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#851 04/05/2014 21h48

Membre (2011)
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Igorgonzola a écrit :

Le vieillissement de la population.

C’est un phénomène majeur qui impacte bien plus que juste l’économie.
Nous sommes dans une société qui refuse profondément la prise de risque, qui développe des systèmes de mutualisation (ou de collectivisation) des risques pour le moindre grain de poussière dans une vie qui ne doit plus réserver aucune surprise.
Cela se traduit par la hausse de la dépense sociale, avec les déficits majeurs de l’assurance chômage, vieillesse ou maladie.
Vous me direz c’est logique si la population vieillit que ça coûte plus cher. Mais il n’y a pas que cela, il y a aussi le RSA, la CMU, les intermittents, les régimes spéciaux etc. C’est bien de la collectivisation assortie d’un gaspillage monstrueux sous prétexte d’assurer la paix sociale.



Tout cela additionné (et j’en oublie), fait que les politiques promettent toujours plus, et trouvent un écho auprès d’une population vieillissante (besoin de sécurité, de conserver son patrimoine, la hiérarchie établie…), qui ne veut néanmoins pas affronter les jeunes générations (donc RSA, omniprésences des jeunes dans le débat politique), tout cela dans un contexte macro économique qui n’est plus celui des 30 glorieuses.

On peut se demander si la dépense publique est une conséquence ou une cause du vieillissement! wink

Dernière modification par placementapapa31 (04/05/2014 22h34)

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#852 06/05/2014 10h31

Membre (2013)
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Voici un article qui offre l’avantage d’une lecture décalée au prisme habituel 40 ans de « crise » : manipulation ou paresse intellectuelle ?


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#853 06/05/2014 11h20

Membre (2014)
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Si la France n’etait pas en crise/ decrochage, elle aurait un t% de chomage plus proche de 6-7% et surtout un role de modele a l’international. Hors, quels autres pays suivent aujourd’hui son modele? Les US, la Chine, l’Allemagne et qques autres offrent de vrais modeles socio-politiques et economiques avec leurs forces et leurs faiblesses respectives, pas la France. Le modele francais n’interesse guere que les Francais.

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#854 06/05/2014 13h13

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DDtee a écrit :

Voici un article qui offre l’avantage d’une lecture décalée au prisme habituel 40 ans de « crise » : manipulation ou paresse intellectuelle ?

Je n’ai pas lu l’article en détail (donc je ne juge pas) et me suis arrêté à la courbe d’évolution du PIB. Mais il me semble que la conclusion ne serait probablement pas la même si on traçait cette même courbe en PIB/habitant.

"La conclusion saute aux yeux : la France a décollé économiquement à la fin des années 60, et n’a pas cessé de s’envoler dans les années 70, 80, 90, 2000 et 2010."

Edition: quoique, une simple recherche google "PIB/habitant"…

Dernière modification par simplicitaire (06/05/2014 13h16)

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#855 06/05/2014 14h39

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Je n’ai jamais voulu laisser entendre que le modèle français faisait référence ou qu’il était économiquement vertueux mais juste proposer un angle de lecture moins négatif que celui dont on nous rabâche les oreilles à longueur de médias depuis des années…


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#856 06/05/2014 16h01

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Ok pour dire que les "40 années de crise" sont une ânerie.

Néanmoins l’article jongle entre les euros constants, et les euros courants, et entre le PIB nominal et le PIB/habitant pour faire valoir son point de vue.

Avec les mêmes données, et un postulat de départ différent, un auteur orienté de l’autre côté aurait prouvé exactement le contraire.

Tout ça pour en arriver à - on est sur rue89 quand même - cochons de capitalistes qui se sont mis 9/10 de la croissance dans les poches ne laissant que des miettes aux povres petits prolétaires…

Sauf que les entreprises se sont aussi des personnes, l’Etat aussi, la finance aussi. L’argent ne disparaît pas comme par enchantement.

Reste que sur les dix dernières années (en gros 2002-2013), la France a stagné, à grands renforts de milliards injectés en s’endettant. Et ça on ne peut pas vraiment y voir quelque chose de positif.

Et malheureusement, nous sommes dans un pays où il faut toucher le fond pour que les gens se bougent, donc il ne faut pas tempérer le constat si l’on espère un sursaut.

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#857 06/05/2014 16h22

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On peut certes reprocher à l’économie sa "financiarisation", le fait que la finance et l’argent tiennent une place de plus en plus importante dans la vie des gens. Mais il faut voir aussi que pour beaucoup, l’argent tend à devenir une fin plutôt qu’un moyen. On choisit le métier "qui rapporte le plus", pas celui "qui apporte la meilleure qualité de vie" en prenant en compte tous les arguments, financiers et non financiers.

