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#226 25/10/2014 11h53

Banni
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Merci Thomz de votre réponse et de votre franchise , sur ce forum vous êtes une plus-value smile J’espère sincèrement pour vous que ça payera .

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#227 26/10/2014 19h29

Membre (2011)
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Je prends les devants, puisque j’ai l’habitude de me faire chambrer dans le club!

Chacun son truc. Moi, je suis fainéant !
Blague à part, l’important, c’est d’être à l’aise.
Je suis un peu pareil, j’ai mis plus d’un an à déployer une partie du cash du portefeuille, les idées ne manquaient pourtant pas. Vu l’horizon d’investissement que nous avons, je reste convaincu qu’il vaut mieux un excès de prudence, que de confiance.
Par contre, je reviens un peu sur ma façon de rentrer en (beaucoup) de petites fois sur une nouvelle idée d’investissement. Je ne me sens pas complètement à l’aise à construire une ligne d’un coup, mais je réduis peu à peu les touches, et les frais de courtage.

Je change un peu de sujet, je repensais il n’y a pas longtemps au conseil de Buffett : "imagine n’investir que dans 20 entreprises tout au long de ta vie d’investisseur". Quelle force ! A son échelle, je commence à peine, et j’ai peut-être déjà atteint le seuil fatidique. Ou presque.
Bravo pour la conviction de concentration du portefeuille.
-
Vue la volatilité de Sears, le reporting pourrait varier du tout au tout à quelques jours près.

Dernière modification par Sylvain (26/10/2014 19h50)

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[+1]    #228 31/12/2014 00h50

Membre (2013)
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thomz a écrit :

Outre quelques poches d’inefficiences par-ci, par-là, en cette fin d’année 2014 les retours anémiques sont décidemment le lot de toutes les classes d’actifs.

Effectivement, il devient difficile, pour ne pas dire quasi- impossible de trouver de bonnes opportunités pour un investisseur "lambda":

- les obligations sont, à mon sens, en situation de bulle: quand les investisseurs ne font plus la différence entre du "Junk" et des obligations bien notées, on est pas loin de la catastrophe. Lors d’une remontée des taux (qui finira bien par arrivée), le réveil risque d’être difficile pour certains…
Par ailleurs, les obligations intéressantes en terme de rentabilité sont allègrement callées par les établissement comme certaines perpèts bancaires,

- les actions sont à des niveaux de valorisation qui ne font pas espérer de grosses plus values pour un investissement moyen long terme si on rentre aux niveaux de valorisation actuel (bien sûr il est toujours possible de trouver une pépite oubliée par le marché, mais la recherche est moins fructueuse qu’il y a quelques années!),

- l’immobilier physique offre des taux de rentabilité ridicules avec une prise de risque importante (via l’effet de levier) et des conditions (fiscales, réglementaires…) toujours moins intéressante.

thomz a écrit :

Coincé dans l’impasse, l’investisseur n’a semble-t-il guère le choix qu’entre deux alternatives:

(1) Détenir des actions, des obligations ou du foncier à des prix historiquement hauts, et ainsi prendre le risque de subir de cruelles déroutes si un retour à la moyenne se concrétisait - on hasarde toujours de perdre en voulant trop gagner.

(2) Ou bien rester liquide, insensible à l’appât du gain, préférant attendre (car l’opportunité se présentera, c’est certain) que le prix de certains investissements intrinsèquement remarquables reviennent à des prix plus attractifs.

Cette deuxième option comporte un risque: celui de passer aux yeux du monde pour un indécis, un incapable ou un peureux. Après tout, les prix des actifs financiers peuvent encore grimper bien davantage - malgré des niveaux déjà élevés aujourd’hui.

Quelle frontière la folie reconnait-elle? Quand on sait qu’en 1999 Yahoo cotait à 3200x les profits (!), la réponse est évidente: aucune.

Même si j’ai de forts soupçons, il est impossible de prédire avec certitude quel choix sera le plus sage sur la durée. Ce qui est clair, c’est que l’immense majorité de mes pairs choisira le premier.

C’est, me semble-t-il, Warren Buffett qui disait qu’on ne peut espérer obtenir une performance différente de la foule en investissant de la même manière (je paraphrase bien sûr!).

Aussi, votre positionnement (option 2?) me semble plein de bon sens.

