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L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1097
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 202
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 65
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

#126 30/08/2011 00h39

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2 articles :
1 sur les banques de la zone euro (pour les portefeuilles ayant des bancaires):
Jean-Pierre CHEVALLIER           »
  Banques de la zone euro : rien ne va plus !


L’autre sur la recherche du point bas. Les commentaires peuvent être plus intéressants que l’article:
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[+2]    #127 30/08/2011 05h45

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Si Buffet est véritablement l’oracle d’Omaha, sa prise de participation dans la première banque de dépôt nord-américaine suite a un entretien avec le président Obama en dit long… Nous prépare-t-on outre-atlantique une gigantesque régulation boursière type Glass-Steagall Act?

On observe nettement l’explosion de la spéculation depuis 95, en grande partie grace a la captation de l’épargne du public par l’industrie financière. Le propre de la spéculation étant la formation de bulles, c’est le modèle qui s’applique au marche depuis, pour le meilleur et pour le pire.

Ce n’est pas un "modèle de croissance", c’est l’expansion d’une industrie tentaculaire et hyper-puissante, la seule au monde qui peut se payer le luxe de créer elle-même son marché (internet, immobilier, dettes souveraines, monnaies, sante, etc.)

Le produit "manufacturé" et vendu par cette industrie, c’est celui de l’investissement dans l’illusion. On mise sur du "vent" (bulle internet), on "construit sur du sable" (Dubai), on prête a qui ne pourra rembourser (subprimes, dettes souveraines)… Les mêmes causes, les mêmes effets.

Si cette industrie tient bon, c’est parce qu’elle est soutenue par le pouvoir politique, qui est dépendant d’elle pour se financer. Il se laisse donc abuser, encore et encore. Il n’a d’ailleurs pas le choix. Autrement, ou trouver les considérables sommes nécessaires a l’entretien de nos démocraties sociales?

Voir l’incroyable tour de passe-passe en 2008! Le transfert d’une dette privée… au public! Fantastique, et révélateur.

Si un jour le pouvoir politique décidait de se réveiller et de botter le cul de l’industrie financière pour de vrai, on assisterait a la plus grosse crise de liquidité de l’histoire et, a court terme, a l’effondrement de toutes les autres industries du tissu économique national, ces mêmes industries qui emploient les citoyens et forment l’ossature de la richesse d’un pays.

En démocratie, quel responsable politique prendrait un risque pareil? Aucun!

Le peuple traite nos gouvernants d’incompétents… Ils veulent le beurre et l’argent du beurre! Nos politiques composent avec les réalités, pas avec les fantasmes.

Apres 2008, le public (le pouvoir politique) tape du poing sur la table. Il est lui-même a sec  - pas de croissance, pas de revenus - et donc non, il ne veut plus se porter garant pour les déboires du pouvoir prive.

Deux ans plus tard, crise des dettes souveraines. L’industrie financière (le pouvoir prive) attaque les gouvernements (le pouvoir public) en spéculant sur les défauts de paiement de ces derniers.

Ces états n’ont aucun autre choix que de 1/ subir un bouleversement majeur, type révolution ou 2/ mettre genou a terre face au cartel, et survivre.

Nos économies sont aujourd’hui a maturité, nos taux d’équipements crèvent le plafond, nous ne sommes plus compétitifs comme avant au niveau international, et nous vivons dans un monde en paix - alors qu’avant quand on était a sec, on allait envahir le voisin. 

Notre pouvoir politique est donc pieds et poings liés, et ne peut laisser la création de richesses qu’aux seuls soins de l’industrie financière.

Partant de ce - triste - postulat, il y a trois scénarios possibles:

1/ L’entrée dans une dépression majeure, dont nous ne sortirons que dans une ou deux décennies et après un épisode exceptionnel, type guerre ouverte avec la Chine qui voudra récupérer par la force ses avoirs dépréciés. TRES IMPROBABLE.

2/ Un nouveau cycle du système, qui trouvera un autre cheval sur lequel spéculer (vraisemblablement les monnaies), avec un schéma qui se répète encore et toujours (2012 au plus bas, 2013 et 2014 bull a fond la caisse, 2015 nouvelle chute), ou le pouvoir prive s’en sortira les poches pleines pendant alors que le pouvoir public s’enfoncera encore plus. HAUTEMENT PROBABLE.