De la même manière, le PIB/habitant ne témoigne pas de l’augmentation non financière de la qualité de vie depuis 1980 : routes et villes plus sûres (quoi qu’en disent les informations qui vendent de la peur), davantage de divertissements à bas coûts voire gratuits et… 11 jours de vacances supplémentaires par an (les RTT). Tout cela a eu un coût, et pour le couvrir l’industrie de la finance a massivement été appelée à la rescousse.

Cet argent n’a pas disparu, et en effet par omission d’informations on peut dire tout et n’importe quoi. On ne parle pas de l’épargne importante des français - gérée le plus souvent par les banques et assureurs, ce qui augmente leur importance dans la société.

Si je tape "patrimoine moyen des français" sur Google, j’ai deux réponses : 380 000 € et 429 000 €. Ca en fait un paquet de suppôts du Grand Capital dites-donc, n’en déplaise à certains politiciens, ou journalistes qui comptent des "miettes".

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#858 06/05/2014 18h48

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Derival a écrit :

routes et villes plus sûres (quoi qu’en disent les informations qui vendent de la peur), davantage de divertissements à bas coûts voire gratuits et… 11 jours de vacances supplémentaires par an (les RTT). Tout cela a eu un coût, et pour le couvrir l’industrie de la finance a massivement été appelée à la rescousse.

En effet, on ne parle guère de ça dans le discours public. Pourtant, la plupart des manuels d’économie un tant soit peu sérieux abordent la question du financement des déficits publics rendu possible seulement par la financiarisation, justement (depuis la dérèglementation des années 80).

J’ai lu ce document. Bien sûr, ce n’est qu’une ébauche, mais je suis quand-même surpris par le peu de place accordée au rôle du crédit dans la crise, en particulier dans les pays d’Europe (hors Allemagne). Alors, les bulles de crédit "à la Dalio" n’ont-elles donc aucune pertinence dans cette crise?

Dernière modification par placementapapa31 (06/05/2014 19h24)

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[+1]    #859 22/09/2014 11h08

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INTJ

Une infographie datant de 2013 mais plutôt bien faite.

Elle place les économistes français selon leur positionnement économique (rigueur/relance, libéral/interventionniste) :

Source : L’expansion

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#860 23/10/2014 11h15

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Le gouvernement Français n’a qu’à bien se tenir….

David Einhorn, célèbre investisseur pour avoir notamment shorté et contribuer à porter sur la place publique le cas Lehman Brothers, est très négatif sur la France.

Il recommande de shorter les OAT et pensent que, fondamentalement, nous sommes plus proches de la Grèce que de l’Allemagne.

Je ne suis pas spécialiste de macro mais quand un investisseur de sa trempe met le doigt là où cela fait mal, je suis interpellé…

Le buzz des Etats-Unis : une star de Wall Street parie sur l’effondrement de la France

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#861 23/10/2014 14h10

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Même si je n’accorde pas grande importance à tout ces gourous, je dois admettre que sur le fond, il n’a pas tort…le taux de nos obligations est ridiculement bas au regard du risque encouru. Si le gouvernement ne passe pas la deuxième rapidement, j’ai vraiment peur qu’à terme ça finisse très mal….et quand je vois une ex de Goldman Sachs (Nathalie Valla) qui affirme avoir liquidé ses assurances vie, ça m’inquiète encore plus !

J’aimerais que les personnes qui semblent vraiment être pointues dans de nombreux domaines (Goodbylenine, IH, parisien, Sergio800,…etc) m’expliquent si j’ai raison ou tort de m’inquiéter pour mes fonds euros détenus au sein de mes assurance vie. J’aimerais vraiment connaître leur avis à ce sujet ! Alors messieurs, si vous passez dans le coin, n’hésitez pas! smile

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#862 23/10/2014 14h32

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Pour commencer Franck71, vous pouvez déjà vous renseigner auprès de votre intermédiaire pour savoir exactement quelle est la composition de vos fonds €.

La plupart du temps, il s’agit d’un mix entre obligations souveraines, corporate, un peu d’immo et un tout petit peu d’actions.