La première des règles est de ne pas perdre d’argent.

Au vu des valorisations actuelles (actions), qui semblent chères sans être en réelle situation de bulle, un investissement à moyen long terme ne me semble pas pouvoir produire la rentabilité qu’on a pu connaître sur les dernières années. Une appréciation des marchés est sans doute possible (on bat des records jour après jour sur les indices américains, rien n’indique que ça ne va pas continuer quelques temps) néanmoins, le potentiel d’appréciation du marché me semble moindre qu’il y a quelques années en arrière.

Par ailleurs, au vu des taux d’inflation faible, le coût d’opportunité lié au fait de "rester cash" est historiquement peu important.

Le fait de ne pas investir est une décision en soi. Quand M Le Marché propose une action à un certain prix, on a 3 choix:
- acheter si le cours parait décoté par rapport à la valeur
- vendre si le cours parait surcoté par rapport à la valeur
- ne rien faire si le cours est sensiblement équivalent à la valeur de l’entreprise.

Aussi, "ne rien faire "est une décision d’investissement, ce n’est ni être peureux ni être un incapable!

thomz a écrit :

Personnellement, je préfère courir le risque de manquer une opportunité plutôt que de perdre mon capital.

Certains objecteront que conserver du cash équivaut à spéculer - à timer le marché. Mais de savoir dire non n’est-il pas crucial quand on a pour mandat de placer du capital? Qui a dit qu’investir signifiait qu’il fallait tout le temps acheter quelque chose?

A terme, qui récompense celui qui les emploie le plus, l’action ou la préparation?

Je ne peux qu’être d’accord avec vous, surtout dans une optique long terme. Quoi qu’on en dise l’éventuelle valorisation (plus value) se fait en grand majorité à l’achat (si on achète "pas cher" une entreprise bien gérée et profitable).

Il faut être un "investisseur de génie" pour dénicher la perle rare dans un marché correctement ou sur-valorisé. Alors autant mettre toutes les chances de son coté et "être avide lorsque les autres sont peureux". On minimise alors le risque de perte en capital (même si on se trompe de scénario, il est plus difficile de perdre de l’argent quand on a acheté "pas cher").

C’est une façon de timer le marché, mais personne n’a dit que c’était interdit. Il faut juste savoir ce qu’on fait. Attendre une bonne opportunité pour préserver son capital (quitte à tenter de timer le marché) semble faire sens dans le cadre d’un investissement long terme. On est pas à 6 mois près pour investir….

Bon courage pour vos investissements et merci pour la transparence de votre suivi. C’est toujours agréable de lire les commentaires de quelqu’un qui "se mouille" en publiant son portefeuille et ses performances.

Elodie01

Dernière modification par Elodie01 (27/01/2015 23h11)


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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[+1]    #229 01/01/2015 08h28

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Bonjour,

je partage votre constat sur l’obligataire. L’injection massive de liquidités de la part des banques centrales a en effet comme conséquence (une parmis d’autres) de diminuer le rendement.

En revanche, même s’il est certain que ne pas agir est bien plus difficile qu’agir, il me semble dangereux de généraliser la surévaluation des marchés :

- Les marchés asiatiques (notamment japonais) sont encore à des niveaux très faibles. C’était là qu’il fallait investir en 2014, et pour ma part, je vais continuer à y investir en 2015.

- Les marchés européens (notamment français et italien) ne me semblent pas surévalués du tout. Le monde entier se gausse de notre politique socialiste qui refuse de se mettre au pas de la rigueur. Le monde entier semble avoir compris que l’avenir est loin d’être rose pour la France, et le marché l’anticipe complètement. Mais a-t-il réellement raison ? Doit-on rester à l’écart du marché sous prétexte que celui-ci voit tout en noir ? Je vous laisse le soin de trouver la réponse qui vous convient. Pour ma part, trouvant encore de belles affaires à faire en Europe, je continue d’y investir.

- vous parlez des Etats-Unis. Vous avez raison de rappeler que le S&P est à ses plus hauts historiques. Mais il me semble qu’on disait pareil l’an dernier, non ? L’économie américaine est comme toutes les économies de ce monde : cyclique. Mais en moyenne, celle-ci ne cesse de croître, et la performance des marchés américians depuis plus d’un siècle est édifiante. Quiconque aurait investi sur un pic, se serait enrichi depuis (c’est d’ailleurs la définition du plus haut historique).
Partant de ce constat, je ne m’interdis pas d’investir aux US. Le seul mot d’ordre étant comme toujours la décote.

