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#1 09/10/2014 11h44

Membre (2014)
Top 20 SIIC/REIT
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IH : ajout à la demande de la société

Homunity, le 30/12/2016 a écrit :

Homunity est à ce jour enregistrée à l’ORIAS en tant que Conseiller en Investissements Participatifs.
Dans ce cadre-là, elle propose exclusivement de participer au financement de programmes immobiliers.

L’investissement se fait donc dès 1 000€, et vous souscrivez à des obligations ayant un intérêt compris entre 8 et 10%. Le placement est quant à lui court terme : 12 à 24 mois.

-

Bonjour à tous,

En recevant les offres de se loger, je suis tombé sur une annonce un peu particulière (un appartement à… 5 000 euros). A 1ère vue, je me dis qu’ils avaient surement oublié un 0.

Donc en cliquant sur le lien, je vois qu’il s’agit non pas d’un appartement mais d’une part d’un appartement (un achat à plusieurs), commercialisé par la société homunity.

En faisant des recherches, il apparait que cela s’apparente à du crowdfunding locatif. La société est récente (le 11 septembre 2014), donc aucun recul pour en faire une bonne analyse.

Je me suis dis qu’il serait intéressant à l’avenir d’y jeter un coup d’oeil (dans une optique de diversification).

Cordialement.

Mots-clés : crowdfunding locatif, crowdfunding, immobilier

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#2 09/10/2014 12h09

Membre (2013)
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L’ambition annoncée est de parvenir à 5% de rendement avant imposition.
A ce taux de rémunération, qui reste à constater, ne vaut-il pas mieux se tourner vers SCPI/REITs..?


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#3 09/10/2014 12h41

Membre (2014)
Top 20 SIIC/REIT
Réputation :   131  

Pour l’instant oui, étant donné que les SCPI et REITs ont fait leur preuve…

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#4 09/10/2014 13h27

Modérateur (2010)
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Les SCPI qui font de l’immobilier résidentiel ont un rendement généralement bien moindre que 5%.
(=> ne pas comparer le rendement d’actifs qui ne sont pas vraiment comparables).

On peut aussi se demander pourquoi Homunity a choisi de ne pas être une SCPI, donc de ne pas suivre le cadre légal précis, éprouvé, ancien, et assez protecteur (même si de récentes évolutions ont eu lieu) qui va avec. C’est vrai qu’il y a sans doute plus de degrés de liberté pour les initiateurs du projet… mais au dépend de qui ? 
Se présenter comme "nouveau", quand les SCPI existent en France depuis 1/2 siècle, c’est fort de café !

Je n’ai pas passé 1 heure sur leur site, mais je n’y ai pas trouvé comment et combien la plate-forme se rémunérait. J’évite en général les services de quelqu’un dont je ne comprend pas comment il se rémunère.

Pour ma part, ces points, combinés avec le fait que je ne souhaite pas investir en immobilier d’habitation, suffisent pour que je cesse d’étudier ce dossier.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#5 10/10/2014 16h31

Membre (2014)
Réputation :   1  

Bonjour à toutes et à tous,

En tant que cofondateur de Homunity je me permets d’apporter quelques informations :

Nous sommes effectivement une jeune startup qui vient de se lancer en septembre.
Le modèle proposé existe déjà aux Etats Unis et au Royaume Uni, nous avons ainsi décidé de le développer en France.

Les remarques faites sur les SCPI sont tout à fait vraies. Mais ici ce n’est pas exactement la même chose:
Nous proposons à des particuliers de pouvoir investir dans un bien concret à partir de 5 000€. En opposition à une SCPI, vous choisissez exactement dans quel bien vous investissez.
Une SCPI propose généralement d’investir dans un « tout ». Ici, vous pouvez faire en quelque sorte votre SCPI sur mesure, en décidant d’investir dans un bien sur Toulouse, puis un autre sur Bordeaux mais de ne pas choisir d’investir dans un bien situé dans une ville X…

Concernant notre mode de rémunération, le voici (il est d’ailleurs indiqué sur notre site, lorsque vous télécharge le dossier présentant le bien.)

1)    En tant qu’apporteur d’affaires pour les agences immobilières partenaires, nous partageons avec elles la commission d’agence lors de l’achat du bien. Cela coûte pas plus cher à l’investisseur, c’est simplement l’agence immobilière qui accepte de partager sa commission avec Homunity.