3/ Un "miracle" sur lequel le pouvoir public pourra s’appuyer pour générer une croissance "réelle"… Nouvelle technologie, ou bouleversement géopolitique majeur, type éclosion et intégration du monde arabe dans l’économie mondiale… D’ailleurs, c’est pourquoi les USA soutiennent tellement ces fameuses "révolutions arabes". PROBABLE, MAIS PAS DE SUITE.

Dans le cas des deux derniers scénarios, nous assisterons a:

1/ L’union fédérale de l’Europe.
2/ La fin de la suprématie du dollar.
3/ La montée d’une tension sourde entre les Etats Unis et la Chine.
4/ La montée en puissance politique des pays émergents sous la tutelle des BRIC, ce qui est une bonne chose pour le pouvoir financier, mais pas pour nos économies occidentales.

Dernière modification par thomz (31/08/2013 22h53)

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#128 30/08/2011 09h45

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Un lien tres interessant en complement des graphs presentes

Secular Bear Markets - The Big Picture

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#129 30/08/2011 09h53

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Simplebooker a écrit :

2 articles :
1 sur les banques de la zone euro (pour les portefeuilles ayant des bancaires):
Jean-Pierre CHEVALLIER           »
  Banques de la zone euro : rien ne va plus !


L’autre sur la recherche du point bas. Les commentaires peuvent être plus intéressants que l’article:
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@Simplebooker
Chevallier offre une vision totalement biaisée de la réalité. Sa démonstration sur le niveau de levier des banques européennes ne tient pas, il en est encore au ratio de Cooke. Si je dois me faire peur pour mes bancaires, je n’irai pas écouter ce type, il aurait plutôt tendance à me rassurer avec ses approximations.

Je me suis fendu d’un post sur mon blog sur le sujet. Il faut surtout comprendre que le niveau de fond propre dépend de la taille de l’actif mais aussi de la nature plus ou moins risquée du portefeuille de créances à l’actif. D’ailleurs, les ratio Tiers 1 de BOA et BNPP sont très proches, ce n’est pas un hasard.

@thomz

Merci pour le compliment smile

Buffet est certes patriote mais il est là également pour gagner de l’argent et ce n’est pas le genre à faire perdre de l’argent à sa holding, juste pour faire plaisir au pouvoir politique. Si il a acheté du BOA c’est parce qu’il pense que cet investissement sera très rentable. Et evidemment, il pense que BOA ne va pas faire faillite ou procéder à une AK massive. Sinon, il se serait abstenu.

Par son investissement, Buffet envoit bien sûr un signal au marché, c’est la cerise sur le gâteau. Mais il le fait d’abord et avant tout pour faire des gains.


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[+1]    #130 30/08/2011 17h56

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Quelques semaines loin du forum, et voilà 6 pages de retard (sans parler des autres files), qui viennent de me prendre une bonne partie de mon après-midi. Mais je ne regrette pas et tiens à vous remercier pour la qualité des échanges, et l’exposition des points de vue de chacun.

Comme certains d’entre vous, j’ai connu les deux autres crises majeures des années 2000, mais aussi la chute de 98. Comme beaucoup, j’ai été partagé à chaque fois entre les considérations fondamentales et techniques, les niveaux de valorisation qui semblaient attractifs mais qui ne l’étaient en fait pas vraiment.

Mais il y a quand même je trouve des dimensions clairement nouvelles dans cette crise, à commencer par la dimension spéculative et politique (quelle est la part de réels problèmes d’endettement, et la part spéculative - le résultat étant d’ailleurs le même : une hausse des taux, obligeant les états à réagir), mais aussi les écarts particulièrement importants de valorisation entre les deux côtés de l’atlantique, inédits à ma connaissance : on a d’un côté l’Europe avec des ratios de valorisations dignes de la crise de 2008/2009 (mais des sociétés souvent bien plus blindées de liquidités, et donc à même d’affronter plus sereinement un grippage du système financier), et de l’autre Wall Street finalement relativement proche de ses plus hauts, avec des niveaux de valorisation bien plus importants, et qui vient à peine d’éternuer ces dernières semaines (avec un retour déjà proche des 50% du repli).

