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#1 03/04/2014 13h19

Membre (2011)
Top 5 SIIC/REIT
Réputation :   334  

Ce portefeuille est un work in progress. Je me considère comme en formation perpétuelle : le portefeuille est voué à évoluer avec moi.

But du portefeuille à minima : générer un flux de dividendes suffisant pour en vivre, sans jamais devoir vendre d’actifs ou compter sur des plus-values. Ce flux devra se revaloriser à minima de 2% par an, objectif officiel d’inflation de la BCE.

Objectif réalisé : le montant des dividendes couvre le train de vie habituel. Dans un scénario pessimiste (en retenant moins de 50% des revalorisations historiques des actions le composant) le flux de dividendes augmenterait de 3% par an. 

 

RÉPARTITION DU PORTEFEUILLE AU 03/04/2014
 

~Consommation discrétionnaire (5,9%) :
    McDonald's Corp (USD)______________________3,3%
    Starbucks Corp (USD)_______________________2,5%
 
~Consommation de base (28,0%) :
    Unilever NV________________________________5,5%
    Coca-Cola Co/The (USD)_____________________ 5,3%
    Pernod Ricard SA___________________________ 3,9%
    Tesco PLC (GBP)____________________________3,3%
    Nestle SA (CHF)____________________________ 2,5%
    Kellogg Co (USD)___________________________ 2,1%
    Kraft Foods Group Inc (USD)________________    1,9%
    Lorillard Inc (USD)________________________    1,8%
    Campbell Soup Co (USD)_____________________ 1,5%
 
~Energie (12,9%) :
    Total SA___________________________________4,5%
    Enbridge Inc (USD)_________________________  3,1%
    Williams Cos Inc/The (USD)_________________    2,8%
    Kayne Anderson MLP Investment Co (USD)_____    2,5%
 
~Services financiers (4,6%) :
    Chubb Corp/The (USD)_______________________3,0%
    Citigroup Inc (USD)________________________   1,6%
 
~Santé (10,3%) :
    Sanofi_____________________________________3,5%
    Essilor International SA___________________        3,4%
    WellPoint Inc (USD)________________________    3,4%
 
~Industrie (2,0%) :
    CSX Corp (USD)_____________________________ 2,0%
 
~Matériaux de base :
n/a
 
~Technologie de l'information (3,5%) :
    Cisco Systems Inc (USD)____________________     3,5%
 
~Services de télécommunication :
n/a
 
~Services aux collectivités (1,8%) :
    Consolidated Edison Inc (USD)______________       1,8%
 
~Immobilier (31,1%) :
    Ventas Inc (USD)___________________________    4,1%
    Realty Income Corp (USD)___________________     4,1%
    WP Carey Inc (USD)_________________________   4,0%
    Chambers Street Properties (USD)___________        4,0%
    HCP Inc (USD)______________________________  3,9%
    American Realty Capital Properties Inc (___              3,3%
    Dundee International Real Estate Investm___           2,8%
    H&R Real Estate Investment Trust (CAD)_____         2,1%
    Corio NV___________________________________ 1,6%
    Cominar Real Estate Investment Trust (CA___           1,1%
 

Comparaison ci-dessous avec SPY (en vert). 7.48% versus 1.28%.



Quelques indications techniques gracieusement fournies par mon courtier (toujours SPY versus mon portefeuille).



Le surcroît de performance vient presque exclusivement de dérivés (puts & calls sur indices, actions, VIX etc). Je me considère comme un stock-picker à peine décent, par contre mon pourcentage de trades gagnants sur dérivés est très élevé. Intellectuellement, c’est le domaine dans lequel je me sens le plus à l’aise. Du 2 Janvier au 31 Mars, pour 100 euros de liquidités générées par le portefeuille,  86 venaient de positions débouclées sur dérivés. Parfois je me demande même si je ne devrais pas investir seulement en obligations et continuer à générer l’essentiel du cash par les dérivés de manière indépendante, ce serait sans doute plus favorable au niveau du calcul de la marge entre autre ! 

Regrets du trimestre :

- Je m’essaie à l’évaluation value par pure curiosité intellectuelle : j’ai laissé passer, en Février, le rebond de Strayer Education, passé de $33 à $49 en quelques jours alors que j’essayais encore de comprendre les catalyseurs du dossier. Moralité : la prochaine fois, dans le doute, j’achète au moins un call ou deux en attendant d’avoir fini mon analyse… Il y a quelques dossiers value sur le TSX en ce moment (particulièrement dans le domaine métaux précieux & matières premières, holdings etc) : à gérer plus finement, donc !

- Etre plus souple dans mes couvertures du portefeuille : Taleb m’a convaincu de l’intérêt d’avoir une assurance de manière continue, reste à gérer le coût de celle-ci de manière plus fine. Beaucoup de progrès à faire dans ce domaine !

- Ne pas avoir acheté plus de Lorillard avant que les rumeurs de rachat ne renchérisssent considérablement le dossier, idem pour Campbell Soup dont l’intérêt est essentiellement lié à un potentiel rachat.