2)    En tant que gérant de la SCI, nous percevons des honoraires de gestion sur les loyers perçus uniquement. (Perçus en amont des 5% net)

3)    Lors de la revente de votre part sur notre site, nous appliquons un taux de commission qui sera facturé à l’acheteur, comme pour toutes les transactions immobilières

Tous les deux jeunes diplômés nous serions ravis de discuter de ce modèle avec vous, donc si vous avez des questions n’hésitez pas.

Notre start-up démarre avec un bien sur Toulouse, mais nous serons d’ici la fin du mois présent sur Bordeaux. (Et bientôt d’autres villes nous espérons)

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#6 10/10/2014 16h44

Membre (2012)
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ENFP

ce n’est pas la même chose que les appartements en time share par hasard ?


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#7 10/10/2014 16h50

Membre (2012)
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ENFP

ça fait quand même une commission à l’achat + une commission à la revente, et je suppose l’obligation de passer par le site pour revendre sa part.
+ les risques inhérents la vacance, aux dégradations… et un cadre fiscal qui est peut être moins avantageux que la scpi

Y a t-il aussi 1 délai de détention ?


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#8 10/10/2014 17h07

Membre (2010)
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@tikitoi time share est plutôt la notion de partage de l’occupation d’un bien
par exemple tu achètes 1/52eme d’un bien et tu peux l’utiliser comme tu veux 1/52 du temps
soit 1 semaine par an

ici si j’ai bien compris
si tu achètes 1/52 d’appart tu reçoit 1/52 des loyer et tu payes 1/52 des taxes

par contre
je n’ai pas compris
- légalement je suis propriétaire de quoi (ie en SCI et SCPI j’ai des part et il y a des lois pour déterminer ce qui se passe) la c’est moyen clair qui peut vendre l’appart et quand ?
-Vous parlez d’être gérant de la SCI mais il existe une seule SCI globale ou une SCI par bien ?

- Il n’est pas spécifier le nombre de parts de l’appartement ni le prix global.
En mode consultation simple impossible de savoir si on achète l’appart au dessus ou au dessous du prix du marché

les charges ne sont pas indiquées, et le loyer attendu n’est pas non plus spécifié
on a donc un vague
"Touchez une rentabilité annuelle nette avant impôt de 5%"
Taux de rentabilité non contractuel
Donc la rentabilité attendu ne peut pas être calculée, ils devraient contacter l’éditeur de
rendementlocatif.com pour avoir un petit lien vers son site et donner des détails précis sur un "investissement"

Dernière modification par LordWolfy (13/10/2014 09h43)

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#9 10/10/2014 17h11

Membre (2014)
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tikitoi_CITATION a écrit :

ça fait quand même une commission à l’achat + une commission à la revente,

Si j’ai bien compris, pour la société oui, mais pas pour le particulier/l’acheteur qui, lui paie une seule fois (à l’achat). Non ?

Dernière modification par Jeff33 (10/10/2014 17h12)

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#10 13/10/2014 09h15

Membre (2014)
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Bonjour,

Pour apporter quelques éléments de réponses à vos questions Tikitoi :

1)    Effectivement, ce n’est pas du timeshare comme l’explique LordWolfy.

2)    A l’achat, vous ne supportez aucun coût en tant qu’investisseur, puisque c’est l’agence auprès de laquelle nous sélectionnons le bien qui accepte de diviser sa propre commission.
A la revente, vous n’êtes pas obligé de passer par notre plateforme. Aucune obligation de ce côté, et pour précision c’est l’acheteur, donc la personne entrante qui supporte les frais.

3)    Enfin, il n’y a pas de délai de détention. Si vous souhaitez revendre votre part au bout d’un mois cela est faisable. D’un point de vu investissement, ce n’est probablement pas pertinent, mais dans l’éventualité où vous avez besoin de liquidité c’est une solution.

LordWolfy merci pour vos réponses apportées, et voici des précisions :

C’est tout à fait ça : 1 bien = 1 SCI. En imaginant que le bien est composé de 10 parts, si vous achetez une part, alors vous détenez 10% de la SCI.