En conclusion, je reste assez optimiste pour 2015. Mais ce n’est certainement pas pour des raisons macro économiques. C’est tout simplement parce que je trouve encore de belles décotes, çà et là un peu partout sur le globe. Et tant que cela durera, je resterai pleinement investi…

Je profite de ce post pour vous souhaiter à tous une excellente année 2015.

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#230 01/01/2015 09h13

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La cherté du marché actions (rendement dit à risque) s’évalue par rapport aux taux à long-terme (rendement dit sans risque).

Dans le contexte de taux du moment, le marché actions apparaît correctement valorisé. Si ces premiers restent au plancher, alors il sera sous-valorisé; s’ils remontent de quelques points, légèrement survalorisé; s’ils remontent brusquement, en revanche, c’est un véritable bain de sang qui s’annonce.

Arbitrage 101 : quand le taux sans risque paie 10% par an, un rendement de 4 ou 5% sur des actifs risqués (comme en ce moment en bourse) ne présente plus aucun intérêt.

Bonne année à tous!

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#231 01/01/2015 10h13

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Oui mais quel est la probabilite que les taux remontent demain a 10% ?

La France et nombreux pays de la zone euro seraient en cessation de paiement

Je me pose la question du marche japaonais qui n’a fait que baisser alors que les taux sont restes bas pendant plus de 10 ans (donc justement des rendements de 4/5% avaient un interet fort)

Bonne année a tous et a toutes également

Dernière modification par roudoudou (01/01/2015 10h13)

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#232 01/01/2015 11h56

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thomz a écrit :

La cherté du marché actions (rendement dit à risque) s’évalue par rapport aux taux à long-terme (rendement dit sans risque).

Je me méfie de ce genre de dogmes.

thomz a écrit :

Dans le contexte de taux du moment, le marché actions apparaît correctement valorisé. Si ces premiers restent au plancher, alors il sera sous-valorisé; s’ils remontent de quelques points, légèrement survalorisé; s’ils remontent brusquement, en revanche, c’est un véritable bain de sang qui s’annonce.

En effet, une brusque remontée des taux serait catastrophique. Pour tout le monde, en particulier les états, surendettés. Mais n’est-ce toujours pas le cas ? C’est vrai aujourd’hui, c’était vrai il y a deux, dix ou quinze ans et ce sera encore vrai dans dix ans. Je pense qu’une guerre serait également catastrophique, mais là encore, c’est un danger qui nous guette à chaque instant.
Ce que je veux dire, c’est que la vie d’un investisseur est faite de cela, de ces risques. Chercher à les comprendre et à en étudier l’impact me semble pertinent, mais tenter de les prédire me semble une perte de temps quand on sait ce que l’on achète et pourquoi on l’achète.

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#233 01/01/2015 22h01

sergio8000
Invité

Boris,

Evaluer une opportunité de marché par rapport à un taux sans risque ne me semble pas un dogme, mais du simple bon sens paysan.

Si tu peux placer ton épargne en T Bills à 8% et que tu vois une opportunité sur le marché actions à 3% et à faible croissance, il est évident que tu n’iras pas sur le marché actions, n’est-ce pas ? Tu dois plutôt chercher du 10% avec un bon potentiel de croissance.

Par rapport à ma modeste expérience : dès que j’ai connu le marché actions, j’ai presque toujours investi dedans parce que je pouvais trouver des opportunités de rendement significativement supérieur à celles des alternatives dites sans risques (même si je pense que ce sont aujourd’hui plutôt des alternatives à risque sans rendement, alors qu’on est supposé chercher des rendement sans risques, mais c’est une autre histoire). La seule période où je n’ai pas trouvé d’opportunités avec un meilleur risk / reward sur le marché actions était 2006/2007 - et là, évidemment, j’ai rempli mes livrets d’épargne à bloc.

Un dogme ou du simple bon sens ? Je dirais presque un instinct de survie :-)

 

#234 01/01/2015 23h52

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Serge,

je ne comprends pas ce que signifie un marché actions à 3%. Tu parles de rentabilité genre ROE, ROA ou plutôt rendement ?

