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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

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#1 31/08/2014 15h55

Membre (2014)
Réputation :   187  

Bonjour,

J’analyse actuellement la possibilité de participer à la création d’une société sous franchise afin de développer mon patrimoine et faire cohabiter mon statut de salarié CDI sécurisé et une activité d’entrepreneur.

L’idée serait d’investir une partie de mes économies comme associé dans cette franchise de restauration et déléguer la gérance à un de mes associés. Ma participation à la gestion de cette activité pourrait être importante sur la phase de lancement (création de la structure, montage administratif, financier, recrutement, etc. /  environ 1 an). Ensuite la gestion du quotidien serait pilotée par l’associé gérant. Dans cette deuxième phase, ma participation se limiterait à un suivi et une gestion purement financière de la société.

Plusieurs intérêts :
- développer et diversifier mon patrimoine dans un la création d’un business (dans mon exemple : restauration)
- profiter de l’effet de levier (environ x 3) sur le capital apporté (au global l’affaire demande 200K d’apport & 600K d’emprunt)
- développer une expérience d’entrepreneur en participant à la gestion du business
- profiter des réductions d’impôts sur l’investissement dans les PME (mon IR en 2014 -> 11Keuros )
- en cas de succès de l’activité, pouvoir progressivement stopper mon travail de salarié pour me consacrer à mon business et monter de nouveaux projets

Des personnes ont-ils des expériences équivalentes (salarié + entrepreneur (franchisé ou pas ?))

Cette approche vous semble-elle réalisable ?

Merci pour votre retour,

Tanuky

Mots-clés : cumul, entrepreneur, franchise, salarié

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[+1]    #2 01/09/2014 08h04

Admin (2009)
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INTJ

Bonjour,

La principale problématique viendra du temps demandé par l’activité entrepreneuriale et des RDV qui auront lieu en pleine journée.

A moins de se dédoubler, j’ai du mal à imaginer un cumul d’une activité salarié 40 heures / semaine + le lancement d’un business en franchise d’1 M€. C’est juste irréaliste.

Je serais même étonné que le franchiseur vous laisse faire.

Comment envisagez-vous la répartition de vos deux activités ? Vous prendrez des congés ? Vous travaillerez la nuit ?

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#3 01/09/2014 08h27

Membre (2012)
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ESTJ

J’ai par le passé développé une activité en parrallèle de mon activité salarié
Je confirme le problème que j’ai rencontré: manque de temps


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#4 01/09/2014 09h26

Membre (2010)
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Bonjour,

il me semble IH, du temps où vous étiez consultant à temps plein, vous gériez également un ou plusieurs e commerce.
Est ce bien cela? Et si oui la aussi vous avez dû être confronté à un manque de temps et avez vous du réduire déjà votre cadence de consultant pour vous en occuper?

Merci

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[+2]    #5 01/09/2014 09h37

Admin (2009)
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INTJ

Je travaillais en temps masqué (et tous ceux que je connais qui ont eu une activité double font cela également).

Je faisais ce que mes collègues faisaient en 8 heures en seulement 4-6 heures, en allant à toute vitesse, ne prenant pas de pause-café, déjeunant en 30 min, etc. Les 2-4 heures restantes étaient consacrées à mes autres activités.

Mais ça n’est viable que pour des activités full internet. Car quand vous devez passez des coups de fil extérieurs, que vous déplacez à un RDV, ou qu’un fournisseur vous appelle, cela se voit/s’entend…

Sans compter qu’en sautant les pauses café, les discussions post-réunions, etc. vous vous isolez complètement ce qui est pénalisant en terme de carrière si vous êtes salarié.

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#6 01/09/2014 10h07

Membre (2014)
Réputation :   1  

Salut,

Tout comme investisseur heureux, je fais moins de pause et je bosse surtout la nuit. de 21h (le temps de profiter de mon fils … papa célibataire) jusqu’à minuit voire plus selon les échéances.
C’est un choix qu’il faut assumer et auquel il faut bien réfléchir. Les implications sont nombreuses et parfois dures à assumer.
Je conçois des sites internet et cette activité n’est pour moi qu’un appoint. Je passe environ 10h à 30h selon le site. Je peux faire des choix en proposant des dates de livraison en fonction de mes disponibilités. Dans ton cas ce n’est peut être pas possible…

Selon toi, As tu fait une estimation du temps que tu peux y passer? ainsi que la durée de ton implication?

Ludo

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#7 01/09/2014 21h55

Membre (2014)
Réputation :   187  

Merci pour vos retours.

Ma participation à ce business reste encore à définir mais l’idée est de me positionner comme associé passif qui apporte une partie des capitaux nécessaires et mon bon sens dans la gestion du business. Pour le montage de la société, je mobiliserai certainement une grande partie de mon temps libre (1h à 2h/jour) + des weekends pendant 6 mois/1 an + si nécessaire, quelques jours de congés. Dès que l’activité sera lancée, cela peut se limiter à quelques heures/semaine + réunions actionnaires pour suivre l’activité et développer mes compétences en gestion d’entreprise.