Par exemple, au 31/12/2013, le fonds Eurossima de Generali n’était composé que d’un quart  d’obligations de l’Etat Français et assimilés (nous n’avons pas plus de détail)

http://www.generali.fr/sites/default/fi … 13.pdf.pdf

Cette part est ramenée à 12% dans le fonds netissima : http://www.generali.fr/sites/default/fi … 13.pdf.pdf

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[+1]    #863 23/10/2014 14h36

Membre (2010)
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c’est plus le risque systémique qui m’inquiète. Les épargnants prennent peur et veulent retirer leur argent d’un coup de leur assurance vie car plus aucune confiance dans le "support euro". L’effet boule de neige pourrait être terrible.

et j’ai également peur d’un scénario à la chypriote en France.

Ces 2 points m’inquiètent à moyen terme.

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#864 23/10/2014 17h44

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Concernant les fonds euros et la dette de la France, l’élément clé, c’est l’excédent des comptes courants de la zone euro: excédent plus taux nul de la BCE: pas de gros risque.
Par ailleurs, les taux sont surtout facialement faibles, n’oubliez pas que l’inflation est nulle, voire négative (surtout avec la baisse en cours du pétrole, pas encore arrivée à la pompe). Baisse du pétrole qui devrait bien aider l’économie l’an prochain.
J’ai des fonds euro, 20% de mon patrimoine financier, sans trop d’angoisse, sauf si crise de l’immobilier commercial.

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[+3]    #865 23/10/2014 18h11

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Je voudrais intervenir concernant la sous-discussion entre Roudoudou et GBL concernant la productivité/la gestion de la fonction publique (avec notamment l’exemple cité de APHP).

Et je voudrais dire à GBL qu’il n’imagine même pas A QUEL POINT Roudoudou, qui se base sur un témoignage assez direct, a - malheureusement - raison, et à quel point la question soulevée est centrale pour la discussion de cette file.

Pour ce qui me concerne, mon épouse a l’occasion de tourner dans bien des administrations / institutions publiques et de consulter divers dossiers en rapport avec ce dont nous parlons. Je suis contraint de rester vague naturellement.

Ce qu’elle me rapporte REGULIEREMENT est définitivement affligeant.

Même lorsque tout le monde sait que les demandes d’arrêt sont bidons, et cela est beaucoup plus fréquent que ce que l’on pourrait imaginer…, les Congés Longue Maladie, par exemple, sont systématiquement avalisés par les commissions ad hoc, sans que personne dans la hiérarchie ne prennent jamais la moindre responsabilité… (jamais ou quasiment jamais…)

Si je devais être moins discret, je donnerais des exemples qui feraient rire tout le monde. Mais en réalité, il n’y a vraiment pas de quoi rire, mais bien plutôt de pleurer pour tout contribuable ou/et citoyen disposant d’un minimum de moralité.

Un seul exemple de justification d’arrêt maladie : "en passant dans le couloir après manger, j’ai remarqué que mon supérieur ne m’a pas dit bonjour, j’ai été choquée, et suis tombée en dépression…"

Et ne croyez pas que cela soit si anecdotique…

Vous NE POUVEZ PAS imaginer à quel point l’irresponsabilité et l’(anti-)morale du non-travail est répandue et est devenue COMMUNE dans certaines administrations, à quel point la qualité des prestations publiques et leur productivité en sont obérées.

Ceci… bien sûr inversement proportionnel à ce que les agents concernés exigent… du "public", càd… des personnes… privées (physiques ou morales) lorsqu’ils sont en contact professionnel…

Dans beaucoup de services, particulièrement dans les collectivités locales, lorsqu’on travaille vraiment (càd par exemple quand on vient du privé et qu’on travaille JUSTE NORMALEMENT sans plus…), on se fait mal voir, et expliquer bien vite… qu’il faut se calmer un peu…

Tout ceci favorisé par DES syndicats (notamment les plus conservateurs) qui dans une belle surenchère font de la prise en charge des "risques psycho-sociaux" un argument de surenchère électorale pour les élections professionnelles.

Le tout mis en mayonnaise par ce que j’appelle désormais les "conservateurs de gauche", petits apparatchiks syndicaux notamment, ou aspirants apparatchiks, qui sont "pire" que les conservateurs de droite au final, parce que les premiers se pavanent sans cesse à la moindre occasion avec leur bonne conscience "sociale" (alors qu’en réalité ils sont les vrais fossoyeurs de la solidarité nationale - et notamment du consentement à l’impôt qui les fait vivre…)

Je vous assure que si les "risques psycho-sociaux" étaient pris en compte de la même manière dans le privé que dans le public, eh bien presque tout le secteur privé serait en arrêt maladie, je me demande même si ces gens ne seraient pas déjà enterrés en fait ! ! !

Vous trouverez cela sans doute outrancier. Malheureusement vous auriez tort.