Mots-clés : actions

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#2 18/04/2014 11h22

Membre (2011)
Top 5 SIIC/REIT
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Quelques achats :

- Dream : suite à un message de Sylvain je me suis repenché sur le dossier que je suivais de loin depuis le spin-off de Dundee Corp. Je trouve très sensée leur décision de regrouper leurs activités (promotion immobilière, asset manager, leurs REITs etc) de manière cohérente sous le nom de Dream, cela confortera leur marque et leur savoir-faire – tout en les distinguant de Dundee Corporation qui est associé au secteur très volatil des matières premières/métaux précieux. 
Je n’ai pris qu’une petite position lors d’une baisse des cours faisant suite à une augmentation de capital, à compléter ultérieurement si le cours baissait encore !

Dans les catalyseurs positifs : un contrat de gestion d’actifs avec ROI Capital, qui permet de leverager les structures d’asset manager déjà en place. Ce sera probablement un axe de croissance significatif et très rémunérateur.

Dans les inconnues, ce qui m’a fait hésiter depuis l’IPO : les réserves foncières conséquentes de Dream que je ne sais pas valoriser de manière fine. L’immobilier résidentiel canadien est en haut de cycle, une baisse du marché aurait des conséquences très négatives sur les projections de bénéfices 2016 et au-delà. A contrario, dans un scénario positif, ce serait un catalyseur majeur.

- FS Investment Corp : c’est un BDC existant depuis 2009, capitalisation de + de 4 milliards de dollars, acheté lors de l’IPO. En temps normal je me méfierais d’une IPO mais celle-ci se fait à un prix intéressant par rapport à la NAV, à leur historique d’augmentations de capital : un BDC avec 82% de ses actifs en senior loan devrait se traiter à moyen terme avec une prime sur la NAV, comme ses comparables. 

Historique de dividendes :



C’est une façon d’avoir une exposition au high yield dans mon portefeuille. Par ailleurs, j’ai fait d’excellentes performances avec des BDC comme MAIN dans le passé, et j’attends que passe le risque que fait peser la désindexation des BDC des indices Russell pour éventuellement reprendre des positions dans : MAIN, HTGC, ARCC.
Je pars du postulat que les nouvelles règles contraignent les banques US au niveau de certains types de crédit plus risqués. Cela devrait laisser un espace propre aux BDC. En même temps, la compétition est féroce actuellement pour produire du rendement, ce qui pousse certains managements comme celui de HTGC à renoncer prudemment à surenchérir – et d’autres comme celui de PSEC à sortir des sentiers battus (crédit automobile etc). Autrement dit : secteur en mutation, ce n’est pas du Kellogg’s, à surveiller attentivement.

- Calls LEAPS sur General Motors (GM), Catamaran (CTRX) et Sears Holdings (SHLD), les cours actuels me semblant injustifiés.

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#3 28/08/2014 17h56

Membre (2014)
Réputation :   119  

Nous ferez-vous l’honneur d’une mise à jour ? :-)
Au vu de vos interventions pertinentes sur les REITs, je suis curieux de savoir vos convictions actuelles.

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#4 28/08/2014 21h14

Membre (2011)
Top 5 SIIC/REIT
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Merci pour votre intérêt. Peut-être en fin d’année. Ou si l’inspiration me prend d’ici là…

J’ai réfléchi depuis l’impulsion initiale d’initier cette file et comme la majeure partie de mes mouvements se fait sur les options, ça demanderait un reporting tous les quelques jours, ce qui est trop chronophage. Par ailleurs, mon portefeuille a surtout pour but de générer un rendement stable et de servir de collatéral pour les dérivés – je ne sais pas si c’est souhaitable que quelqu’un le transpose, la stratégie (finalement très personnelle) se devant d’être appréhendée globalement pour avoir un sens.

Une brève mise à jour quand même, pour ne pas parler dans le vide :

- Achat de quelques BDCs : ARCC, FSC, FSFR, sur des fortes baisses (ils n’ont pas vocation à rester en portefeuille ad vitam aeternam) et TCPC lors de la dernière AK (belle boite!), doublement de ma ligne FSIC (ma plus grosse conviction en BDC : le management a confirmé ne pas prévoir d’AK ayant atteint la taille critique, tous les voyants sont au vert… pour du high yield évidemment).

- Achat de la preferred B de Thomson Reuters : indexée sur le bank prime rate canadien, c’est la couverture parfaite pour les positions en REIT canadiens qui pourraient souffrir d’une remontée des taux.

- Je commence à acheter de l’exchange-traded debt 7-10 ans de maturité : j’ai laissé trainer des ordres depuis quelques mois à des prix bas et certains ont été exécutés : 7% de YTM en moyenne, ça me va.

- En blue-chip, j’ai commencé timidement une ligne Verizon et une autre sur la holding Power Financial Corp. : à compléter sur une baisse de marché.

etc.

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[+3]    #5 03/09/2014 14h49

Membre (2011)
Top 5 SIIC/REIT
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Comme il semble y avoir un intérêt croissant pour l’usage des options sur le forum, je me propose de partager quelques retours d’expérience.