Comment justifier pleinement de tels écarts, sachant que la bourse valorise avant tout des entreprises, qui sont de plus en plus internationales (en tout cas celles qui composent nos indices européens). Qu’est-ce qui pourrait pousser un investisseur lambda à privilégier aujourd’hui Wall Street à l’Europe sur la base des seuls niveaux de valorisation ? Rien, ou pas grand chose. Le problème serait-il donc l’euro par rapport au dollar ? Cet investisseur lambda craindrait-il un effondrement de l’euro et un éclatement de la zone euro ? Mais pourquoi alors l’euro se tient-il aussi bien face au dollar (même si dollar a des raisons aussi d’être faible).

J’ai comme l’impression que les secousses que nous avons depuis 10 ans correspondent à la fin programmée de l’hégémonie américaine, au profit d’une économie plus équilibrée mondialement, avec l’Europe d’un côté (dont la construction reste poussive mais constitue néanmoins à terme une réelle menace pour les US) et bien sûr les BRIC et autres émergents. Tous les moyens sont bons pour les américains pour tenter de conserver leur suprématie. Cela passe par une pression sur l’Europe, qui leur permet au passage de créer un rideau de fumée pour masquer leurs propres difficultés, à défaut de pouvoir réellement agir contre la Chine. La question étant de savoir comment tout ceci va se terminer. Le redémarrage pourrait en tout cas venir, comme en 2009, des pays émergents qui pourraient bien être tentés de mettre la main sur nos belles entreprises, tombées à des prix ridicules et bien tentants. Comment justifier que Google rachète Motorola, qui perd de l’argent, avec une prime de 60%, et penser que les cours actuels de belles valeurs européennes n’intéressent pas des sociétés blindées de cash ?


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#131 30/08/2011 21h34

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@Vincent
OK, merci, je n’avais pas été plus loin que la lecture de l’article.
Sinon concernant BNP, dans leur dernier rapport ils disent avoir provisionné la dette grecque pour les maturités inférieures à 2020 il me semble… bref en tout cas uniquement la moitié de la dette grecque qu’ils possèdent et ils ne l’ont pas fait par rapport à des prix de marché, mais "mark to model".

@mdelobel
Même interrogation sur les raisons pour lesquelles l’US surperforme autant l’Europe.
La devise est une raison c’est certain. Rapporté en USD, les perfs européennes sont moins impressionnantes. De même le SMI a longtemps été le pire performer YTD jusqu’à ce que le CHF se retourne alors que les boîtes étaient en bonne santé et délivraient des bénéfices. Le niveau des earnings peut expliquer également une partie. Mais cela semble difficile de justifier un tel écart qui dure depuis le rebond débuté en Mars 2009.

Dernière modification par Simplebooker (02/09/2011 08h11)


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#132 30/08/2011 22h26

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Simplebooker a écrit :

L’autre sur la recherche du point bas. Les commentaires peuvent être plus intéressants que l’article:
http://www.objectifeco.com/bourse/conse … -point-bas

Oui intéressants ces commentaires j’en reproduis deux :

"Le grand marché Bear de 73-74 n’a pas eu besoin de déflation pour sévir. Je pense plutôt à une récession sévère et longue suivie progressivement d’hyperinflation ce qui est tout aussi destructeur pour les marchés à la fois obligataires et actions.

Personnellement je partage votre annalyse. Il y a beaucoup d’argent en circulation. Trop. Je crois que la hausse des prix est une évidence. Mais également, malgré ce qu’on entend souvent, les salaires : http://www.insee.fr/fr/themes/table…

Et la boucle est bouclée."

Je suis vraiment sceptique sur la possibilité d’une inflation salariale susceptible d’amorcer une véritable boucle inflation-salaire. Quelles pourraient bien être les sources d’une telle inflation salariale en Europe dans les années à venir, là franchement je vois pas!

L’existence de SMIC, mimima conventionnels et autres mécanismes de ce que je nomme "indexation occulte" (et assymétrique!), ne changeront rien à la pression à la baisse de la rémunération du travail, il me semble. Puisque faute de pouvoir s’ajuster par les prix, il y a ajustement par les quantités (chômage, salariat précaire ou déguisé, etc.).