Je n’ai peut-être pas de bon sens paysan, mais Thomz, malgré le respect que j’ai pour tous ces posts sur ce forum, a affirmé de manière péremptoire ce qu’il pense être une vérité. Or, il y a d’autres définitions de cherté. Par exemple, pour moi, c’est lorsque le marché ne m’offre plus suffisamment d’opportunités. Et c’est d’ailleurs ce que dit ton deuxième paragraphe, n’est-ce pas ?

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#235 02/01/2015 00h11

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Vous vous contredisez un peu Serge puisque vous êtes visiblement investi complètement à l’heure actuelle. Oui, les taux sont bas, oui, ils vont remonter un jour, mais qu’y a t’il de mieux que les marchés actions aujourd’hui? Force est de constater que malgré des taux au plancher, nous sommes tous investis en actions. Autre question à laquelle il faudrait répondre: le monde peut-il se payer des taux élevés aujourd’hui? Pour moi la réponse est non. Cela peut changer.

De plus, je ne suis pas sûr que le cash soit une position vraiment plus sécurisée à l ’heure où l’idée d’une ponction des comptes en cas de difficultés des banques fait son petit bonhomme de chemin. Le cash ne serait-il pas aussi en situation de bulle? Ne vaut-il pas mieux l’avoir investi dans une entreprise?

Après chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais à titre personnel, les faibles taux ne sont pas synonymes de sortie des marché actions, même si effectivement, ils doivent être comparés. Je pense que c’est le sens de la remarque de Boris.

Dernière modification par Wawawoum (02/01/2015 00h13)

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[+1]    #236 02/01/2015 00h13

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valeurbourse a écrit :

Je n’ai peut-être pas de bon sens paysan, mais Thomz, malgré le respect que j’ai pour tous ces posts sur ce forum, a affirmé de manière péremptoire ce qu’il pense être une vérité.

Je n’ai fait que citer ce que Warren Buffett explique a force de répétition dans ses lettres aux actionnaires (cf. l’impact des taux à long-terme sur le pricing des classes d’actifs). Je pensais que vous les aviez lues.

Sinon, un marché actions qui paie 3% est un marché dont le P/E est à 33.

Dernière modification par thomz (02/01/2015 00h15)

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#237 02/01/2015 09h23

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@Thomz : merci pour ces précisions, je comprends un peu mieux votre pensée. J’y avais d’ailleurs adhéré lors de ma lecture du livre "Active Value Investing" de Vitaliy Katsenelson (d’ailleurs disciple de Buffet) où il compare les courbes de taux et les P/E.

Je ne prétends surtout pas que "cette fois-ci c’est différent", mais si on devait s’en tenir à cette ligne de conduite de Buffet, on liquiderait totalement son portefeuille dès aujourd’hui (et je devrais vendre mes Sears et mes japonaises)

Je me souviens également d’un article de Barrage Capital quej’avais lu il y a deux ans environ, sur leur blog, où ils expliquaient qu’ils restaient toujours investis. J’avais également pas mal adhéré à ce concept (et je l’applique toujours).

Finalement, que penser de tout cela ? Difficile de contredire le Maître, mais même si les cataclysmes se déclenchent quand on s’y attend le moins, je doute d’une brusque remontée des taux en Europe et au Japon, où j’investis essentiellemetn aujourd’hui. Je concède que la situation est différente aux USA, même si la remarque que j’ai adressée à Elodie demeure valable.

P.S. : navré de vous avoir malmené dans mon précédent post. J’aurais dû vous demander de m’expliquer votre pensée avant de vous agresser.

@Serge : tout comme Wawawoum je constate des contradictions dans ton post :
- pourquoi restes-tu totalement investi ?
- pourquoi si tu trouves UNE opportunité dans un marché qui est "cher" au sens de Buffet tu devrais t’en priver ? N’est-ce pourtant pas ce que tu as récemment fait avec deux valeurs américaines ?

Dernière modification par valeurbourse (02/01/2015 09h25)

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#238 02/01/2015 09h39

sergio8000
Invité

Boris,

Je te parlais dans un sens général - dans ma démarche, le marché m’est presque indifférent puisque je raisonne comme un acquéreur sur le marché privé : par rapport à toute opportunité, si j’ai le choix entre une possibilité d’épargne à 8% et une chance de rendement potentiel de 3% à croissance modeste (disons PER de 33 pour faire simple), j’irai vers l’épargne tous les jours.