L’objectif du projet serait de pouvoir rentrer dans le monde de la création & gestion d’entreprise sans avoir à quitter mon poste actuel. En effet, risquer une partie de son patrimoine cumulé à la perte d’un travail sécurisé et bien payé (80Keuros brut/annuel) pour monter un premier business et dont je ne connais pas le métier me semble proche de l’inconscience…

Dans un second temps, si l’activité marche fort et que la gestion d’entreprise me plait véritablement, je pourrai alors m’investir pleinement dans cette activité (et arrêter mon travail actuel) en limitant le risque grâce à ce retour d’expérience.

Cette démarche progressive doit être partagée par bcp de salariés qui gardent une âme d’entrepreneur refoulée… Peu décident de tout plaquer pour un jour prendre le double risqué énoncé précédemment et beaucoup restent refoulés toute leur vie. Etant encore jeune, l’idée est de pouvoir rapidement être à mi-chemin…

L’alternative est de monter une structure dont j’ai déjà une bonne connaissance du secteur. Etant dans la vente de software BtoB haut de gamme, le secteur est niche, les développements très complexes et les opportunités de création limitées. 

Merci pour votre contribution,

Tanuky

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#8 01/09/2014 22h55

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J’identifie quelques autres risques dont il vous faudra aussi être conscient :
   - Votre contrat de travail est-il compatible avec ce projet ?  Bien souvent, un contrat de travail interdit une autre activité professionnelle, et pas seulement si l’autre activité est dans le même domaine.  (Soit vous obtenez un accord explicite de votre actuel employeur -éventuellement avec les aménagements qui vont avec-, soit vous prenez un risque…)
   - Votre implication et participation au jour le jour, forcément plus limitée que celle de votre/vos associés(s) qui seraient à plein temps sur ce projet risque de générer des tensions avec votre/vos associés.  (Il faut avoir très bien défini la répartition des rôles entre associés avant de se lancer, sinon un jour ou l’autre la relation peut se détériorer….).

Une possibilité dans votre cas pourrait être de prendre un congé sabbatique, le temps de monter cette activité. Mais ce n’est pas sans inconvénient aussi (le retour après le congé peut s’avérer plus ou moins compliqué, mais après tout ça ne doit pas être si différent d’un retour après un congé de paternité/maternité de longue durée).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#9 02/09/2014 11h12

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GoodbyLenine a écrit :

- Votre implication et participation au jour le jour, forcément plus limitée que celle de votre/vos associés(s) qui seraient à plein temps sur ce projet risque de générer des tensions avec votre/vos associés.  (Il faut avoir très bien défini la répartition des rôles entre associés avant de se lancer, sinon un jour ou l’autre la relation peut se détériorer….).

Clairement.

Je vais vous dire ce qui se va se passer si la boîte marche bien.

En année N+3, donc ce sera votre ami qui sera gérant et fera tout le boulot.

Se posera la question alors de la rémunération en salaire ou en dividende.

Si la trésorerie est versée majoritairement en dividende, vous toucherez quelque chose, bien que vous ne faites plus rien.

Si la trésorerie est versée majoritairement en salaire, c’est vous qui ne toucherez rien et votre ami qui touchera tout alors que vous aviez investi au départ.

Lui argumentera que cela fait 2 ans qu’il se crève pour rien gagner, vous vous argumenterez que vous avez mis au pot.

Moralité : il faudra trouver où placer le curseur entre la rémunération du gérant et les dividendes, et vous verrez que c’est le sujet n°1 de tension et de démotivation.

Tanuky a écrit :

L’objectif du projet serait de pouvoir rentrer dans le monde de la création & gestion d’entreprise sans avoir à quitter mon poste actuel. En effet, risquer une partie de son patrimoine cumulé à la perte d’un travail sécurisé et bien payé (80Keuros brut/annuel) pour monter un premier business et dont je ne connais pas le métier me semble proche de l’inconscience…

Pourquoi ne pas simplement investir en bourse ?

C’est fait pour cela… Vous avez parfaitement le profil en plus (cf. livre rentier).

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#10 02/09/2014 17h21

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Vous recommanderiez dans ce cas soit de créer et gérer seul le business soit d’abandonner l’idée de création?

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#11 02/09/2014 17h57

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Je recommanderais d’

GoodbyLenine a écrit :

avoir très bien défini la répartition des rôles entre associés avant de se lancer


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#12 02/09/2014 19h17

Membre (2014)
Réputation :   187  

Investir en bourse, c’est déjà ce que je fais avec une partie importante de mon patrimoine.
Il me manque simplement la gestion d’un business réel pour être pleinement satisfait et développer mes connaissances…

Je suis complètement en phase avec vous sur la bonne définition et réparation des rôles entre associés.
Dans le projet, nous serions 3 : 33% du capital chacun. 1 associé actif et gérant (avec salaire fixe quelque soit les résultats de la sociétés + évolution salaire avec inflation) et les deux autres associés passif avec une activité de salarié en //. Les bénéfices distribués 1/3 pour chaque associé. Le gérant aura donc sa part variable avec sa participation à 33%.
Hors de question d’avoir un gérant non actionnaire pour éviter les conflits d’intérêts…

Le projet est encore à ses préliminaires, je vous tiendrai informé des avancées…

Tanuky

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