Mon épouse et moi-même ne sommes pas du tout des néo-libéraux attardés… On est plutôt d’origine clairement "de gauche", moi-même je travaille dans la fonction publique, suis syndiqué, et même vaguement syndicaliste ;-o))

Je sais donc qu’il y a AUSSI plein de fonctionnaires qui travaillent correctement et qu’il conviendrait de ne point amalgamer avec les précédents !

Mais on ne peut plus cautionner certains discours… On ne peut vraiment plus avec ce qu’on voit tous les jours ou presque…

Et notre conviction a tous deux est faite, la mort dans l’âme, car cela ne correspond pas spécialement à notre idée d’origine : c’est 20 % (pour être TRES prudent…) des fonctionnaires au minimum qui sont en trop en moyenne càd que l’on pourrait congédier à court terme sans que cela ne nuise en rien - bien au contraire même ! - aux missions de service public.

Le poids qui leste financièrement (et autrement aussi) la France vient essentiellement de là, si l’on calcule un peu notamment…

L’irresponsabilité, l’addiction encore provisoirement possible à la dette publique [et la persistance à augmenter sans cesse les impôts ou à ponctionner par divers subterfuges] font qu’on ne veut pas résoudre - ni même entendre parler, ou si peu… - de ce genre de problème. Comme d’habitude on fera l’autruche. Et quand l’échéance viendra, ce sera terrible, forcément.

Ne comptez pas sur moi alors pour descendre dans la rue pour défendre indistinctement des emplois, certains utiles et d’autres absolument pas !…

Ce jour-là, tous les fonctionnaires, y compris ceux qui ont travaillé réglo voire plus, paieront les pots cassés. Ce jour-là le rôle d’un syndicat sera juste d’ESSAYER de peser pour  que les efforts et sacrifices soient répartis le moins mal et le plus intelligemment possible, mais il y aura une sacrée casse de toute manière. Vous verrez, les conservateurs de gauche se draperont encore dans leur bonne conscience pour crier à la casse d’un service public qu’en fait ils auront eux-mêmes sapé jour après jour pendant des décades…

Ma certitude est que rien ne pourra être réglé tant que la France n’aura pas été allégée d’une bonne part de ce poids qui la leste funestement. ça augure mal, je sais.

Je crains même qu’avant de régler pour de bon le problème, ou concommitament, on nous gratifie en plus d’un hold up à la chypriote…

Voilà, ce n’est pas du tout documenté (statistiquement etc) désolé, mais pourtant de mon expérience je tire cette intime et malheureuse conviction, donc je tenais à la dire.


N.B. (je sais il n’y a pas QUE des conservateurs à gauche lol)

Dernière modification par Desrives (23/10/2014 18h22)

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#866 23/10/2014 20h59

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Merci pour ce partage. On sent le vécu.

Cependant, et cela n’enlève rien à votre intervention, je crois qu’ici il faut distinguer 2 questions : la productivité, et la monnaie!

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#867 23/10/2014 22h00

Membre (2014)
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Merci Desrives pour ce témoignage.

J’ai également reçu le témoignage d’ancien salarié du privé embauché dans une collectivité qui a été "sommé de travailler moins car il donnait le mauvais exemple".

Petite anecdote, dans ma petite commune, le maire, pour un voyage en train à Paris, a fait commander un billet via une agence de voyages et envoyer la police municipale chercher le sésame.

L’an dernier j’avais rencontré un employé d’Air France qui bien volontiers reconnaissait les largesses de la compagnie et qu’en cas de problèmes "l’Etat payerait".

Un membre de la famille travaille chez GdF et là je ne vous raconte même pas, bref, on a tous des exemples à tous les échelons…

Hélas, vu la grève des pilotes, je me dis que la fonction publique va encore s’accrocher longtemps, les parlementaires les premiers.

Et pourtant je rejoins votre analyse: une gestion rigoureuse de l’argent public et du management offrirait des milliards de gains en efficacité et productivité, soit autant de dettes et impôts en moins, une meilleure compétitivité et plus d’emplois.

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[+1]    #868 23/10/2014 22h40

Membre (2014)
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Vu d’un oeil exterieur mais un peut avisé vu que ca fait maintenant 9 ans que j’ai commencé à travailler en Françe dans le semi-public comme dans le privé, je pense que le débat Français est trop centré sur les conflits public/privé, privilégiers/assistés/travailleurs et pas assez sur la seule "vraie" solution : créer des emplois.