Aujourd’hui, je suis pleinement investi sur des opportunités où je pense avoir des chances significatives de faire plus de 10% si tout va mal, beaucoup plus sinon. Je ne vois pas pourquoi je ne serais pas investi et où se trouve la contradiction (d’ailleurs, j’ai bien dit "si tu vois UNE opportunité", pas forcément si tu vois tout le marché donc). Je pense que pour être vraiment mal en point à long terme, il faudrait que les taux montent à au moins 12%, voire plus, ce qu’on aura normalement (je ne vois pas cela se faire en un jour si on observe le siècle précédent) le temps de voir venir. Le black Swan serait d’avoir une inflation à 15% dès demain, auquel cas les banques centrales n’auraient pas le choix - mais les bonds d’inflation sont historiquement plus progressifs.

Investir sur le marché entier aujourd’hui, c’est acheter du 4% avec une faible croissance à long terme, ce qui reste relativement attractif si les taux ne remontent pas vers les 6% à mon sens et si les marges restent au plus haut - ce qui me paraît déjà plus risqué. On est vraiment dans un contexte d’investissement difficile où une sélectivité s’impose.

PS : sur le marché japonais, j’espère que tu as pensé à couvrir tes euros face aux fluctuations du yen

Dernière modification par sergio8000 (02/01/2015 09h48)

 

#239 02/01/2015 11h17

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Serge,

ou bien on ne se comprend pas du tout, ou bien nous disons exactement la même chose, auquel cas je ne comprends pas l’intérêt de tous ces posts :
- le marché US est cher (peu importe la méthode d’estimation, c’est la conclusion qui compte) mais il y a encore suffisamment d’opportunités pour qu’on s’y intéresse.
- les marchés européens (français et italien en particulier) sont au mieux correctement valorisés et le marché japonais est sous-coté (d’après mes critères).

Nous avons semble-t-il une approche identique : ignorer la foule et se concentrer sur les aberrations ponctuelles, indépendamment des taux longs ce qui conduit à relativiser la citation de Buffet.

Concernant le Japon, je ne suis pas convaincu qu’il faille systématiquement se couvrir contre le risque de change. Au passage, j’ai remarqué qu’il y a généralement un taux de corrélation significatif entre la montée du Nikkei et la baisse du yen (mais rassure-toi, je ne base pas ma stratégie là-dessus smile). En fait, j’achète tous mes titres japonais à crédit, cela me procure une couverture naturelle assez efficace et gratuite, si l’on considère que le levier fait partie intégrante de ma stratégie (ce qui est bien évidemment le cas). L’inconvénient de cette stratégie de couverture est qu’elle est de moins en moins efficace au fur et à mesure que le marché monte.

Dernière modification par valeurbourse (02/01/2015 11h28)

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#240 02/01/2015 12h09

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INTJ

valeurbourse a écrit :

Je ne prétends surtout pas que "cette fois-ci c’est différent", mais si on devait s’en tenir à cette ligne de conduite de Buffet, on liquiderait totalement son portefeuille dès aujourd’hui (et je devrais vendre mes Sears et mes japonaises)

Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment la pensée de Buffett… En tout cas aussi clairement. Début 2012, les taux n’étaient déjà pas très élevés, et le maître disait cela dans sa lettre 2011 :

Warren Buffett a écrit :

Investments that are denominated in a given currency include money-market funds, bonds, mortgages,bank deposits, and other instruments. Most of these currency-based investments are thought of as “safe.”
In truth they are among the most dangerous of assets. Their beta may be zero, but their risk is huge.

Dans le même genre, Graham disait qu’il fallait s’intéresser aux actions quand le rendement sur dividendes du marché était supérieur au taux des obligations. Certes à l’époque il n’imaginait pas que le taux des obligations à 10 ans puisse être de 1% (et les rachats d’actions étaient moins nombreux).