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#133 31/08/2011 14h56

Membre (2011)
Réputation :   15  

On dirait quelle remonte bien ces derniers temps…la 3250 les actions deviennent chères maintenant?
Sinon est ce toujours la cas ou le marché sur réagit à chaques nouvelles bonnes ou mauvaises (Bouygues aujourd’hui, ipsen hier) ou veolia/ Alcatel il y à peu? Tes chiffres sont bons +10/15% ils sont mauvais -10/-15%…ça pardonne pas

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#134 01/09/2011 11h46

Banni
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Moi, tout vendu (sauf Technofirst énorme big up à venir).
Je trouve les actions bon marché mais je pense que ça risque de baisser dans les semaines à venir, donc je préfère sortir du marché (notamment faillite Grèce même si c’est sûrement anticipé/provisionné/pricé partiellement).
J’espère donc racheter plus bas.

En attendant j’analyse un peu les SIIC pour voir sur laquelle/lesquelles je me placerai, mais dur dur de se décider dis donc.. Et dans le doute, pas d’achat. Si quelqu’un est dans les mêmes recherches, on peut s’entraider :-). J’aime bien immobilière Dassault, actifs de grande qualités, valo sous ANR, dette correcte.

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#135 05/09/2011 14h20

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Depuis vendredi, la rengaine continue : que faire ?  Je pense que la baisse va se poursuivre, alors patience… Mais comme certains d’entre-vous sans doute, ma capacité trimestrielle d’épargne baissera d’ici mi-novembre, avec la cascade habituelle IRPP, ISF, taxes foncières/locales et CSG… Essoré ensuite, je verrai bien comment réagir mais je reste spectateur d’ici-là !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#136 05/09/2011 14h53

Banni
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Job, la décision t’appartiens.
Si tu es quasi sur que la baisse va se poursuivre, vends, rachète plus bas (et au pire à ton prix de vente actuel..)
Perso j’observe et c’est tout, 90% liquide.

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#137 05/09/2011 16h22

Membre (2010)
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Pour ma part, je viens de moyenner à la baisse sur Total et d’acheter FDR (ma première SIIC !).

Ma réserve de cash est encore de 35% de mon portefeuille donc j’ai de quoi voir venir si la baisse continuait.

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#138 05/09/2011 20h32

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Les obligations françaises à 2.7%. L’état se finance donc gratuitement compte tenu de l’inflation.

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#139 05/09/2011 21h16

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JesterInvest a écrit :

Les obligations françaises à 2.7%. L’état se finance donc gratuitement compte tenu de l’inflation.

ça ça fait plaisir de l’entendre. Et j’irai plus loin : l’inflation n’étant en réalité pas à 2% mais vers 3%, l’Etat gagne de l’argent en empruntant à un taux réel négatif.

Par contre, comme il se doit, ce sont les épargnant qui voient leurs économies, garantes de leur future retraite (vu que les retraites par répartition vont baisser), fondrent au même taux! Ni répartition ni capitalisation, ainsi en a décidé le Souverain.

Cela étant, une nuance. L’état ne se finance gratos à 2,7% que si ses recettes fiscales et sociales progressent à un rythme supérieur, ce qui est le cas lorsqu’il y a de l’inflation mais uniquement si le volume de l’activité se maintient malgré cette inflation. Ce n’est pas l’inflation des prix qui paye le crédit mais celle des recettes. Or dans le contexte présent de budgets des ménages super-tendus associé à une rigidité des salaires à la hausse, je crois que toute inflation des prix débouchera sur une baisse des quantités, donc de l’activité.

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#140 05/09/2011 21h25

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placementapapa31 a écrit :

Et j’irai plus loin : l’inflation n’étant en réalité pas à 2% mais vers 3%, l’Etat gagne de l’argent en empruntant à un taux réel négatif.

Non. L’Etat emprunte, notamment, pour payer ses fonctionnaires. Et la progression des salaires des susnommés n’est pas sur un rythme de 3% l’an mais plutôt de l’ordre de 1%.


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#141 05/09/2011 21h44

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En tout cas sur les droits de mutations de l’immobilier parisien, c’est bien plus que l’inflation smile

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#142 05/09/2011 22h19

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Jean-Marc a écrit :

placementapapa31 a écrit :

Et j’irai plus loin : l’inflation n’étant en réalité pas à 2% mais vers 3%, l’Etat gagne de l’argent en empruntant à un taux réel négatif.

Non. L’Etat emprunte, notamment, pour payer ses fonctionnaires. Et la progression des salaires des susnommés n’est pas sur un rythme de 3% l’an mais plutôt de l’ordre de 1%.