Je précise d’emblée que cela se fera sur la base totalement aribtraire de mon temps libre, de mes envies, et que je ne m’impose aucunement la transparence par ailleurs admirable d’IH dans ses reportings. My roof, my rules !

Il est bon de préciser que mon approche est moins mathématique ou quantitative que basée sur une  connaissance au moins acceptable des sous-jacents : les entreprises. Les „grecs“ sont consultés seulement de manière indicative et même pas de façon systématique dans le cas de positions simples. Je ne compte pas m’y référer dans les exemples à venir.

Règle #1 : maîtriser les connaissances de base sur les options. Sans ça, on court quand même le risque de perdre beaucoup d’argent… et ce n’est pas l’idée ! Ce site excellent (en anglais) est parfait pour une première approche de la question : Options Trading Explained - Free Online Guide to Trading Options

Règle #2 : investir sur ce qu’on connaît. Je ne sors que rarement de mon champs de compétence. Ce n’est pas, en général, celui des entreprise à fort beta, donc je gagne probablement moins d’argent qu’en allant sur des technos, biotechs, recoveries etc. Mais ça me permet de dormir tranquillement.

Règle #3 : greed is not good ! Toujours garder celà à l’esprit, dans toutes les déclinaisons possibles et se le répéter encore une fois pour bien faire…

Cash covered put & covered call

- Le sous-jacent est le REIT Chambers Street Properties (voir cette file : Chambers Street Properties : une REIT US à dividendes mensuels)
Ces options ont expirées sans valeur en Mars 2014.


Vente en amont de puts, strike 7.50 – cet engagement d’acheter des actions à 7.50 était couvert par du cash, des actifs, la marge de mon compte. Le seul risque était d’acheter des actions à un bon prix : le marché n’a pas voulu me faire cette faveur.
Vente en amont de calls, strike 10. Aucun risque puisque je n’avais vendu que quelques calls, tous couverts par mes actions CSG. Dans le cas où le titre aurait dépassé le prix de $10, j’aurais évidemment perdu tout l’upside restant.

Naked call & cash covered puts

- Le sous-jacent est Walgreen (WAG), entreprise dont j’ai été actionnaire de $30 à $60, avant de vendre (voir file : Walgreen : distribution de médicaments aux USA).
Le naked call est une pratique très risquée, à la perte potentiellement infinie. (Options Trading Explained - Free Online Guide to Trading Optionsnaked-call-writing.aspx) On s’engage à vendre des actions que l’on ne possède pas : il vaut mieux être sûr que le strike ne sera pas touché… mais comme il n’y a pas de certitude possible, c’est à utiliser avec une extrême modération.


Dans le cas de Walgreen, mon sentiment était que le prix de $75 était excessif et impliquait que la relocalisation de l’entreprise en Grande-Bretagne, sur des bases fiscales, se ferait sans heurts. Quand Walgreen y a renoncé sur pression politique, le titre a plongé de 18%.
J’ai pu racheter les naked calls échéance janvier 2015 avec un profit et vendre dans la foulée 2 cash covered puts échéance 2016 strike 45, position close avec un profit de 50% environ quelques jours plus tard. Pourquoi, en effet, garder ces puts encore 18 mois quand l’IV (implied volatility) avait baissé d’autant ? J’ai été excessivement prudent, un strike de $50 voir $55 aurait été bien plus rémunérateur.

Miser sur la volatilité d’un sous-jacent :

Le „long straddle“
(voir illustration).



On anticipe une augmentation de la volatilité (par exemple lors de la publication des trimestriels) mais on ne veut pas prendre de risque sur la direction (hausse ou baisse) : on achète donc un put et un call, et on espère que la volatilité sera suffisamment forte pour permettre un profit.
Les traders à l’approche majoritairement mathématique se focaliseront sur des entreprises à fort beta  - pour ma part je préfère m’intéresser à l’histoire derrière l’entreprise : essayer de trouver une entreprise dont les trimestriels sont susceptibles de surprendre, sans que ce soit déjà pricé dans les options.

3 exemples où la stratégie a été couronnée de succès : 

Rite Aid Corp


JP Morgan


Titan Machinery


2 exemples où la stratégie n’a pas été couronnée de succès : le mouvement fut trop modéré. Par ailleurs, tout dépend du moment de l’achat du put & du call : la volatilité, et donc le coût des options, augmente au fur et à mesure que l’on s’approche des trimestriels.

Fastenal


Bed Bath & Beyond


Plus d’exemples un autre jour!

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[+1]    #6 26/09/2014 09h24

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Un petit suivi sur FSIC (FS Investment Corp), le BDC dont je parlais lors de l’IPO en Avril dernier.

Le management a acheté pour plus de $8 millions d’actions depuis juillet, ce qui est significatif. Plus que 30% de dette à taux variable, le nombre de prêts senior first lien augmente lentement mais sûrement (+de 63%, 18% en second lien) et le management annonce l’intention de laisser retomber le leverage vers 0.7. A ce niveau, le dividende sera largement couvert sans devoir courir après des gros coupons (portfolio yield de 9.9% actuellement), ce qui place FSIC en position de force comparé à bien d’autres de ses collègues.
La volatilité actuelle sur le high yield va, par ailleurs, leur servir des opportunités d’investissement sur un plateau d’argent…
AMF : J’ai doublé ma position depuis Avril, short puts & calls.

