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#1 16/07/2014 14h01

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bonjour,

Veuillez tout d’abord m’excuser si ce post n’est pas dans la bonne catégorie. Les modérateurs peuvent modifier l’emplacement s’ils le jugent nécessaire.

J’aime taquiner la plume et j’ai achevé récemment mon premier roman (le second est en route).

Désireux de me faire éditer, j’ai soumis mon ouvrage aux "grands éditeurs" ( Albin- Michel, Gallimard, Actes Sud, Flammarion, Plon) mais leur délai de réponse est d’environ quatre mois (quand ils répondent).

Dans l’attente je me suis adressé à de petits éditeurs, souvent régionaux, afin de "tester le marché".

Deux réponses positives aujourd’hui (ça fait toujours plaisir!) mais aussi une sérieuse déception.

Premier point: il ne m’est en aucun cas demandé de corriger mon texte. J’ai sans doute accouché de l’œuvre parfaite, mais je n’y crois guère (pas vous?). J’aurais apprécié un commentaire sur mon ouvrage, que celui ci soit agréable ou désagréable à lire, peu importe! La critique permet la progression et surtout de meilleures ventes il me semble.

Second point: La participation aux frais de maquette. 2 300 € chez l’un et 2 800 € chez l’autre. Je croyais naïvement que l’éditeur payait l’auteur mais c’est plutôt le contraire. Il faut donc payer pour être publié. Un peu comme payer pour se faire embaucher. Surprenant!
En contrepartie, il est vrai que la rémunération est attractive. De 30 à 35% du prix du livre HT, au lieu des 10, 12% habituels.

Bref, je reste dubitatif devant de telles propositions. Et je ne sais comment prendre la chose.

J’attends bien évidemment la réaction d’autres petits éditeurs que j’ai contactés mais je crains que cela ne soit du même acabit. En attendant les gros, mais pas avant octobre ou novembre et à la condition qu’ils veuillent bien répondre.

Qu’en pensez-vous?

IH a déjà publié mais y en a t il d’autres parmi vous qui ont publié romans, essais, poèmes ou autres? Comment cela s’est il passé? Auriez vous des adresses recommandables?

Petit calcul pour les amoureux de la calculatrice. Comptez un prix HT d’environ 10.50. Multipliez par 30% et vous obtenez environ 3.15 € de rémunération par livre vendu. Pour des frais de maquette de 2 300 €, cela nous fait un seuil de rentabilité à 730 ouvrages vendus (hors cotisations sociales et impôts). Pas évident sauf si l’éditeur fait bien son boulot mais ça, je l’ignore!

Merci.

Mafo

Dernière modification par mafo (16/07/2014 14h12)

Mots-clés : droits, maquette, roman, édition

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#2 16/07/2014 14h23

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Les "éditeurs" ne vous ont pas proposé de modifier votre manuscrit, car vous êtes tombé sur des margoulins.

Ce que vous décrivez revient à faire de l’auto-édition, mais avec un intermédiaire qui se greffe, ne sert à rien et en plus vous le payez !

2300 € pour les frais de maquette c’est juste du vol. En gros, il vous font payer le maquettage, l’impression et se prenne même une marge.

Bref, je reste dubitatif devant de telles propositions. Et je ne sais comment prendre la chose.

Et moi je suis dubitatif devant votre candeur !

Je vous la fais courte : on vous prend pour un gros PIGEON.

Lisez : Ecrire un livre : éditeur, support papier ou ebook ?

Une amie a envoyé un roman à plusieurs éditeurs majeurs, et ils ont tous répondu (négativement, mais ils répondent).

Attendez leur réponse et si elles sont toutes négatives, mettons votre roman sur Amazon et autres plates-formes au format ebook. Cela ne vous coûtera rien et vous permettra peut-être d’avoir un retour de lecteurs.

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#3 16/07/2014 14h37

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mafo a écrit :

Second point: La participation aux frais de maquette. 2 300 € chez l’un et 2 800 € chez l’autre. Je croyais naïvement que l’éditeur payait l’auteur mais c’est plutôt le contraire. Il faut donc payer pour être publié. Un peu comme payer pour se faire embaucher. Surprenant!
En contrepartie, il est vrai que la rémunération est attractive. De 30 à 35% du prix du livre HT, au lieu des 10, 12% habituels.