Bien sûr, c’était juste une façon de parler, maladroite il est vrai, l’Etat de gagne pas d’argent en empruntant. Par contre il en prend aux épargnants-futurs retraités.

Cela dit, cette richesse captée auprès des épargnants va bien dans la poche de ceux qui reçoivent des prestations via l’endettement public. Il s’agit donc d’une redistribution. Est-elle économiquement efficace? J’en doute.

C’est sûr en tout cas que cet argent ne vas pas dans la poche des fonctionnaires : en tant qu’ancien fonctionnaire, je confirme les 1%!

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#143 05/09/2011 22h21

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JesterInvest a écrit :

En tout cas sur les droits de mutations de l’immobilier parisien, c’est bien plus que l’inflation smile

Et oui on n’y penses pas assez : la hausse de l’immobilier c’est plus de droits de mutation! C’est comme : plus haut est le prix à la pompe plus forte sont les rentrées de TIPP. Alors, quand on constate que le prix à la pompe est quasi au même prix qu’en 2008 avec le brut à 50% plus bas, si on sait que la consommation d’essence baisse structurellement, on se dit qu’il n’y a pas 36 moyen de maintenir les recettes de TIPP dans ce contexte, on comprend donc pourquoi les "vilains" pétroliers peuvent fixer les prix qu’ils veulent, puisqu’ils arrangent tout le monde…

Il y a tellement de biens, services et divers prélèvements qui sont plus que l’inflation depuis 10 ans!

Dernière modification par placementapapa31 (05/09/2011 22h28)

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#144 05/09/2011 23h01

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@placementapapa31 : 

Votre "plus haut est le prix à la pompe plus forte sont les rentrées de TIPP" est FAUX, car la TIPP a un montant fixe au litre (dépendant juste du produit : super, gasoil pour voiture, gazoil pour chauffage, etc.), indépendant du prix de vente du carburant.

source : Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques ? Wikipédia    (et bien d’autres…)

Par définition, l’inflation est une MOYENNE, de l’évolution des prix de différents types de biens et services (pondéré par les quantités acquises de chacun par un français "moyen"). Il est donc NORMAL que de nombreux biens et services  (pas loin de un sur deux sans doute…) augmentent plus que l’inflation.

L’état ne prend pas de l’argent qu’aux épargnants-futurs retraités. Il en prend à tous ceux qui en ont, en gagnent, ou en dépense une certaine quantité (selon des critères et barèmes qui sont parfois discutables). Il l’utilise pour financer les investissements et services dont tous profitent (parfois avec une "productivité" qu’on peut trouver discutable, mais qui s’améliore néanmoins régulièrement, pour autant que je puisse en juger comme citoyen), et pour redistribuer à ceux qui sont supposés en manquer le plus (selon des critères également discutables, mais qui dans 90% des cas ont du bon sens).

J’espère que vous ne m’en voudrez pas si j’ajoute qu’"en tant qu’ancien fonctionnaire" roll , vous pourriez sans doute mieux vous informer wink , et être prudent avant de reprendre certains arguments du café du commerce sans trop y réfléchir.
Même si je désapprouve de nombreuses décisions de ceux qui nous gouvernent, je suis conscient que leur tâche est très difficile et souvent ingrate, et les voir critiquer à tord (et parfois à travers) me fait réagir .

Dernière modification par GoodbyLenine (05/09/2011 23h29)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#145 05/09/2011 23h47

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GoodbyLenine a écrit :

Votre "plus haut est le prix à la pompe plus forte sont les rentrées de TIPP" est FAUX, car la TIPP a un montant fixe au litre (dépendant juste du produit : super, gasoil pour voiture, gazoil pour chauffage, etc.), indépendant du prix de vente du carburant.

source : Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques ? Wikipédia    (et bien d’autres…)

La TVA, par contre, profite elle de la hausse du prix des carburants…

GoodbyLenine a écrit :

J’espère que vous ne m’en voudrez pas si j’ajoute qu’"en tant qu’ancien fonctionnaire"  , vous pourriez sans doute mieux vous informer  , et être prudent avant de reprendre certains arguments du café du commerce sans trop y réfléchir.
Même si je désapprouve de nombreuses décisions de ceux qui nous gouvernent, je suis conscient que leur tâche est très difficile et souvent ingrate, et les voir critiquer à tord (et parfois à travers) me fait réagir .