Pour revendre votre part, plusieurs solutions :

1)    Un associé de la SCI vous rachète votre part (droit de préemption)

2)    Vous revendez votre part à travers notre place de marché (ou bien votre entourage cela est tout à fait possible)

3)    Lors de chaque AG annuelle, si la majorité simple (50% + 1 voix)  souhaite revendre le bien, alors celui-ci est vendu et chacun touche sa part.

Pour l’ensemble des calculs, précisions, prix du bien, nombre de parts et autres, effectivement cela n’est pas indiqué en consultation simple. (A voir si nous devrions ajouter des informations à ce stade…étant une start-up ces choses ne sont pas figées…)

Si vous accédez au bien à travers votre compte, alors vous avez accès à toutes ces informations, ainsi qu’un dossier de 8 pages sur les ratios, les détails du bien, le fonctionnement de l’investissement…

et pour Jeff 33 :

Vous ne supportez pas de frais à la revente. Lors de l’achat, si vous achetiez un bien à travers une agence immobilière, un taux de commission serait inclut par l’agence.
Ici, l’agence inclut toujours ce même taux, mais au lieu d’en toucher la totalité, elle nous en reverse une partie. Cela ne vous coûte donc pas plus cher de passer par nous, que par une agence directement…

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#11 13/10/2014 10h20

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Bonjour,

J’ai du mal à comprendre en quoi réside la nouveauté. Vous proposez d’investir dans l’acquisition de biens locatifs via des parts de SCI en association avec d’autres investisseurs. C’est cette méthode précisément qui est à l’origine des SCPI. Celles-ci ont l’avantage d’être bien encadrées juridiquement et d’optimiser la fiscalité dans bien des cas. Le marché secondaire est déjà pour les SCPI semi-illiquide alors que pour vos SCI il sera quasi-illiquide (cad du pur OTC).

Vous redonnez de la liberté de choix mais compte tenu du cadre peu protecteur de votre business model, je doute que vous trouviez beaucoup d’investisseurs à 5% par an. Même à Toulouse, via des plateformes toulousaines, vous pouvez prêter à 10% sur de l’immobilier résidentiel (lymo, wiseed) sur du court/moyen terme et roller votre position avec un risque limité.

L’idée est pertinente mais doit se tourner vers des niches qui donnent plus de rendement ou un potentiel de pv important. N’ayant pas le cadre contraignant des SCPI et sachant qu’elle souffrent pour maintenir leur rendement, il faut les "ringardiser".

Pour votre activité, je vous conseille vivement d’avoir un agrément de CIP et une carte TI/GI avec RCP.

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#12 13/10/2014 11h13

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Bonjour,

Comme vous le précisez, à la différence d’une SCPI, il est ici possible de choisir exactement dans quel bien l’on souhaite investir.

Lymo et Wiseed proposent de financer un programme de promotion immobilière (ce qui est différent d’un investissement dans un bien immobilier concret), le rendement n’est pas le même, le risque non plus.

Dans notre cas, le rendement est de 5% net avant impôt mais il ne faut pas oublier la potentielle plus-value lors de la revente du bien ou d’une part.

Nous parlons d’un investissement dans un bien concret, à partir d’un montant forcément moins élevé que si l’on investissait seul, mais qui permet ainsi à plus de monde d’investir dans l’immobilier (ticket d’entrée plus faible), ou bien de diversifier ses investissements immobiliers.

Quant au fait de trouver des investisseurs, nous verrons bien, mais notre start-up a été créée il y a moins d’un mois et en 10  jours a réuni plus de la moitié des investisseurs nécessaires pour le premier bien.

(et ce concept a déjà été éprouvé au Royaume-Uni et autres pays…à nous d’y parvenir aussi)

Dernière modification par Quentinr (13/10/2014 11h14)

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#13 13/10/2014 11h14

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rapidement :

La rémunération (espérée) est en décalage avec les risques :

- jeune start up qui n’a pas fait ses preuves
- gestionnaires des SCI qui n’ont pas d’expérience dans la gestion locative (entre un excel et la réalité, il y a un monde)

De plus, à la revente, on revent des parts de SCI. Donc on subit une décode du fait de l’illiquidité. Contrairement aux SCPI cette illiquidité est accentué par le fait qu’une SCI = Un bien.

Faire une plateforme d’intermédiation c’est bien mais à condition que l’investisseur trouve un intérêt. Ici, le seul intérêt étant de diminuer le ticket d’entrée.