Bref, je reste dubitatif devant de telles propositions. Et je ne sais comment prendre la chose.

Vous avez raison d’être dubitatif. De mon point de vue c’est ni plus ni moins une arnaque.

Je n’ai aucune expérience en littérature mais ait été publié à plusieurs occasions dans des monographies (ouvrages art/photo) chez différents types d’éditeurs de Gallimard à des régionaux en passant par des musées et fondations… jamais je n’ai payé un cents pour être publié, alors que les frais de maquette sont bien supérieurs avec des iconographies.
Au contraire, à plusieurs reprises, j’ai pu négocier un avaloir (avance non remboursable sur commission).

Une rémunération aussi attractive est totalement anormale, à moins d’être extrêmement connu, et est aussi le signe distinctif des éditeurs d’arnaques. Le modèle est toujours le même, obtenir une somme suffisamment importante pour imprimer quelques exemplaires vite fait mal fait puis ne rien faire d’autre qu’empocher le solde.

Il convient de surveiller avant tout la distribution, c’est la plus grande difficulté de la profession et se qui nécessite la plus coûteuse logistique. Où les livres de ces éditeurs sont-ils présents ?

Un véritable éditeur, relit, corrige, guide, test auprès de lecteurs potentiels, fait des essais sur différentes couvertures/formats… c’est un vrai métier.

Je vous souhaite de tout coeur d’en rencontrer !


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#4 16/07/2014 14h52

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Effectivement, il y a de quoi être dubitatif.

Ayant dans les cartons après mes projets musicaux (mon premier album solo sort bientôt, youpi), l’écriture d’un roman, je me suis renseigné et, un éditeur devrait bien vous demander des corrections; sans relecture, votre roman n’est pas terminé et n’est pas vraiment "édité". Faire modifier un livre et le corriger coûte du temps et de l’argent, et de ce que j’ai pu comprendre, c’est là que les petits éditeurs essayent de rogner les marges. Ils se passent souvent du correcteur humain pour un correcteur informatique qui laisse passer bon nombres de coquilles… Ce qui me dérangerait plus que de payer pour un faire publier un manuscrit, c’est de payer pour faire publier un manuscrit truffé de parpaings et mal usiné.

En ce qui concerne la musique, j’en suis arrivé à tout financer moi-même et à publier à peu de frais pour mon amusement personnel. Internet a bien changé les choses et il existe aujourd’hui dans la musique des labels entièrement virtuels qui fournissent les albums en mp3, avec à côté de petites séries sur support "réel". Peu d’argent en jeu, ces labels sont en général tenus par des passionnés qui ne cherchent pas à gagner de l’argent. Peut-être l’équivalent existe pour les livres…

Un label musical ne signera que s’il peut vendre et faire cravacher le groupe qui enchainera concerts sur concerts; la plupart finissent rincés pour finalement pas grand-chose, j’en suis venu à la conclusion que je préférais rester tranquille à faire ce que je veux. Je pense que le parallèle avec les écrivains doit marcher, la maison d’édition doit faire cravacher ceux qui signent pour un résultat incertain, je ne suis pas sûr que ce soit une situation enviable.

Tout dépend de ce que vous voulez faire aussi, est-ce une passion dont vous voulez vivre, auquel cas, il vous faudra passer par une maison d’édition sérieuse ou juste un à-côté, auquel cas de l’édition alternative sera plus indiquée.

Bref, je n’y connais pas grand-chose mais vos retours m’intéresse, et si vous avez besoin d’une relecture, n’hésitez pas (enfin si votre livre ne fait pas 800 pages…).

Bien cordialement

Dernière modification par Wawawoum (16/07/2014 14h56)

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#5 16/07/2014 15h26

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Merci à vous trois.

@IH: non je ne suis pas candide. Sinon j’aurais signé dans le foulée et envoyé le chèque. mais je ne connais pas ce milieu-là, c’est tout.

@ Wawawoum. Non, pas 300 pages. Juste une centaine, c’est bien suffisant pour un premier roman. Pouvez vous m’en dire plus sur votre activité de musicien? j’ai longtemps fait de la musique en licence libre (entre 2000 et 2010) puis j’ai arrêté pour me consacrer à l’écriture.

@ DDtee: Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous sur la distribution. Editer et imprimer est une chose mais distribuer est primordial à mon sens.

Merci

Mafo

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#6 16/07/2014 18h17

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Disons que ce qu’on vous a proposé c’est de l’édition à compte d’auteur.