Dernière modification par julien (02/01/2015 13h55)

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#241 02/01/2015 14h26

sergio8000
Invité

Boris,

Je rebondissait simplement sur ta remarque qui disait que tu te méfiais du dogme autour sur le taux sans risque. Je ne pense pas que ce soit un dogme, c’est une question de bon sens pour moi. Rien d’autre à ajouter à ce sujet de ma part.

Par rapport à la cherté des marchés, je ne partage pas forcement tes conclusions, mais je n’irai pas jusqu’à dire que le marché US est sous valorisé (même s’il pourrait l’être sous certaines hypothèses que je ne tiens pas pour acquises).

Les US méritent (et ont historiquent) une valorisation meilleure que le marché français (ou italien) pour moi, même si j’aimerais beaucoup pour la France que ce ne soit plus le cas. Une entreprise locale US a par défaut un bien meilleur marché de consommation qu’une entreprise locale chez nous - la taille des marchés de consommation est réellement incomparable. Nous avons bien quelques multnationales, mais cela ne suffit pas à combler cette différence sur la taille des marchés… J’imagine que l’Europe était justement une idée pour y remédier, mais le concept n’a pas fait ses preuves jusque là (mais c’est un autre débat).

 

#242 02/01/2015 17h19

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valeurbourse a écrit :

Bonjour,

je partage votre constat sur l’obligataire. L’injection massive de liquidités de la part des banques centrales a en effet comme conséquence (une parmis d’autres) de diminuer le rendement.

Cela a également eu comme conséquence de fortement faire augmenter les prix du nominal des obligations. Le réveil va être dur lors de la remontée des taux et la perte en capital peut être sévère, surtout si on a acheté "cher" une obligation de qualité moindre.
Une partie des fonds semble également avoir atterri sur le marché action.

valeurbourse a écrit :

En revanche, même s’il est certain que ne pas agir est bien plus difficile qu’agir, il me semble dangereux de généraliser la surévaluation des marchés :

Je n’ai pas vraiment parlé de surévaluation mais plutôt de cherté du marché, notamment par rapport aux années que nous venons de passer. Comme le rétroviseur est toujours plus clair que le parebrise, ça ne veut pas dire que les marchés ne vont pas continuer de monter ou que certains marchés ne sont pas plus intéressants que d’autres.

Néanmoins, si on se place d’un point de vue statistique,  de mon point de vue, j’ai un risque non négligeable de perdre une partie de mon capital en investissant aujourd’hui sur un horizon de disons 3 à 5 ans, je suis plus confortable avec une position presque exclusivement cash (comme précisé dans ma file de présentation). Les statistiques étaient beaucoup plus favorables les années passées.

Après, ça ne m’empêche pas de chercher des investissements qui peuvent être intéressants.
Dernièrement, je regarde, un peu comme tout le monde, le secteur pétrolier et parapétrolier (un peu tôt pour investir de mon point de vue, il faudra attendre de "trouver le point bas" et une amorce de reprise pour se positionner, aussi je consacre mon temps à rechercher des informations sur les sociétés du secteur afin d’affiner la liste de mes potentiels investissements).

Enfin, le point de vue peut être différent si on est déjà investi (votre cas) ou si on est quasi 100% cash (mon cas).

valeurbourse a écrit :

- Les marchés asiatiques (notamment japonais) sont encore à des niveaux très faibles. C’était là qu’il fallait investir en 2014, et pour ma part, je vais continuer à y investir en 2015.

J’avoue ne pas avoir trop regardé le marché Japonais ou les marchés asiatiques. C’est clairement très en dehors de ce que j’ai l’habitude de regarder. J’ai vu sur votre site que vous aviez investi sur des entreprises en direct au Japon, mais que vous aviez parfois du mal à trouver une explication à de fortes variations de cours. C’est, de mon point de vue d’investisseur "lambda", quelque choses qui est rédhibitoire. J’aime pouvoir suivre ce sur quoi j’investi et comprendre ce qu’il se passe.

