

Dernière modification par Guillaume33 (24/02/2015 19h42)

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#15 24/02/2015 19h44

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koldoun a écrit :

Problèmes :

1 - Une rivière borde le terrain : quels sont les indices qui pourraient éventuellement m’indiquer que lors de très fortes pluies ce terrain se retrouve innondé (sol spongieux, type de plantes, etc)?

Pour la question des inondations, vous pouvez vous rendre sur cartorisque (Prim.net - Cartorisque) ou encore InfoTerre du BRGM (InfoTerre, le visualiseur des données géoscientifiques | BRGM - Infoterre). Vous n’aurez que à afficher les couches correspondantes aux zones inondables (souvent dans risque) et à constater : ce n’est pas suffisant mais déjà une bonne indication.

Sinon étant hydrologue, vous pouvez toujours m’envoyer un pm si vous voulez plus d’informations !

Dernière modification par Guilhem (24/02/2015 21h44)

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#16 24/02/2015 21h01

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Bonsoir Koldoun,

Discussion très intéressante, et disposant de terrains disponibles, c’est avec plaisir que je vous les aurais mis à disposition moyennant quelques pots de miel ;-)

Plus sérieusement, il vous reste une piste à explorer : la SAFER - http://www.safer.fr/

Au vu de l’ensemble des conseils dans ce fil de discussion et de votre motivation, vous n’aurez aucun problème à trouver au sein de cet organisme une oreille attentive pour résoudre votre demande, en effet ils disposent de réserves foncières, préemptent régulièrement de vastes surfaces agricoles et disposent de cellules spécialisés pour l’installation de jeunes exploitants tel que vous.

Ne pas omettre quand même une bonne enquête de voisinage comme évoqué précédemment …

Et encore bravo pour votre fibre entrepreneuriale !


"Je n'achète pas ce que je ne comprends pas…"

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#17 25/02/2015 10h06

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Merci à tous pour vos conseils et encouragements.

Je suis belge, donc je ne pourrais pas exploiter vos sites.

Guillaume33 : oui, les frais de notaire seront disproportionnés, mais sauf à acheter des terrains de 1 hectare au minimum, je n’ai pas le choix.

Toudoucement : j’ai actuellement deux ruchers, un dans un parc privé, l’autre dans le bosquet d’un fermier. Qui cherche trouve!

Mais j’aimerai commencer une petite "carrière" de propriétaire terrien, donc je recherche des petits terrains dont l’achat serait payé par l’exploitation des ruches qui s’y trouvent.
-> bois, bosquets, parcelles etc

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#18 25/02/2015 13h48

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Je me lance dans l’apiculture, certes plus en loisirs qu’en activité productrice.

Mais je suis assez soufflé du bénéfice de 2000€/an que vous arrivez à dégager avec 6 ruches que vous comptiez placer sur ce terrain… Vous devez avoir un certain nombre d’autres ruches et amorti l’ensemble du matériel pour arriver à cela, non ?

En Alsace, ces terrains sont rares et chers …

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#19 25/02/2015 15h29

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koldoun a écrit :

(exemple fictif : un terrain coute 6 000 euros, l’activité rapportera 2000 euros par an -> terrain remboursé en 3 ans)

2000 euros par an avec 6 ruches c’est impossible selon moi… Si tout le matériel est amorti, je pense que l’on peut déjà être content avec 200 euros/an pour une ruche.

J’imagine que des pros peuvent en tirer plus, mais à mon humble niveau, je serai déjà content d’un tel chiffre.

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#20 28/05/2020 22h52

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(Message supprimé, plus lié à l’apiculture qu’au terrain à acheter. Je vais créer une discussion dédiée à l’apiculture…)

Bàv,

Dernière modification par Dav26 (28/05/2020 22h57)


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