Vous avez raison, il faut être précis. Mais, malheureusement l’exemple vient d’en haut. Nombreux sont les effets de manche, les discours populistes et les pertes de mémoire…

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#146 06/09/2011 00h58

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GoodbyLenine a écrit :

Votre "plus haut est le prix à la pompe plus forte sont les rentrées de TIPP" est FAUX, car la TIPP a un montant fixe au litre (dépendant juste du produit : super, gasoil pour voiture, gazoil pour chauffage, etc.), indépendant du prix de vente du carburant.

source : Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques ? Wikipédia    (et bien d’autres…

Autant pour moi, on apprend tous les jours et je suis justement sur ce forum pour ça. Quand on traque la manoeuvre souterraine, on prends le risque de commettre des erreurs.

Cela étant, je serais curieux de voir les modalités d’évolution annuelle de la TIPP, toute en valeur absolue qu’elle soit.

Quant à nos cher gestionnaires publics si compétents et soucieux d’intérêt général, pouvait-ils, avaient-ils le droit, d’ignorer et de laisser monter par exemple ceci : (faites le compte, ça fait bien les 1 million de logements manquants)



Programmant ainsi la catastrophe.

Dernière modification par placementapapa31 (06/09/2011 01h01)

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#147 06/09/2011 01h26

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GoodbyLenine a écrit :

L’état ne prend pas de l’argent qu’aux épargnants-futurs retraités. Il en prend à tous ceux qui en ont, en gagnent, ou en dépense une certaine quantité (selon des critères et barèmes qui sont parfois discutables). Il l’utilise pour financer les investissements et services dont tous profitent (parfois avec une "productivité" qu’on peut trouver discutable, mais qui s’améliore néanmoins régulièrement, pour autant que je puisse en juger comme citoyen), et pour redistribuer à ceux qui sont supposés en manquer le plus (selon des critères également discutables, mais qui dans 90% des cas ont du bon sens).

Il serait juste de prélever sur les épargnants comme sur d’autres une part justement calculée de leur revenu, c’est à dire de l’enrichissement réel procuré par leur épargne. Mais, quand l’épargne est rémunérée au mieux à 3% nominal net avec une inflation de 3%, l’enrichissement réel procuré au final est nul, et ne sont donc compensé ni la privation de consommation immédiate, ni rétribuée la participation à la création de valeur produite par l’investissement qu’a permis de financer la dite épargne. Il a un mot pour désigner cela : le vol.

Cela dit, pour rétribuer l’épargne en échange de sa participation à la création de valeur, il faudrait déjà que les "investissements" dans les obligations d’état donc dans la dette publique donc dans le financement de la redistribution en crée, de la valeur.

En matière de redistribution, on confond investissement productif créateur de valeur, et simple logistique consommatrice de valeur.

Dernière modification par placementapapa31 (06/09/2011 01h32)

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#148 06/09/2011 13h21

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Je ne crois pas a un retour a l’hyperinflation. Contrairement aux annees 70, les salaires ne sont pas indexes  sur l’inflation, ce qui devrait limiter les degats.

Par ailleurs, les rachats d’obligations par la BCE ne creent pas de monnaie car en parallele, des montants equivalents sont sterilises via des depots obligatoires aupres de la BCE. Ceci limite les risques meme si ce n’est pas la panacee.


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#149 06/09/2011 18h51

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Vincent a écrit :

Je ne crois pas a un retour a l’hyperinflation. Contrairement aux annees 70, les salaires ne sont pas indexes  sur l’inflation, ce qui devrait limiter les degats.

Vous pensez que les salaires étaient indexés sur l’inflation à cette époque? De quelle façon?

Je pensais que les salaires avaient suivi l’inflation à cause de la puissance syndicale encore forte. Mais c’est peut-être une idée fausse.

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#150 09/09/2011 16h27

Membre (2010)
Top 20 Dvpt perso.
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J’admire ceux d’entre-nous qui ont osé se replacer, à petite dose depuis cet été.
Les arguments sont toujours aussi sérieux (titre pas trop cher; rendement attrayant etc…)

Mais que pensez-vous des cours actuels ?
Et êtes-vous revenus à l’achat trop tôt ou pas ?


Ericsson…!  Qu'il entre !

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