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[+1]    #7 11/10/2014 13h23

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Quelques réflexions ce samedi matin : I / autour de la volatilité  II/ sur les BDCs

I /

Hier le VIX est passé au-dessus de 20, c’est la deuxième fois seulement en 2014.



L’implication de l’augmentation de l’IV (implied volatility) sur les options peut-être positif ou négatif, selon qu’on soit long ou short volatilité.

Concrètement, cela veut dire que les options se renchérissent. Si on est short, cela vient peser sur la marge : à titre d’exemple, le seul renchérissement de mes positions short en options sur ces derniers jours représente l’équivalent cash de 6 mois de dépenses. Il faut avoir prévu cela en amont, et même bien au-delà : en 2011 le VIX est presque monté à 50, je ne parle pas de 2009…

A contrario, cela présente aussi de magnifiques opportunités sur les positions longues : j’avais des calls Sears OTM échéance Janvier 2015 qui allaient selon toute vraisemblance expirer sans valeur. Mais par le simple fait de l’augmentation de la time value, j’ai pu les revendre avec un petit profit.

Quelles opportunités ?
- Vendre des puts maintenant sera significativement plus rémunérateur qu’il y a quelques semaines.
- Se placer sur calls sur des titres qui ont bien plongé et dont les fondamentaux sont solides. Pour éviter de payer trop cher de time-value du fait de l’IV, on préfèrera se placer sur des calls deep ITM (sur des actions à dividendes, si on prend un strike à -20%/-30%, on ne paiera quasiment rien en time value et l’effet de levier est toujours très conséquent).
 

II /

Les BDCs ont plongé de près de 15% depuis leurs plus hauts de 2014. Ce qui ne trompe pas : ARCC, la référence du secteur (pour avoir passé 2009 brillamment), s’achète sous sa book-value, ça n’était pas arrivé depuis 2 ans. D’autres BDCs moins conservateurs sont très largement sous leur book.

La volatilité sur le high yield et les spread à nouveaux plus importants permettent de répondre à la crainte première sur le secteur : les ratios de couverture des dividendes, qui étaient sous pression. Les prêteurs sont à nouveau en position de force, et ceux dont les coûts d’emprunt sont très bas (avec un bilan investment grade, comme ARCC, FSC, MAIN, HTGC, FSIC, PNNT etc) vont pouvoir en tirer profit. Les opportunités sur le marché secondaire seront aussi mises à profit par les meilleurs managements.

Un article qui parle du secteur non-investment grade et de la situation des BDCs en particulier : BDC Reporter | News and Views on the Business Development Company Industry

A titre personnel, je commence à placer des calls sur les plus solides. Surveillez aussi ceux qui, en cas de prix en deçà de la BV, annonceront des rachats d’actions !

Message édité par l’équipe de modération (Aujourd’hui 10h25) :
- correction de balises img

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#8 15/10/2014 00h57

Membre (2014)
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Merci pour le partage d’idées ; celle sur les call depp ITM m’inspire. Je ne connais rien aux BDC par contre, donc je passe mon chemin pour l’instant.

Etes-vous sous T-Reg ou sous Portfolio Margin ? Sous PM, je n’ai pas vu d’énormes fluctuations de marges ces derniers temps (je ne suis que depuis peu sous PM, donc je ne maîtrise pas tout).

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#9 15/10/2014 09h55

Membre (2011)
Top 5 SIIC/REIT
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Bonjour Namo.

Je suis sous PM. L’impact dépend fortement de ce que vous avez en portefeuille. Les options sont par définition sensibles à la volatilité, en bien sur des positions longues et en mal sur des positions courtes. Cela peut faire de belles montagnes russes en valorisation mark to market !

Acheter des calls deep ITM : „it trades like the stock“. Autrement dit, c’est une bonne façon de s’exposer à l’évolution d’une action en ne mettant, disons, qu’un tiers de la somme nécessaire à l’achat d’une position en actions. Il y aura un très léger surcoût (une prime, qui décroit plus on est ITM) et un seul risque : que l’action s’effondre et passe en dessous du strike, rendant l’option OTM et donc sans valeur à maturité (d’où l’importance d’être très prudent sur le choix du strike et, en cas d’évolution défavorable, de rouler une option AVANT que le sous-jacent ne s’approche du strike pour toujours maintenir une marge de sécurité).

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#10 15/10/2014 13h14

Membre (2014)
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Entendu : il est vrai que le m-to-m de mes puts (vendus) a chuté considérablement, donc la valeur liquidative et les fonds disponibles avec ; je croyais que chez vous la Maintenance Margin avait également beaucoup varié. Je crois que cette dernière est aussi sensible à la volatilité, mais dans une faible mesure seulement.

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#11 20/08/2015 19h39

Membre (2015)
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Bonjour Kapitall,
Super file, on ne peut plus intéressant !
Avec la tendance baissière actuelle et presque générale des Reits, nous serions sans doute nombreux à être intéressés de connaître l’évolution que vous avez donné à votre portefeuille.
Ceci au regard de votre grande expertise en la matière !
De bien entendu sans aucune obligation, il va sans dire…

En tous cas, bonne continuation !