Avec un rendement visé de 5% hypothétique (voire un max) avant impôts, si on a un TMI de 30%, un PEL serait un meilleur investissement (pour rester dans la "pierre").

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[+1]    #14 13/10/2014 11h39

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Effectivement, nous sommes une jeune start-up qui n’a pas fait ses preuves… mais pour exister il faut bien commencer par le début…

Pour la partie gestion locative, nous avons testé notre modèle avant de nous lancer.

Etant jeune diplômé je suis tout à fait d’accord pour dire que l’expérience nous manque. J’espère que notre formation et notre apprentissage nous aidera à pallier ce manque.

L’idée de notre place de marché sur notre plateforme web est de palier à cette illiquidité. Augmenter ainsi la rencontre entre de potentiels vendeurs et acheteurs.

En diminuant notre ticket d’entrée vous pouvez aussi décider d’investir dans plusieurs biens, lisser votre risque et vous faire votre propre « SCPI sur mesure ».

Enfin pour le rendement, dans le marché de l’ancien, le nombre de transactions en 2013  était de 723 000 dont environ 15% dans le but de faire de l’investissement locatif. Ce chiffre montre bien qu’il y a un intérêt et une demande pour ce type d’investissement.

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[+1]    #15 13/10/2014 11h49

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Comme  d’autres ici et pour les mêmes raisons, je pense que c’est un investissement mauvais en terme de rapport rendement net d’impôt / risque / liquidité.

Je voudrais rajouter deux points :

- pour ceux qui seraient tentés de souscrire: essayer de financer vos parts de SCI par un crédit bancaire (comme avec une SCPI et pour doper votre rendement - a priori, comme c’est un placement immobilier, les charges "prudentielles" de la banque en terme de ratio de solvabilité Bâle II/III sont faibles, comme pour une SCPI, et donc la banque devrait vous consentir un taux très bas).
Si la banque refuse de vous prêter, posez-vous alors la question du pourquoi.

- aux dirigeants de cette start-up:

Si vous avez réellement l’intérêt de vos investisseurs à coeur, engagez-vous dès maintenant par écrit à mettre en rapport tous les associés d’une même SCI (moins de 20 personnes, puisque chacun a au moins 5%?). De cette manière, si un jour un associé veut vendre, il pourra contacter et espérer convaincre la majorité des associés de voter pour une vente du bien puis une liquidation de la SCI, évitant ainsi la décote qui frappera inévitablement la vente de 5% des parts de la SCI.

Plus important encore, pour vos premières SCI, cherchez vos associés parmi vos proches et visez le grand public uniquement quand vos premières SCI auront montré leur réussite et votre talent à dénicher des biens intéressants à prix relativement faibles et votre talent de gestionnaire.
Si vous visez directement le grand public alors que vous n’avez encore rien prouvé, vous n’attraperez dans vos filets que les financièrement incultes, probablement pour le plus grand malheur de ces deniers.

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#16 13/10/2014 12h54

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Le choix d’une SCI en sous-jacent est de plus problématique. Pas de possibilité de mettre en PEA les parts sociales  et de vendre le bien de la SCI sans dissolution de cette dernière.
Je partage l’avis de parisien, faites deux ou 3 tours en love money et posez-vous les bonnes questions.

Je pense personnellement que la pierre-papier sous sa forme actuelle (SCPI et SIIC) est en bout de course par l’excès de règlementation et d’intermédiation. En Angleterre et aux Etat-Unis, les sites participatifs real estate fleurissent et regorgent de dossiers attractifs. Il n’y a aucune raison que cela n’arrive pas en France mais il faut être disruptif.

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#17 13/10/2014 14h11

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Merci d’avoir échangé vos points de vue,

Certaines remarques telles que les « SCI de moins de 20 personnes » ou « les rapports entre les associés de ces SCI » trouveront réponses en visitant un peu plus profondément notre site. Nous espérons comme vous que ce modèle fleurira en France comme c’est le cas actuellement aux États-Unis ou encore au Royaume-Uni.

Quant à notre jeunesse nous nous en excusons d’avance, et restons néanmoins à votre disposition.

Quentin et Arnaud

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#18 13/10/2014 15h20

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Des investisseurs peu avertis, financièrement incultes, et achetant n’importe quoi (surtout quand le ticket est faible), on en trouve. Mais comment Homunity va les atteindre?