Les gros qui ne vous ont pas répondu à ce jour font de l’édition à compte d’éditeur

Etant donné que les éditeurs à compte d’auteur ne font aucun effort pour vous référencer et faire vendre vos livres (même si leurs brochures commerciales disent l’inverse), à l"heure où l’auto-édition est possible, l’édition à compte d’éditeur n’a effectivement plus aucun intérêt, comme cela a été souligné dans les messages précédents.

EDIT : je voulais écrire " l"heure où l’auto-édition est possible, l’édition à compte d’auteur n’a effectivement plus aucun intérêt" dans la phrase précédente. Mea Culpa car mon erreur d’inattention a engendré quelques mauvaises interprétations de mes propos dans les messages suivants.

Dernière modification par julien (17/07/2014 15h20)

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#7 16/07/2014 18h51

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julien a écrit :

à l"heure où l’auto-édition est possible, l’édition à compte d’éditeur n’a effectivement plus aucun intérêt, comme cela a été souligné dans les messages précédents.

Je ne partage pas cette opinion du tout et ce n’est surtout pas ce que j’ai voulu dire (non mais hein)

Si l’auto-édition a des forces : souplesse et rapidité de mise en oeuvre, part importante du chiffre d’affaire comme rémunération de l’auteur, liberté éditoriale de l’auteur…
L’édition à compte d’éditeur garde à mes yeux un certain nombre d’avantages : force de frappe des éditeurs significatifs en terme de distribution et de marketing (surtout pour la version papier), réseaux, connaissance du marché et conseil produit (j’englobe dans produit aussi la part de création)…
Ces atouts sont significatifs pour percer sur un marché du livre abondamment encombré nourrit, encore faut-il trouver de vrais éditeurs qui jouent le jeu du professionnalisme et du long terme.


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#8 16/07/2014 19h22

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julien a écrit :

Etant donné que les éditeurs à compte d’auteur ne font aucun effort pour vous référencer et faire vendre vos livres (même si leurs brochures commerciales disent l’inverse), à l"heure où l’auto-édition est possible, l’édition à compte d’éditeur n’a effectivement plus aucun intérêt, comme cela a été souligné dans les messages précédents.

Je pense que vous parliez de l’édition à compte d’auteur ?

Mafo, je vous conseille de chercher une communauté, si possible liée au genre de votre roman. Vous y trouverez beaucoup d’informations sur les éditeurs sérieux susceptibles d’être intéressés par ce genre, ainsi que de nombreux conseils sur les différentes phases de l’écriture et en particulier la fastidieuse mais indispensable passe de relecture (j’écris aussi, même si en stand-by actuellement, et je suis membre d’une communauté de ce type).

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#9 17/07/2014 13h26

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Bonjour

L’idée d’une communauté est intéressante mais encore faut il avoir un genre particulier.

Autant je peux l’imaginer pour de l’heroic-fantasy par exemple, autant je doute de trouver une communauté à laquelle rattacher mon bouquin.
Parce que ce bouquin n’est pas rattachable à quoi que ce soit, j’en ai bien peur.

merci du conseil.

mafo

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#10 17/07/2014 13h52

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J’ai tout de suite pensé à l’édition à compte d’auteur.Ce n’est pas une arnaque,c’est juste que l’éditeur se contente de faire une prestation:éditer le roman.

à votre charge d’en faire la promo de le faire circuler de le vendre et surtout de vous faire une réputation.

Vous pouvez toujours tenter de le faire lire à un critique littéraire(ou du moins à une ou des personnes ayant quelques compétences  pour juger votre travail).

C’est surement un peu plus compliqué de faire accrocher le public qu’avec la musique ou on peut séduire l’auditeur en quelques notes(que ce soit sur une scene dans la rue sur youtube ou sur une clé USB)

Vous pouvez tenter de passer par un site de crowdfunding pour trouver 2300 personnes qui investiront chacun un euro dans l’édition de votre projet.En échange vous leur faite bénéficier d’une remise d’1€ sur leur exemplaire:Il vous restera 2,15€ de marge par exemplaire(même si c’est un nanar) big_smile


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#11 17/07/2014 14h20

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J’aimerais bien qu’il suffise de quelques notes pour séduire un public en musique, ou avec un clip sur Youtube, mais la proportion de ceux qui réussissent est très faible, et ceux qui, en ne faisant pas grand-chose, gagnent de l’argent… n’existe pas. La réalité et l’envers du décor dont souvent décevants, et ce n’est pas en faisant ne serait-ce qu’un tube que vous gagnerez de l’argent. Il faut en enchainer plusieurs, et là, il y a beaucoup, beaucoup moins de monde. Bref, je ne pense pas que ce soit plus facile, je ne sais si c’est plus dur, mais je peux vous assurer que vu le nombre d’aspirants, les places sont chères.