Ayant déjà un peu de mal avec l’anglais, je n’envisage pas de me mettre au chinois ou au coréen ;-) même si c’est sans doute un excellent investissement sur le long terme…

Par ailleurs, au Japon, ce qui me surprend beaucoup, c’est la courbe des taux… On va finir par payer l’état japonais pour lui prêter de l’argent ;-)
Si je devais investir sur le Japon, ce serait dans l’optique de parier sur une reprise des taux (en ayant validé un retournement qui ne s’est pas encore amorcé): reste à trouver le support d’investissement pour le faire.

valeurbourse a écrit :

- Les marchés européens (notamment français et italien) ne me semblent pas surévalués du tout. Le monde entier se gausse de notre politique socialiste qui refuse de se mettre au pas de la rigueur. Le monde entier semble avoir compris que l’avenir est loin d’être rose pour la France, et le marché l’anticipe complètement. Mais a-t-il réellement raison ? Doit-on rester à l’écart du marché sous prétexte que celui-ci voit tout en noir ? Je vous laisse le soin de trouver la réponse qui vous convient. Pour ma part, trouvant encore de belles affaires à faire en Europe, je continue d’y investir.

Je n’ai pas l’impression que le marché français soit particulièrement "bon marché". Quand je vois du Lafarge à un PER de 30, Du Essilor à 29, du L’Oréal à 26, du Air Liquide à 21, je n’ai pas l’impression que ce soit particulièrement donné. 
Alors, oui, dans un contexte de taux actuels très (trop?) bas, on a des rendements supérieurs au taux sans risque (en même temps avec un taux proche de zéro, on peut difficilement trouver quelque chose qui rapporte moins!), mais en cas de remontée des taux, la situation devient très différente.
Bien sûr, pour un investisseur averti, il est sans aucun doute possible de trouver de belles sociétés à étudier et à mettre en portefeuille, mais ça demande pas mal de connaissances et beaucoup de temps.

valeurbourse a écrit :

- vous parlez des Etats-Unis. Vous avez raison de rappeler que le S&P est à ses plus hauts historiques. Mais il me semble qu’on disait pareil l’an dernier, non ? L’économie américaine est comme toutes les économies de ce monde : cyclique. Mais en moyenne, celle-ci ne cesse de croître, et la performance des marchés américians depuis plus d’un siècle est édifiante. Quiconque aurait investi sur un pic, se serait enrichi depuis (c’est d’ailleurs la définition du plus haut historique).
Partant de ce constat, je ne m’interdis pas d’investir aux US. Le seul mot d’ordre étant comme toujours la décote.

Hier, je regardais l’année du zapping sur la chaine cryptée. A un moment, on voyait un reportage sur les ressources de notre planète et le commentateur indiquait qu’on avait commencé à "vivre à crédit" car nous utilisions plus de ressources annuellement que ce que pouvait nous donner la planète.
Une personne pleine de bon sens à dit la chose suivante (je paraphrase):
"Seuls 2 types de personnes peuvent penser qu’on peut avoir une croissance exponentielle infinie dans un monde fini: un fou ou un économiste"
J’ai trouvé cette citation tout à fait savoureuse.

Effectivement, on bat des record sur les marchés US, on est globalement en croissance.
Effectivement, quelqu’un qui aurait investi sur le dernier "plus haut" gagnerait de l’argent à ce jour, puisqu’on a dépassé ce dernier plus haut (+ les dividendes perçus entre temps). Mais au final, aura-t-il fait une bonne performance? Pas si sur. En tout cas, elle sera nettement moins bonne que celui qui a investi dans la panique où tout le monde vendait tout et n’importe quoi à des prix sacrifiés.

Après la décote protège en partie votre investissement par un risque de volatilité moindre. Néanmoins, quand les marchés baissent, souvent tout est emporté, le bon comme le moins bon. Une décote ne vous protègera pas totalement de l’irrationalité collective.
En tout cas, c’est mon point de vue.

valeurbourse a écrit :

En conclusion, je reste assez optimiste pour 2015. Mais ce n’est certainement pas pour des raisons macro économiques. C’est tout simplement parce que je trouve encore de belles décotes, çà et là un peu partout sur le globe. Et tant que cela durera, je resterai pleinement investi…

Je profite de ce post pour vous souhaiter à tous une excellente année 2015.

L’important est d’être confortable avec sa méthode, chaque investisseur est différent.
Je vous souhaite également une belle et heureuse année 2015.


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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#243 02/01/2015 18h43

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a écrit :

"Seuls 2 types de personnes peuvent penser qu’on peut avoir une croissance exponentielle infinie dans un monde fini: un fou ou un économiste"

ça me parait vrai pour les ressources matérielles mais que penser de l’immatériel, cf les services qui sont une des bases de notre économie actuelle ?