Certe l’administration est mal gérée, il y’a des abus un peu partout, des syndicats qui sont ridicules, des status qui avantagent certains etc. etc. mais si soudain, toute la Françe est super bien gérée est ce que tous les problèmes seront réglés ?

Rationaliser complètement toutes les "grosses" entreprises et surtout, la plus grosse d’entre elle, l’Etat Français, concretement c’est mettre au chomage des millions et des millions de gens, directement et indirectement parce qu’il y’a aussi pas mal de monde qui "vit" de ce gaspillage, comme les employés de l’agence de voyage dans l’exemple précédent.

Concretement, je pense qu’on peut tabler au moins sur un chiffre du chomage qui double, voir triple, ce qui va provoquer des dégâts en chaine notamment a travers les impayés de loyer, des SDFs etc. etc.

S’il y’a pas des emplois qui sont créer dans le privé pour absorber ces chomeurs, il vaut peut être mieux qu’ils restent bien au chaud à l’état.

Le vrai problème de la Françe c’est ces sondages qui disent que 70% des jeunes rêvent de devenir fonctionnaires, que la majorité des Français pensent que les seuls chemins vers la fortune c’est la Française des Jeux ou une carrière de footballeurs ou les statistiques qui disent qu’en 2013 sur le canton de Genève, il y’a eut plus d’entreprise crée par les Français que par les Suisses, ce qui indique qu’il y’a pas beaucoup d’entrepreneurs potentiels et que ceux qui ont envie de monter une entreprise le font à l’étranger…

Après, il y’a certains signes que des choses bougent, je pense notamment au nouveau super incubateur de startup de Xavier Niel, aux auto-entrepreneurs, aux étudients-entrepreneurs au financement participatif des startup etc. etc.

Mais pour moi, en Françe comme en Suisse d’ailleurs, le problème c’est l’éducation qui a été calibrée pour produire des employés et des consomateurs dociles au lieu d’essayer de développer des vocations de créateurs d’entreprise, ca et la résistance au changement puisque tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faut que ca change, mais tout le monde est aussi d’accord pour que ce soit les autres qui commencent d’abord.

Si toute l’énergie gaspillée à comparer les status des uns et des autres, à exiger qu’on coupe dans les avantages des autres tout en défendant ses propres avantages sans compter celle utilisée pour se plaindre du fait que c’était mieux avant était investie dans la création et le développement du tissu économique Français, la Françe irait bien mieux.

Dernière modification par SwissInParis (24/10/2014 01h06)

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#869 23/10/2014 22h41

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franck71 a écrit :

Même si je n’accorde pas grande importance à tout ces gourous, je dois admettre que sur le fond, il n’a pas tort…le taux de nos obligations est ridiculement bas au regard du risque encouru. Si le gouvernement ne passe pas la deuxième rapidement, j’ai vraiment peur qu’à terme ça finisse très mal….et quand je vois une ex de Goldman Sachs (Nathalie Valla) qui affirme avoir liquidé ses assurances vie, ça m’inquiète encore plus !

J’aimerais que les personnes qui semblent vraiment être pointues dans de nombreux domaines (Goodbylenine, IH, parisien, Sergio800,…etc) m’expliquent si j’ai raison ou tort de m’inquiéter pour mes fonds euros détenus au sein de mes assurance vie. J’aimerais vraiment connaître leur avis à ce sujet ! Alors messieurs, si vous passez dans le coin, n’hésitez pas! smile

Nathalie Valla n’a pas dit qu’elle avait liquidé ses AV. Elle a juste dit qu’elle n’en avait pas.
J’imagine qu’elle a des investissements dont elle estime qu’ils ont de meilleures perspectives…..

Pour ma part, j’ai toujours des AV (enn majorité sur fond€uros). Je pense que les "alarmistes" exagèrent largement (les même prévoyaient l’hyper inflation il y a 3-4 ans, et plsu récemment la déflation, … un peu comme des girouettes),même si le risque nul n’existe pas. J’ai aussi (voire surtout) d’autres investissement que j’estime avec de meilleures perspectives, mais aussi plus de risques, et j’ai choisi de conserver des fonds €uros pour un montant conséquent.

Sur les autres sujets abordés, il me semble clair que la culture de management de pas mal d’organisations publiques pourrait significativement être améliorée (et ça concerne potentiellement TOUS les managers, qui doivent finir par se retrouver en position d’assumer leurs responsabilités, tous les aspects de leur responsabilité). Ce genre d’évolution ne passe pas forcément par un "grand soir", nécessite sans doute plus d’une génération, n’est pas facile à mener, et bien entendu est assez "pénible" pour une partie des personnels (ceux qui ont choisi le service public pour certaines raisons, ou qui se sont trop habitués à certaines pratiques). On a pu en voir un exemple en grandeur réel au sein de DGPT/France Télécom/Orange ces 20 dernières années (et j’en ai un peu été le témoin)….