Dans la musique et dans l’écriture, il faut également surfer la bonne vague, comme en témoigne l’affaire Maupassant où des éditeurs avaient pratiquement tous refusés le manuscrit, il n’avait même pas été pris dans un concours d’étudiants! La tendance est à la petite quantité récurrente, un livre de 100 pages par an, les séries simples à lire sur la plage et pas cher, à 3,99 $ le livre. Musso & Co, je ne suis pas sûr qu’ils fassent çà que pour le plaisir. Je ne critique pas, c’est comme çà. En musique, même combat, il faut du single qui passe bien en boite, Mozart aurait bien des problèmes à percer dans son style original.

Les communautés sont intéressantes, il doit bien y en avoir sans style particulier. Je vais essayer de regarder également.

@ Mafo: je vous envoies les liens de ma musique dès que j’ai mis çà en ligne, cette semaine je pense. Si vous voulez m’envoyer votre livre, c’est ok, 100 pages çà devrait être faisable.

Dernière modification par Wawawoum (17/07/2014 14h28)

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#12 17/07/2014 15h17

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@Ddte Effectivement je voulais dire "l’édition à compte d’auteur n’a plus d’intérêt" et non "l’édition à compte d’éditeur". Mon erreur d’inattention a troublé mon message…

@TheVoid Effectivement vous avez vu juste à ce sujet

Dernière modification par julien (17/07/2014 19h59)

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#13 17/07/2014 19h15

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Wawawoum a écrit :

J’aimerais bien qu’il suffise de quelques notes pour séduire un public en musique, ou avec un clip sur Youtube, mais la proportion de ceux qui réussissent est très faible, et ceux qui, en ne faisant pas grand-chose, gagnent de l’argent… n’existe pas. La réalité et l’envers du décor dont souvent décevants, et ce n’est pas en faisant ne serait-ce qu’un tube que vous gagnerez de l’argent. Il faut en enchainer plusieurs, et là, il y a beaucoup, beaucoup moins de monde. Bref, je ne pense pas que ce soit plus facile, je ne sais si c’est plus dur, mais je peux vous assurer que vu le nombre d’aspirants, les places sont chères.

Dans la musique et dans l’écriture, il faut également surfer la bonne vague, comme en témoigne l’affaire Maupassant où des éditeurs avaient pratiquement tous refusés le manuscrit, il n’avait même pas été pris dans un concours d’étudiants! La tendance est à la petite quantité récurrente, un livre de 100 pages par an, les séries simples à lire sur la plage et pas cher, à 3,99 $ le livre. Musso & Co, je ne suis pas sûr qu’ils fassent çà que pour le plaisir. Je ne critique pas, c’est comme çà. En musique, même combat, il faut du single qui passe bien en boite, Mozart aurait bien des problèmes à percer dans son style original.

Les communautés sont intéressantes, il doit bien y en avoir sans style particulier. Je vais essayer de regarder également.

@ Mafo: je vous envoies les liens de ma musique dès que j’ai mis çà en ligne, cette semaine je pense. Si vous voulez m’envoyer votre livre, c’est ok, 100 pages çà devrait être faisable.

J’ai dit séduire,je voulais dire attirer l’attention,accorcher.En 30 secondes on peut voir une réaction.Un livre,il faut le ire de bout en bout pour juger.

quoiqu’il en soit,ce n’est évidemment pas l’argent le moteur de la création


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#14 18/07/2014 03h08

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Pas d’accord non plus sur le fait de lire un livre jusqu’au bout. Dès les premières lignes de l’Étranger ou des Misérables, j’ai su que nous serions amis; dès les premiers lignes d’un Musso dont j’ai oublié le nom, j’ai su que nous ne le serions pas. Je dirais qu’à part dans les romans à suspens, la fin est accessoire, c’est une partie comme une autre, et le plaisir n’est pas dans la fin, mais dans le chemin. Enfin pour moi en tout cas.