Eureka

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[+1]    #244 02/01/2015 19h53

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Simouss

je pense que l’immatériel (les services) utilise forcément du matériel pour être mis en place:
- si on pense aux services informatiques, il faut un ordinateur donc des composants…
- pour les services à la personne, il faut nécessairement un "capital humain"…
- une banque ou une assurance a besoin de locaux, de personnel…
Il y a sans doute des milliers d’autres exemples, j’ai pris ceux qui me venaient à l’esprit immédiatement.

Les services utilisent du matériel, des infrastructures, des personnes…. qui nécessitent de recourir aux ressources que peut nous donner la planète.

Aussi, ça ne me semble pas une exception, plutôt un pan de l’économie peut être moins consommateur de ressources (et encore, c’est à voir….).

En 1999/2000, on pensait qu’internet allait tout révolutionner, que la croissance n’aurait pas de fin grâce à ce nouveau paradigme. Au final, les lois de l’économie ont repris leurs droits ….


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#245 03/01/2015 19h08

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sergio8000 a écrit :

Je ne pense pas que ce soit un dogme, c’est une question de bon sens pour moi.

OK.
En matière de bourse, le bon sens fait loi. C’est notamment ce qui me fait investir au Japon.

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[+1]    #246 28/01/2015 09h59

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Après trente-neuf mois, l’appréciation du portefeuille nette de taxes et de frais est de +65,50%, soit un gain de 138,213€.



Le détail des investissements (pardon pour les positions floutées, exclusives au Club de l’IF):



En annualisé:

2012 : +   0,79%
2013 : + 19,55%
2014 : + 26,69%
2015 : +   8,41%



70% de l’actif net investi, 30% cash.



Le risque est sous contrôle, le cash déborde de mes poches, je dors tranquille et tout roule comme prévu chez chacune des entreprises que je co-possède.

J’aimerais pouvoir écrire quelque chose de plus original ou spirituel, mais bien sûr rien n’a changé en trois mois.

R.A.S : le plan fonctionne comme prévu.

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#247 28/01/2015 10h54

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C’est pratique de déjà connaitre ta performance 2015 ! smile

Dernière modification par JeromeLeivrek (28/01/2015 17h39)

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#248 28/01/2015 17h21

sergio8000
Invité

On a connu un Thomz plus actif et locace : que de progrès réalisés dans l’inaction ! On sous-estime souvent l’importance de savoir rester assis à ne rien faire…

 

#249 28/01/2015 17h25

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Et bien camarade, bravo pour la simplification et la rationalisation à l’extrême.

Tu investis dans des turnaround story, mais continues-tu à regarder du côté des entreprises génératrices régulières de cash avec un bon moat (type PCP, RR) ?

Dernière modification par spiny (28/01/2015 17h47)

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[+3]    #250 29/01/2015 14h05

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Bravo Thomz ! Et qu’est-ce que vous auriez aimé éviter comme erreurs depuis 3 ans ?

Sinon, concernant le débat sur l’immatériel dans cette file, il y a rien de plus matériel que l’économie présumée immatérielle. Les serveurs informatiques consomment énormément d’électricité, pire leur taux obsolescence augmente de plus en plus depuis 20 ans poussant les entreprises à se ré-équiper plus souvent (car le coût baisse aussi bien sûr) et tout ça consomme énormément de métaux rares, énergie, étapes chimiques, etc. Et je pourrais multiplier les exemples pour tout ce que nous pensons immatériel.

Bien souvent si on fait une analyse de cycle de vie globale et sérieuse, on a énormément de surprise… à commencer par le fait qu’un journal papier consomme moins de ressources qu’un journal électronique… (sources : publications scientifiques payantes mais chacun peut faire ses devoirs avec les mots-clés life cycle analysis sur Scopus ou Google Scholar).

Non vraiment l’économie immatérielle est une illusion totale, une vaste blague. Cela étant, on peut imaginer améliorer le recyclage, etc. (je n’ai pas d’opinion sur le sujet beaucoup trop complexe et macro pour moi de la possibilité d’une croissance infinie ou non. En revanche, je sais que l’immatérialité est bidon donc ce ne sera et ce n’est pas pour cette raison que l’économie pourrait être à croissance infinie).


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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