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#12 02/06/2016 14h46

Membre (2011)
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Comme je ne souhaite pas dévoiler les positions de mon portefeuille, l’utilité de cette file peut sembler sujette à caution. J’y reviens néanmoins brièvement, plus d’un an et demie après le dernier message, pour dire deux choses qui pourront, je l’espère inspirer certains des lecteurs de ce forum :

1/ on ne répètera jamais assez à quelle point la psychologie joue un rôle déterminant dans la réussite à long terme en bourse. Et pour que celle-ci ne vous joue pas des tours, il est primordial de bien se connaitre, d’avoir défini une philosophie d’investissement qui vous convienne de par tous les contextes (marché haussier, baissier, étale etc).

Ben Carlson propose ici (10 Questions to Help Define Your Investment Philosophy) de se poser les questions suivantes :



Pliez-vous à l’exercice avec honnêteté, ce ne sera pas du temps perdu !

2 / le temps, et éventuellement l’argent, que vous investissez à vous former produira des résultats tangibles. Quelques années à lire les classiques, à avaler des rapports d’entreprise ou de fonds d’investissement, à identifier puis à devenir intimes avec les secteurs d’activités pour lesquels vous avez des affinités, ça finira par produire un process d’investissement parfaitement cohérent, qui débouchera à terme sur des résultats très satisfaisants.

Mon portefeuille progresse de 16,77% depuis le 1er Janvier (colonne avec le fond bleu, les autres benchmarks sont respectivement les benchmarks par défaut de IB, soit SP500, EFA et VT).



La surperformance de 1300 bp par rapport au SP500, qui justifie par ailleurs une gestion active, n’est rien d’autre que le fruit de ces journées de travail et de formation, parfois laborieuses. Mais le rendement de cet investissement en temps est incalculable…

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#13 02/06/2016 15h20

Membre (2011)
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ENTP

Avec tout le respect que je vous dois et l’admiration que je vous porte, je ne pense pas qu’il soit pertinent de juger de la sur performance d’un portefeuille sur une période aussi courte.

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#14 02/06/2016 15h38

Membre (2011)
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Excusez-moi, mais la performance est parfaitement accessoire à mon propos… que j’espère bien plus profond : j’ai juste cité ces chiffres pour ne pas parler « dans le vent ». C’était, par ailleurs, un message d’encouragement, j’apprécierais qu’il ne se transformera pas en énième polémique.

Si cela peut vous rassurer sur le caractère durable de la surperformance, j’avais déjà publié des chiffres sur une autre file, lors d’un débat sur la pertinence des 4% de withdrawal rate, vous les retrouverez certainement.

Mais encore une fois, tout cela est accessoire : j’aimerais juste que ce chiffre titille ceux qui auraient encore des doutes sur les vertus de faire un véritable travail approfondi de formation. Combien viennent ici en quête d’un tuyau ? D’un bon plan ? Achètent sans même comprendre le métier des entreprises ? Et perdront inévitablement de l’argent…

Dites-nous donc plutôt ce que vous pensez des 10 questions de Carlson !

Dernière modification par Kapitall (02/06/2016 15h38)

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#15 02/06/2016 16h07

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Merci Kapitall pour ce rappel. Je suis particulièrement d’accord sur ce point :

Kapitall a écrit :

2 / le temps, et éventuellement l’argent, que vous investissez à vous former produira des résultats tangibles.

Ce me rappelle la règle des 10 000 heures proposée par Anders Ericsson puis Malcolm Gladwell selon laquelle atteindre un niveau d’excellence dans un domaine nécessite une pratique de 10 000 heures. Tout le monde ne peut "investir" une telle somme de temps, mais je pense qu’on peut tous en retenir l’idée-force.

Attention tout de même à bien "cibler" son effort. Avec le web, on peut facilement confondre flâner et travailler.

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#16 02/06/2016 17h01

Membre (2011)
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ENTP

Je comprends votre point de vue et effectivement c’était pas le coeur du propos de votre poste et je comprends que vous puissiez encourager tout le monde à faire des efforts ! C’est une bonne idée.

Par contre, je pense que vous pourrez comprendre le miens. Je ne pense pas qu’on puisse "justifier" du stock picking simplement sur un benchmark de 5 mois. 

Justifier le stock picking est d’ailleurs quand on connait les statistiques très difficile. Pourtant, tout comme vous je le pratique smile

Mais je ne pense pas qu’on puisse laisser pensez que même au prix d’un certain travail, on puisse battre le marché, surtout en donnant un argument d’un suivi de 5 mois.

Mon propos est peut être un peu dur, mais je le suis car vous êtes un expert du forum que j’apprécie mais aussi parce que vous ne donnez pas votre portefeuille.

Ce deuxième point, qui est tout à fait votre droit, dilue encore plus l’intérêt de votre propos.

Faire +16% avec un portefeuille full REIT, un portefeuille très diversifié, un portefeuille 100% énergie ou un portefeuille très leveragé n’est pas du tout la même chose.