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#870 24/10/2014 00h03

Membre (2011)
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Visiblement, le "French bashing" a carrément fait dans la désinformation, mais même si cette personne avait décidé de liquider son fond euros (qu’elle n’a pas) en quoi ca signifie qu’elle n’a pas confiance dans les fonds euros. Personnellement je vais, le mois prochain, fermer un fond euros ouvert il y a … 8 ans.
De même, je n’ai plus de sicav obligataire HY car je pense que les taux sont tellement bas qu’il n’y a plus rien à gratter, ca ne signifie pas que je pense que les faillites d’entreprises vont augmenter.

Ce qui me semble souhaitable, plutôt que de cracher continuellement sur la France, c’est de réfléchir à :
1-Pourquoi la zone euro est en récession ?
2-Pourquoi cette question est totalement exclue du débat national ?

Certes, il faut se poser des question sur les problèmes d’organisations en France dans les secteurs publiques et privés (je porte des lunettes …) mais croire que ca va relancer la zone euro …
Pire, si la fonction publique réalise des gains de productivité, comme l’a bien dit SwissàParis le chômage augmentera.

Et, même si par un coup de baguette magique nos problèmes étaient résolues (réduction du déficit sans que cela plombe l’économie ect) nous n’aurons pas de croissance seul. Alors, sauf à utiliser la méthode du suicide démographique, le chômage ne peut pas baisser sans croissance Européenne.

Dernière modification par yihk (24/10/2014 10h34)


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#871 24/10/2014 00h53

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placementapapa31 a écrit :

Merci pour ce partage. On sent le vécu.

Cependant, et cela n’enlève rien à votre intervention, je crois qu’ici il faut distinguer 2 questions : la productivité, et la monnaie!

Euh Placement PAPA, si vous partez du principe que la masse des fonctionnaires doit être conservée en l’état, alors oui le seul problème serait d’en augmenter la productivité… ;-o))

Mais moi je ne crois pas cela. Je pense que si la productivité (au sens quantitatif mais aussi de la pertinence des actions) est globalement insuffisante, et que le pays est trop gravement lesté de l’hypertrophie (globale) des fonctions publiques, alors conserver la même masse est une très mauvaise idée, car il s’agit d’une TRES mauvaise allocation des ressources ! ! !

Donc il est beaucoup plus simple (théoriquement, bien sûr !…) de se délester de la sous-masse des agents à productivité faible, nulle, ou négative (si, si je suis absolument persuadé que ça existe !).

Et là, les ressources auparavant utilisées pour financer à fonds perdus (c’est bien le terme) cette branche morte peuvent être allouées à des choses plus productives socialmeent et économiquement, que ce soit par la puissance publique ou plutôt par les acteurs privés…

Et moi je vois un rapport bien direct avec la monnaie : c’est que l’économie correspondante de la ponction par la puissance publique suffit amplement  à résoudre la question du déficit (je simplifie un peu naturellement au niveau macro), et cela a un rapport très direct avec la monnaie, n’est-ce pas ?

Bien entendu, cela reste une vision pour l’instant théorique car cela pose le problème de la faisabilité politique et des effets court-termistes…

Bien entendu aussi il vaudrait mieux adopter des démarches graduelles et se passer des illusions d’un quelconque grand soir à ce sujet ! Mais je reste assez persuadé que l’on fera sans doute l’autruche jusqu’au bout et que cela induira une impasse et des événements assez dramatiques.

A défaut de grand soir, nous risquons de connaître pas mal de petits matins blêmes au goût amer…

Ce n’est pas seulement que les "managers" du "public" doivent enfin assumer toutes leurs responsabilités… (ce qui est tout à fait juste) dont la première est d’ailleurs de motiver leur action d’abord par la poursuite de l’intérêt général et non de leurs petits intérêts personnels.

J’ai essayé de faire saisir que l’édifice était corrompu de plus en plus dans l’ensemble, et depuis sa base même, depuis le premier échelon déjà, par une "anti-morale" de plus en plus répandue qui s’oppose à toute notion de progrès, de remise en cause, d’effort, de positivité, de transparence.