Pour certains auteurs, je pense que si l’argent n’est pas le moteur en lui-même, il semblerait qu’il en soit le carburant. Que voulez-vous, les auteurs professionnels doivent bien manger et ne pas prendre l’aspect de l’argent dans l’ensemble de la création est illusoire; au cas par cas, c’est possible, si votre vie n’en dépend pas. L’absence totale de succès n’est pas facile à vivre non plus, les deux allant souvent de paire. Dans l’absolu, nous devrions tous faire ce dont nous avons envie sans nous soucier d’argent…. seulement voilà la réalité est dure…. pour les maçons comme pour les écrivains ou les musiciens.

@mafo: mon petit album en ligne ici: The man in the machine | Undress for success
Et mon ancien groupe, dont les enregistrements arrachent un peu, j’essayerai peut-être un jour de (re)masteriser tout ca, si j’ai assez d’argent: Battle Cattle

Dernière modification par Wawawoum (18/07/2014 04h14)

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#15 18/07/2014 09h57

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Bonjour,

Personnellement l’argent n’est pas ma motivation. tant mieux si mon bouquin est traduit en 25 langues et se vend à 10 millions d’exemplaires mais il faut arrêter de rêver!

Ecrire est avant tout pour moi un loisir, une sorte d’espace temps récréatif, une évasion hors du réel.
d’ailleurs si ce bouquin (et les autres) n’est pas publié, je n’en ferais pas une maladie.

La recherche d’un éditeur est aussi pour moi une façon de progresser, car j’attends de celui-ci qu’il me corrige, m’oriente et me permette de rectifier mes erreurs. Je préfère une lettre de refus argumentée qu’un accord donné vite fait sur le coin d’une table.

Durant dix ans, j’ai fait de la musique et pour moi il n’y a guère de différence entre l’écriture et la composition. Il s’agit non seulement de donner le meilleur de soi-même mais aussi de créer un Univers personnel original et facilement identifiable. les premières pages d’un livre sont les premiers accords d’un morceau: On doit tout de suite être capable de captiver l’attention, de livrer quelques promesses pour la suite. La mélodie et l’orchestration d’un côté, le style et la trame de l’autre.

Wawawoum: je vais regarder vos liens de plus près, sans doute dans la journée.

Mafo

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#16 18/07/2014 09h58

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Amazon risque de chambouler fortement les forces en présence dans le livre, avec l’intention de proposer un abonnement streaming Livres à volonté pour 7 ? par mois : la France peut-elle résister à Amazon ?
Dans ce domaine comme dans d’autres un glissement s’opère dans nos sociétés avec comme pivot le déplacement de la valeur contenu vers la valeur audience…


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#17 18/07/2014 11h56

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Amazon va "ravager" le monde de l’édition.

Pour la musique, le business alternatif, c’était les concerts. Mais pour les livres ?

Pour les auteurs, la main-mise des éditeurs sera remplacée par la main-mise d’Amazon, en étant toutefois plus ouverte.

Mais l’auteur qui ne controle pas sa distribution (avec son propre site Internet), et bien ce sera comme d’habitude : il ne gagnera rien pour son travail.

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#18 18/07/2014 12h47

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Dans un monde de l’édition dirigé par la distribution (une partie constituante de l’audience) la littérature différente (comme novatrice par exemple) voire exigeante, n’a qu’une chance infinitésimale de trouver un jour son lecteur.
Pensez vous qu’en lors temps des Rimbaud, Baudelaire ou Céline auraient pu y parvenir ?

Vous avez parfaitement raison IH, un forum comme le votre est un magnifique exemple d’audience alternative. Je crains par contre qu’en littérature ou dans certains autres domaines cela soit un peu plus compliqué…


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#19 24/07/2014 16h41

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Cet article aborde de manière ludique un certains nombre de biens consommés par les français par le biais d’un compteur en temps réel (statistiques annuelles rapportées à la seconde)

Consommation: ce que les Français dépensent en temps réel

Il permet de mesurer l’écart (important) entre consommation d’ebook et de livre papier.


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#20 24/07/2014 17h49

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oui
Aux USA, les ventes d’Ebook ont dépassé les ventes de livres de poche en 2013.
En France, le marché reste confidentiel (environ 1% des ventes)

Mafo

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