Au final, j’aurais préféré quelques cas concrets de vos derniers achats ou arbitrages.

Ici n’est pas le débat, mais je voulais juste un peu pondéré vos propos, auxquelles je crois par ailleurs, mais dont je ne voudrais pas laissez penser à tout le monde que battre le marché est facile. Par contre, tout comme vous, je m’y efforce et je vous rejoins sur le fait que la psychologie est importante.

Dernière modification par AleaJactaEst (02/06/2016 17h07)

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[+2]    #17 08/06/2016 10h52

Membre (2011)
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Permettez-moi de vous faire une réponse un peu large.

A mon sens, se référer au marché (ici, le SP500) est utile pour déterminer si une gestion active apporte de la valeur ajoutée. Une sous-performance significative et répétée sur de nombreuses années tendrait à suggérer qu’on ferait mieux de suivre le conseil de Warren Buffet : construire un portefeuille à base de 90% de SPY et 10% de bons du trésor à court terme (ou l’équivalent en euros) et ne plus s’en occuper.

J’apporte néanmoins une nuance : on pourrait aussi argumenter, comme Graham, que le marché n’est là que pour nous servir. Et pour un observateur avisé, il offre effectivement la possibilité de construire un portefeuille qui correspond assez exactement à nos aspirations. Le psychologie jouant une part prépondérante dans le succès ou l’échec à long-terme dans l’investissement, on pourrait argumenter que s’il est primordial de rester investi sur le long terme si on veut profiter de la création de richesses par le biais des entreprises cotées, il est tout aussi pertinent d’affiner l’approche en partant des spécificités de chaque individu.

Expliquons-nous : un jeune de 25 ans, sans capital notable, ne devrait en toute logique pas avoir le même portefeuille qu’une femme proche de la retraite disposant d’un capital conséquent et souhaitant en tirer des revenus réguliers et pérennes. Et même deux investisseurs aspirants rentiers n’auront pas les mêmes besoins selon leurs situations respectives : l’un devra investir dans des entreprises versant un dividende de 4% minimum pour pouvoir en vivre, l’autre plus riche pourra se permettre d’investir dans des sociétés ayant un rendement spot de 2% seulement. Il y a une myriade d’implications ici : en toute logique (mais il y a parfois des exceptions!), l’espérance de CAGR du flux de dividende du portefeuille à 4% sera significativement plus faible (peut-être 2 à 3%?) que celui du portefeuille à 2% (où on peut espérer un CAGR du double ou plus, et partant, une appréciation en capital très supérieure).

Le marché sert juste de repère : on peut très bien sous-performer légèrement en termes de total return mais en tirer des gains psychologiques tels (par exemple parce que vous avez construit un flux de revenu extrêmement solide et parfaitement prévisible, type dividend aristocrats) que cette sous-performance n’a aucune importance : votre portefeuille correspond à vos besoins en tant qu’individu et c’est le critère principal. A titre personnel, je m’interdis dorénavant de toucher aux énergies fossiles : question de psychologie (et ça pourrait me coûter de la performance à l’avenir mais ce critère est subordonné à la psychologie : je me sentirais trop mal à l’aise avec de telles entreprises).
A contrario, un portefeuille avec lequel vous n’êtes pas parfaitement à l’aise, maintenant mais aussi dans un scénario type black swan, c’est la garantie d’ennuis couteux à venir.

La question de la composition du portefeuille par rapport au SP500 est donc, à mon avis, assez largement secondaire : pour un expert dans un domaine particulier (disons un chercheur, à l’aise avec les enjeux des biotechs), ne pas tirer partie de son domaine de compétence en surpondérant un secteur qu’il connait bien serait une erreur : il faut toujours tirer partie de ses avantages compétitifs. C’est, in fine, en cas de résultats très médiocres sur une période prolongée et d’échec dans ses objectifs qu’un investisseur devrait en tirer les conclusions qui s’imposent et passer en investissement passif.

J’ai partagé et présenté quelques idées d’investissement sur le forum. Hasard ou pas, ce débat là ne m’intéressant pas, vous noterez qu’elles ont toutes surperformé leur indice de référence depuis ce partage (je suis actionnaire depuis plus longtemps que ces posts).  Reprenons-en quelques unes :

Armada Hoffler, un petit REIT au moat régional, au management très compétent et propriétaire d’un tiers du capital. Gros potentiel de croissance  :



Le meilleur management du secteur des Healthcare REITs, Ventas (qu’on pouvait acheter pour $47 il y a quelques mois, une occasion en or…) :



Une équipe extraordinairement talentueuse autour de Gordon DuGan : Gramercy Property Trust (/fusion avec CSG). Un des mieux positionnés à la fois pour de la croissance et en cas de hausse des taux d’intérêt :


Un utility presque 100% énergie renouvelable, avec 2 projets transformateurs, des catalyseurs, qui vont aboutir fin 2016 et 2017 : Northland Power.



Pour sélectionner ces investissements, il faut à la fois de l’analyse fondamentale, et bien connaitre leurs métiers, leurs projets, leur structure bilancielle, mais aussi avoir passé quelques années à s’intéresser aux personnes clefs du management (et là, c’est plus de l’art que de la science!).