L’argument de Swiss in Paris selon lequel les "improductifs" (faisons vite et simple…), il vaut mieux qu’ils restent au chaud au sein "de l’état" plutôt qu’ils arrivent en masse au chômage est assez recevable en principe. Je croyais aussi ainsi pendant un moment. Mais je crois que c’est fini maintenant. C’est vraiment le genre de LUXE qu’on ne peut PLUS se permettre désormais. Et par ailleurs tant qu’ils seront là l’administration ne sera juste pas réformable…

Et d’ailleurs, sans "politiser" d’aucune manière, je suis d’accord avec un truc qu’à dit Fillon il n’y a pas longtemps :

En substance : de pas tailler dans les surreffectifs, c’est mépriser les fonctionnaires quant à la qualité de leur fonction, et en leur prometre de plus des décades de salaire bas… (et je rajoute : inéluctablement de plus en plus bas - en termes réels…).

Je précise que je reste partisan personnellement d’un assez fort taux d’emploi public, et persuadé qu’une assez forte "socialisation" des moyens est nécessaire, et qu’il s’agit même potentiellement d’un vrai facteur de compétitivité… internationale !…

Un secteur public fort et pertinent, oui ! Mais pas un secteur public hypertrophié et avec une productivité marginale négative ! ça c’est presque de la prévarication…

Quand on voit qu’en pleine période de crise l’emploi dans les collectivités locales a continuer de croître, en l’absence de toute dévolution de mission supplémentaire, je dis : de qui se moque-t-on ?

Après, Swiss in Paris a 100 % raison de souligner que le problème est plus vaste que celui de la fonction publique. En effet il serait illusoire de penser que ce qui gangrène pour une bonne part l’administration n’aurait pas aussi quelques effets dans le reste de la société…

C’est pourquoi je souscris tout à fait à son constat. A défaut en tout pouvoir développer "chez tous" une mentalité d’entrepreneur, il faut au moins développer une mentalité de responsabilité et faire comprendre (à tous ceux qui le peuvent) qu’ils doivent arrêter de geindre et de se plaindre et SE PRENDRE EN CHARGE autant que possible…

Après il est très important selon moi que la société conserve et consolide un filet de sécurité et de solidarité consistant et fiable.

Mais, excusez-moi, ne pas confondre cela avec :
- permis de glander
- geindre et se victimiser en permanence
- aller s’abreuver dès que possible aux mamelles de l’état (c’est à dire au portefeuille du voisin qui lui travaille comme un fou pour payer la dette en ayant de moins en moins de sous…).

Je crains pour ma part que le filet de sécurité sera de plus en plus troué de toutes parts, conséquences des agissements des "détournements indûs de solidarité".

Je le regrette, et comme je viens clairement de ce camp, je dis "honte à la gauche", honte à elle vraiment de n’avoir su/voulu rien analyser à temps de tout cela, honte à elle d’avoir fait empirer la situation (embauches massives dans les collectivités, ruine du consentement à l’impôt, etc), honte à elle, pour son inaction, sa démagogie, ses agissements contradictoires. Pour cela elle va être balayée, et l’aura bien cherché.

Mais en face, n’aurons-nous pas la victoire de gens eux-aussi "impréparés" sur le fonds ?… (voire pire que impréparés…)

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[+1]    #872 24/10/2014 01h15

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yihk a écrit :

Ce qui me semble souhaitable, plutôt que de cracher continuellement sur la France, c’est de réfléchir à :
1-Pourquoi la zone euro est en récession ?
2-Pourquoi cette question est totalement exclue du débat national ?

Eh bien il en était (un peu) question lors de la campagne présidentielle, non ? Mais cela n’a pas duré beaucoup plus loin que le temps de la campagne…

Il y a quelques réminiscences ces temps-ci…

Mais quelle est notre crédibilité d’état en déficit depuis plus de trente ans et à peu près incapable d’améliorer sa situation pour faire la leçon aux autres et leur suggérer un changement de politique ?…

Ensuite il reste à démontrer qu’une "autre" politique produirait des effets positifs. Selon les dernières simulations il semble que même une "relance" en Allemagne profiterait très peu à la France… Il faudrait une action européenne massive et concertée. Alors, peut-être… Mais, outre que par notre situation nous ne sommes pas les meilleurs avocats de cela, ça reste quand même encore assez utopique.