Les SCPI se vendent rarement en direct. Pour trouver des investisseurs/associés, les SCPI s’adressent à des intermédiaires, qu’il faut rémunérer. Je doute qu’il y ait beaucoup de ces intermédiaires qui aient envie de vendre votre produit.

En définitive, le succès de Homunity à court terme (le long terme, c’est autre chose) dépend aujourd’hui de votre capacité  de distribution en direct, c’est-à-dire de trouver et de convaincre ce genre d’investisseurs incultes grâce à votre seul site internet ou au bouche-à-oreille.

Et faites vite avant que la presse ne parle de votre concept, car je pense qu’elle en parlera plutôt négativement (votre faible expérience dans ce domaine, faible liquidité des parts, décote probable à la revente des parts à cause d’un marché secondaire qui a peu de chance de se développer beaucoup, impossibilité d’utiliser le levier du crédit pour espérer doper le rendement, frais pas si faibles que cela, fiscalité élevée sur les loyers, etc. cf. ci-dessous).

Par ailleurs, le schéma de simplicité totale que vous présentez aux investisseurs (envoyez-nous votre chèque au début, nous nous occuperons ensuite de tout et vous encaisserez des loyers) ne marche pas dans la vraie vie. De temps en temps, vous aurez besoin de demander aux investisseurs de remettre de l’argent au pot (ce qu’aucun n’appréciera, certains même refusant de verser, avec le risque de tout bloquer):
- gros travaux
- vacance locative, alors qu’il faudra continuer à payer les charges locatives et vos frais de gestion
puisque je doute que la SCI puisse financer tout cela par un crédit bancaire, surtout en cas de vacance.

Last but not least, être associé d’une SCI n’est pas anodin en terme de risque. Un associé est indéfiniment responsable des dettes de la SCI, actuelles ou futures, au prorata du nombre de parts détenues. Si vous dites loyalement au petit investisseur peu averti qu’il a ce risque portant sur un montant potentiellement illimité, va-t-il signer avec Homunity ou partir en courant?

Dernière modification par parisien (13/10/2014 20h45)

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#19 06/01/2015 13h28

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Bonjour,

J’ai découvert à travers ces articles :
Placer son épargne dans l’immobilier grâce au financement participatif  ? Paroles d?entrepreneurs
Homunity permet d’investir dans un bien immobilier avec un faible montant  ? Paroles d?entrepreneurs

Deux sites d’achat d’immobilier par crowdfunding: crowdimo.fr et homunity.fr

Si je prends cette fiche Le Crowdfunding immobilier par Crowdimo Invest (il faut inscrire pour la voir) :
Bureaux de la Société Générale
Ticket minimum : 1 000 €
Durée du projet : 8 ans
Montant recherché : 1 267 000 €
Rendement 5 %

Donc en suivant leur annonce, je peux espérer pour 10000€ investis, 500€ de rendement brut par an.
Puis à la revente du bien, reprendre mes 10000€ + la plus-value.

Sachant que le rendement n’est pas garanti et que rien ne garantit non plus que le prix de vente sera supérieur au prix de l’achat.

Que pensez-vous de ce genre d’affaire ?
Est-ce une bonne idée (possible) l’emprunter à la banque aux taux que nous connaissons pour les investir ?

Merci
Su

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#20 06/01/2015 13h41

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sujet déjà évoqué …

un journaliste n’est pas un investisseur. D’où la différence de perception.

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#21 06/01/2015 13h48

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suzuran a écrit :

Que pensez-vous de ce genre d’affaire ?

Illiquide, un peu risqué, peu rentable, difficile à fortement diversifier (1000€)…
Pas emballé du tout !
Même avec un taux d’imposition de 14%, 5% de rendement tombent à 3.5%
Et s’il y a moins-value, les impôts à payer sur les intérêts restent.

Ce placement n’est intéressant que si on envisage une plus-value… mais si c’est le cas, je pense qu’il y a d’autres supports immobiliers plus rémunérateurs.

Est-ce une bonne idée (possible) l’emprunter à la banque aux taux que nous connaissons pour les investir ?

Emprunter à combien ? 2.5% ? pour avoir du 3.5% et un risque de moins-value ?
Pourquoi pas, mais il faut aimer le risque peu rémunéré (et trouver une banque qui accepte, ce qui est encore moins gagné !)