Au-delà de ça, il faut toujours être curieux des situations spéciales, type merger arbitrage : récemment, Pfizer/Allergan. L’occasion d’abord de se positionner, vers Février et Mars, sur une big pharma très rentable et au dividende croissant, ayant de surcroit un aspect spéculatif (séparation en 2 ou 3 entités possible à l’horizon de quelques années - ce plan a peut-être été abandonné depuis annulation du merger). Puis la surréaction inévitable quand le merger a été annulé sur Allergan (situation très intéressante avec l’afflux de cash lié à la vente des génériques à Mylan etc).





J’avais parlé de ces opportunités sur le forum, à défaut d’un partage total (qui n’est pas à l’ordre du jour). Maintenant, je retourne à mes dossiers. Excellente journée à tous !

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[+1]    #18 26/06/2016 10h03

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C’est avec consternation et une grande tristesse que j’ai pris connaissance des résultats du vote au Royaume-Uni vendredi matin. Le monde actuel et mes contemporains, décidemment, ne cesseront jamais de me décevoir.

Le portefeuille a réagi de la façon suivante vendredi (sur l’image, SPX, EFA, VT et mon portefeuille en bleu) :



La bonne résilience tient à la surpondération des valeurs en $ US d’une part, de l’utilisation raisonnée de hedges d’autre part. Je suis satisfait de voir que même en cas d’explosion du Vix (+ 50% vendredi), les positions en dérivés répondent favorablement et selon mes projections.

J’ai été frustré vendredi matin de ne pas avoir accès à un marché permettant de négocier les options sur futures liées à la paire EUR-USD. Deutsche Bank était inaccessible ou sans liquidité sauf sur des strikes inintéressants, et Globex fermé. Agir directement sur les devises m’aurait obligé à matérialiser des plus-values importantes et donc de payer trop d’impôts pour que l’opération fasse du sens. Si quelqu’un ici a une suggestion pour avoir accès à ces options même à 7h du matin, heure française, je suis très intéressé !

Sur l’année, le portefeuille accroit légèrement sa surperformance vis à vis du SP500, désormais de  plus de 1450 bp.  (sur l’image, SPX, EFA, VT et mon portefeuille en bleu).



Je n’ai rien acheté vendredi, juste ajusté quelques positions en dérivés. Certaines financières commencent à m’intéresser aux cours actuels, même si je met quiconque au défi de pouvoir estimer les conséquences du Brexit sur les résultats de ces entreprises à l’horizon de quelques années.

Par ailleurs, je n’ai pas besoin d’accroître mon exposition aux actions : elle est bien calibrée actuellement et me permettra de profiter de toute remontée éventuelle des cours. Je fais donc la fine bouche et n’achèterai qu’en cas de baisse supplémentaire : margin of safety avant tout !

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[+3]    #19 01/07/2016 09h18

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De manière générale, j’essaie d’éviter de me baser sur des considérations macro dans ma démarche d’investissement. Surtout que, soyons francs, si je peux avoir un avis sur certaines choses, rien n’assure que mon analyse soit la bonne : c’est in fine l’Histoire qui tranche, et là c’est trop tard pour structurer un portefeuille.

Ce constat étant posé, je trouve que l’environnement actuel multiplie les anomalies.

L’environnement de taux, où certaines obligations souveraines à 30 ans (!) flirtent avec des taux négatifs, a de quoi interpeller. Conséquence, tout ce qui peut ressembler à un bond proxy en bourse s’arrache à tours de bras et cote à des multiples certes mathématiquement cohérents mais néanmoins dangereux. La surperformance massive des utilties (XLU) en bourse est régulièrement un signal avancé de choses désagréables à venir…

L’environnement législatif et politique, avec le Brexit notamment, est un trou noir : si on peut penser que les hommes et femmes de bonne volonté (il en reste, mais si peu!) essaieront de trouver une sortie par le haut à ce fiasco désolant, il serait téméraire d’exclure un accident et des conséquences néfastes en cascade. Ce feuilleton va nous tenir en haleine pendant des années… et il faudra peu de choses pour qu’on bascule dans la valse aux milliards de coûts supportés par les entreprises, pour s’adapter à toute nouvelle donne législative ou politique : ce ne sera bon pour personne.

Si on en croit The Economist, très factuel, ou Sorros (qui ces temps-ci a de nouveau revêtu les habits de Cassandre), très en verve, nous ne sommes pas au bout de nos surprises en ce qui concerne le shadow banking en Chine et l’effort brutal de deleveraging qu’il faudra y accomplir. Historiquement, ça s’est toujours fait dans la douleur (et avec pour conséquence une baisse conséquente des marchés actions - avec un risque de spillover).

La liste pourrait être longue mais je m’arrête là, c’est un exercice un peu vain : mieux vaut lire des rapports d’entreprise, toujours ! Et n’oublions pas l’adage anglo-saxon sur ce que fait la bourse : « to climb the wall of worry »! Rien de tout cela, après tout, ne permet de prédire si la bourse va monter ou baisser à l’horizon d’un an. Mais ignorer cette toile de fond, en particulier pour parfaire son allocation d’actifs, serait téméraire.