Dans l’attente éventuelle de la mise en place d’une "autre politique", il aurait quand même bien fallu compter sur ses propres moyens et essayer d’en faire quelque chose… (d’autre que de "cracher" sur l’Allemagne, l’Europe, pour ensuite aller se présenter à Bruxelles tout penaud…)

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#873 24/10/2014 10h27

Membre (2011)
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Desrives a écrit :

Mais quelle est notre crédibilité d’état en déficit depuis plus de trente ans et à peu près incapable d’améliorer sa situation pour faire la leçon aux autres et leur suggérer un changement de politique ?…

Je ne vois pas en quoi le manque de "crédibilité budgétaire" depuis 40 ans (et non pas 30 comme c’était la mode de le dire en 2011) interdit de réfléchir sur la politique économique européenne ?
Seul les pays à l’équilibre ont droit à la parole ?
En quoi critiquer la politique européenne c’est "faire  la leçon" ; c’est l’Allemagne qui se permet de donner continuellement des leçons aux autres, et toute critique de l’Allemagne est virtuellement interdite puisqu’elle est taxée de germanophobie. (avez vous entendu les mots Francophobe, Lusophobe, Italophobe ect)
Plus généralement, le suffixe "phobe" est largement utilisé pour interdire toutes discutions.
Si vous critiquez les chasseurs vous étes immédiatement taxé de … "Tartarinophobe?" -)

Desrives a écrit :

Ensuite il reste à démontrer qu’une "autre" politique produirait des effets positifs. Selon les dernières simulations il semble que même une "relance" en Allemagne profiterait très peu à la France… Il faudrait une action européenne massive et concertée. Alors, peut-être…

Actuellement on fait exactement l’inverse avec le pacte européen de limitation des déficits.C’est cette "action massive et concertée" qui crée la récession et … les déficits.
Et entre une "relance" et la politique actuelle de freinage il y peut être un juste milieu.
Il est urgent d’arrêter cette politique stupide.

Desrives a écrit :

Mais, outre que par notre situation nous ne sommes pas les meilleurs avocats de cela, ça reste quand même encore assez utopique.

Dans l’attente éventuelle de la mise en place d’une "autre politique", il aurait quand même bien fallu compter sur ses propres moyens et essayer d’en faire quelque chose… (d’autre que de "cracher" sur l’Allemagne, l’Europe, pour ensuite aller se présenter à Bruxelles tout penaud…)

Toujours le pathos , ce moralisme qui interdit tout débat au nom d’une soit-disante supériorité morale du "nord d l’Europe" (en réalité l’Allemagne).

Parce que c’est bien d’avoir des créances et mal d’avoir des dettes ? peut il y avoir l’une sans l’autre, qui est le plus "coupable" celui qui prête ou celui qui emprunte ?
L’importance des déficits publiques n’a t elle pas son origine dans la trop grande épargne des ménages en France ?

Parce que c’est mal d’avoir des déficits commerciaux et bien d’avoir des excédents ? Sachant que la terre est ronde et que les pays producteurs de matière 1° sont forcément excédentaire, l’Europe doit être en déficit commercial, compensé par l’excédent de service (mais celui de la France est trop élevé).

Parce que c’est bien de faire des efforts sur les dépenses et mal de consommer ? Je n’ai pas d’enfants, suis je une référence morale face à mes amis qui ont des fins de mois laborieux (enfants en études supérieures).

L’Europe n’a pas un problème de dette mais de créance.

Certe l’économie politique descend des sciences morales et politiques mais le débat actuel est totalement obscurcit par le moralisme.


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#874 24/10/2014 11h30

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yihk a écrit :

L’importance des déficits publiques n’a t elle pas son origine dans la trop grande épargne des ménages en France ?

Je suis impatient d’avoir le détail du raisonnement qui a mené à cette conclusion.

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[+1]    #875 24/10/2014 12h18

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Igorgonzola a écrit :

yihk a écrit :

L’importance des déficits publiques n’a t elle pas son origine dans la trop grande épargne des ménages en France ?

Je suis impatient d’avoir le détail du raisonnement qui a mené à cette conclusion.

L’épargne des ménages, si elle n’est pas utilisé par les entreprises  pour investir (1) entraine une diminution de la demande globale (des ménages et des entreprises).
Donc, pour maintenir la demande globale, il faut qu’un autre agent consomme.
- Ca peut être l’extérieur, (3)
- Il ne reste plus que les institutions publiques qui doivent consommer plus qu’elles ne prélèvent par l’impôt sur les ménages et entreprises.

Si la situation s’améliore, les entreprises investissant plus que l’épargne des ménages, la demande globale doit être freiner(2) par l’état avec un excédent budgétaire.

Résumé superficiel du "stop and go" des 30 glorieuses

(1) c’est le cas en période de récession
(2) face au risque inflationniste
(3) Mais c’est comme emprunter la bande d’arrêt d’urgence dans un bouchon, si tout le monde fait pareil …


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