Disons que si le marché n’était pas en phase de stabilisation/baisse, ça aurait pu être une bonne idée. Mais en l’état actuel, je préfère laisser passer une telle offre.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#22 06/01/2015 18h56

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c’est le manque de clarté de l’offre qui m’a poussé à vous poser la question.
merci pour vos réponses.

une autre question, j’ai cru comprendre que lymo.fr se démarque des autres.
le conseillez vous ?

Dernière modification par suzuran (06/01/2015 19h15)

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#23 24/06/2015 10h43

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Bonjour à tous,

Je me permets d’intervenir pour la première fois sur ce forum que je suis cependant régulièrement depuis un petit bout de temps !

M’intéressant au crowdfunding immobilier, je suis retombé sur ce sujet et une question m’interpelle : quid du cadre juridique d’un tel investissement en SCI?

S’agissant d’une société civile, l’affectio societatis est primordiale et est par ailleurs une cause de nullité si elle fait défaut. Autant, lors de la constitution, je veux bien croire qu’on puisse démontrer qu’elle soit présente, mais y croyez-vous vraiment dès lors que les parts seront revendues sur une market place à des investisseurs qui ne se connaitront même pas?

De même, qu’en est-il de la réglementation sur l’OPTF? Certes, vous ne préconstituez pas la société, ce qui vous permet de ne pas proposer publiquement des titres mais un bien qui, "au choix des acquéreurs", se regrouperont en SCI pour l’acquérir. Cependant, le fait que vous constituez et suivez (en qualité de gérant de surcroît?) toutes ces SCI et, vraisemblablement, en assurez le secrétariat juridique n’est-il pas en infraction avec toutes les contraintes réglementaires auxquelles doivent se soumettre les sociétés de gestion des SCPI? (parce que, en substance, c’est à ce résultat que nous parvenons)

Je raisonne en tant que juriste, bien que pas particulièrement rompu aux réglementations prudentielles, mais je m’étonne fortement de la régularité de tels montages au regard de mes connaissances élémentaires… Mais peut-être le principe se perd-il dans l’exception?

Vous remerciant sincèrement par avance de vos réponses,

C.

NB : J’espère que ces questions ont pu être sérieusement délimitées en amont car les conséquences de telles irrégularités seraient substantielles pour les investisseurs…

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#24 17/12/2015 17h28

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Bonjour à toutes et à tous,
Voici maintenant un peu plus d’un an que ce sujet concernant notre plateforme de crowdfunding immobilier a été lancé.

Je remercie tout d’abord l’auteur de ce forum, puisque grâce à lui, nous avons trouvé nos premiers investisseurs ici. Ensuite, je voudrais dresser un bilan de l’activité après maintenant 1 an d’existence :

Nous avons collecté en ligne un peu plus de 800 000€, permettant l’investissement dans 5 logements différents, ainsi qu’1 commerce, et plus précisément les murs d’une boutique de prêt à porter.
Les rendements perçus vont de 5 à 7% selon les types de projets. Actuellement, l’intégralité des biens investis sont loués, et nos investisseurs touchent leur rendement, conformément à ce qui était indiqué.
Le bilan de notre première année nous semble ainsi très positif.

Pour ce qui de l’année 2016, nous continuons notre développement, en proposant désormais à des investisseurs de financer les fonds propres de promoteurs à l’aide du financement participatif, dans le but d’obtenir un rendement annuel entre 8 et 10%. Vous pouvez retrouver l’ensemble de nos projets sur notre plateforme d’investissement.

A bientôt, l’équipe Homunity

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#25 29/06/2018 11h31

Membre (2013)
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Bonjour,

Je me permets de relancer la discussion, car il me semble qu’il y a eu pas mal d’évolutions depuis les premiers postes. J’ai eu d’ailleurs du mal à reconnaitre le produit au travers de ces premiers échanges …

Les différences que je perçois :
- Support d’investissement : Obligations
- Durée de placement : 24 à 48 mois
- Rendement avant impôts : 7 à 10%
- Société qui a 4 ans d’expérience maintenant

Si on rajoute à cela, la flat taxe, l’absence de frais et la facilité de souscription, je trouve que le produit commence à devenir intéressant (dans une logique de diversification bien sûr …).

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