De manière plus terre à terre, les classes d’actifs que je connais très bien sont maintenant dans l’ensemble fort bien valorisées et ne présentent plus guère d’opportunités à l’achat immédiat. Les perspectives à moyen-terme des entreprises que j’ai en portefeuille sont néanmoins de bonne facture, d’autant que les cours actuels permettent à celles-ci de lever des capitaux à des coûts de plus en plus bas (le WACC de O, par exemple, laisse songeur!).

Les quelques situations spéciales sur lesquelles je me suis placé me semblent toujours prometteuses. Mais comme toujours, le catalyseur se manifestera quand il le voudra bien !

A l’affut d’opportunités, j’applique actuellement une discipline aussi simple que stricte : l’entreprise doit dégager des FCF importants et récurrents, verser un dividende croissant, racheter ses actions et avoir un bilan impeccable avec assez de liquidités pour se passer de tout financement extérieur si une récession ou une crise devait se présenter. Des valeurs de ce type à des multiples raisonnables existent encore, notamment dans les secteurs IT & healthcare. Ce furent mes seuls achats lundi dernier, pour compléter des lignes existantes, pour un petit 0.5% de mon portefeuille car je compte préserver toute ma marge de manoeuvre pour des jours plus mouvementés.

Comme l’écrivait récemment Prem Watsa aux actionnaires de Fairfax, pour survivre à la crise de 1929, il fallait être pessimiste plusieurs années en amont. Je ne prédit rien, ce serait parfaitement inutile et présomptueux, mais si je devais m’avancer à faire un pari : les mois et années qui viennent seront volatils ! L’investisseur avisé se tiendra donc prêt pour pouvoir agir en toutes circonstances.

La performance au 30 Juin est de 19,73% (de gauche à droite, SPX, EFA, VT et mon portefeuille en bleu). La surperformance par rapport au SP500 s’accroit encore un peu, à plus de 1550 bp depuis le début de l’année.

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#20 30/07/2016 10h40

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Le mois de Juillet aura été assez actif, non par velléité d’action (il vaut mieux souvent ne rien faire!) mais parce que la remontée des cours m’aura fait diminuer ou sortir d’un certain nombre de positions pour ce qui est des dérivés / situations spéciales.

Pour la partie buy and hold, de loin la plus importante, les résultats déjà publiés sont de bonne facture. Aux cours actuels, je ne suis plus acheteur d’aucune des entreprises que j’ai en portefeuille, sauf une que je renforce occasionnellement, mais force est de constater que l’environnement actuel leur permet de faire croitre leurs résultats de manière satisfaisante et/ou qu’elles ont les moyens de faire progresser leurs dividendes. Je ferai le point à la fin de l’été mais mon objectif minimal modeste de 2% de revalorisation/an sera dépassé confortablement en 2016.

A ce stade, j’observe que les dossiers en apparence encore bon marché dans les secteurs que je connais suffisamment sont systématiquement des dossiers problématiques (management suspect, aucun pricing power, la décote sur book value est à prendre avec scepticisme etc.). Ils vont donc, après étude, dans la pile, « trop compliqué ».

Avec la volatilité au plancher, les cours à des niveaux qui sont cohérents avec l’environnement de taux mais qui me mettent mal à l’aise, je ne cherche plus à faire dans l’offensif. Au contraire, j’ai très largement hedgé le portefeuille. Cela pénalisera lourdement la performance si la bonne humeur ambiante devait se poursuivre mais me permettra de mieux dormir et… je n’oublie pas la maxime, attribuée à Rothschild ou Rockfeller selon les sources : « J’ai fait fortune en laissant les autres gagner de l’argent après moi ».

La performance du portefeuille à fin Juillet est de 27,01%, 1900bp de surperformance sur le SP500. 

Ci-dessous : SPX / EFA / VT / mon portefeuille.

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#21 30/07/2016 10h50

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Comment avez-vous hedgé votre portefeuille?


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#22 30/07/2016 11h14

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Vous me mettez dans l’embarras Jef56 : vous me replongez dans la relation conflictuelle que j’entretiens avec ce forum.

Vous êtes un intervenant constructif que je voudrais pouvoir aider mais, en vous répondant en détail, je donne aussi des informations précieuses à des intervenants qui, eux, sont tout ce que je déteste chez l’être humain contemporain. Et ça, c’est hors de question.

Donc je ne peux que vous répondre vaguement et vous demande de m’en excuser par avance : le hedge se fait par des stratégies simples ou complexes en options, au cas par cas, et par des stratégies long/short.

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#23 30/07/2016 11h49

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Je comprends votre réserve et vous remercie de votre réponse même succincte.

Personnellement j’interviens sur le forum à titre surtout égotiste et ne me formalise pas trop de certains comportements.
L’ensemble reste quand même une communauté de personnes très intéressantes dont vous faites partie.


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#24 30/07/2016 14h57

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Bonjour

@Jef56

"égotiste" ou "égoïste", ce qui n’est pas pareil …

Crdlt


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#25 30/07/2016 15h16

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En effet et je maintiens égotiste.


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