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Newsletter de l’IH #178

Comment identifier les placements douteux ou frauduleux ?

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

Toutes les newsletters envoyées depuis sa création en 2012 sont disponibles ici.


 

12 commentaires

Commentaire
1) Shagrath
30/10/2015
Comme toujours, excellente newsletter cher IH !
Elle est complète mais je souhaite par ce commentaire insister sur un point : la légèreté de certains CGPI (j'adore le I !). Pour ce faire je prendrai comme exemple mon expérience personnelle. Il y a une dizaine d'année avant de me former à l’univers des placements par de saines lectures (livres et ce forum !) j'ai cédé aux sirènes de ces produits « miracles »... rassuré par le fait qu'ils m’étaient proposés (je dirais maintenant revendus) par un CGPI qui m'avait mis en avant son diplôme (DESS de gestion de patrimoine), son indépendance garant de la qualité des produits proposés… le tout emballé dans une jolie charte... Résultat j'ai souscrit à des produits de défiscalisation en solaire outre-mer (Gesdom, Revel…) lassé que j’étais de voir des dizaines de milliers d’euros partir en fumée dans mon IRPP…

Résultat : cotisations RSI non prévues à payer, redressements fiscaux et au final la faillite des intervenants annulant les promesses (qui c’est bien connu n'engagent que ce ceux qui y croient) de rachat des parts…
Bref les euros sont partis en fumée d’une autre manière…

Le mieux c’est que l’année suivante ce même CGPI m’a proposé de l’Aristophil, du Solabios et du placement dans le vin… Ces trois produits ayant connus le même sort que mes placements en solaire d’outre-mer… Bref il n’y avait aucune sélection de produit mais comme très bien décrit dans la newsletter la volonté de refourguer les produits générant les plus juteuses commissions…
Fort heureusement je n’ai « failli » qu’une seule année… et plus une erreur coûte chère plus on retient la leçon !
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2) Francois
30/10/2015
Philippe,
Je nuancerai tes propos : il est possible de gagner de l'argent sur du vin, les œuvres d'art, les timbres, etc ....
Il ne faut généraliser je peux te trouver des personnes indélicates dans l'immobilier (dispositif madelin) dans les actions (investissements me ou fcpi )
Cependant ce qui faut regarder avec attention ce sont les sociétés qui vont te proposer des packages où ils vont s'occuper de tout (un peu comme des programmes madelin : ils achètent, gèrent, vendent ...)
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3) EricB
30/10/2015
Bonjour,

Bon article, qui invite à la réflexion et qui permet de prendre un peu de recul par rapport à toutes ces offres plus ou moins alléchantes et plus ou moins bien intentionnées que l'on peut nous proposer ici ou là...
Je l'ajouterai en lien à la file "Investissements douteux ou très risqués : ressources utiles".

Cordialement,

Eric
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4) Gedeon
31/10/2015
Super pragmatique pour surveiller soi même
Bravo philippe.

Je pense cependant que les terres rares ont de l avenir même si frais élèvès et marché spéculatif et qu il faut s assurer qu on achète pas de la farine ou du vrai papier avec actions des mines de terres rares.
Quel est le bon courtier?!
La bourse malgré sa volatilité permet d entrer et sortir facilement. Même si pas de garantie
.
Faire ses propres investissements immobiliers vaut mieux que scpi et pinel. A voir si biens en directs ou comme selon philippe
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5) Derival
31/10/2015
Les extraits d'e-mails de menace que vous avez reçu me laissent pantois... Il est de plus en plus interdit de s'exprimer ou de s'informer. En cas de procès, c'est probable que vous perdriez, qui plus est.

L'expérience de Shagrath montre aussi la réalité des "avantages fiscaux". Comme il n'y a pas de réduction d'impôt de 100 %, Shagrath aura finalement versé PLUS d'argent à l'Etat qu'il ne l'aurait fait avec son IRPP. Pour les entrepreneurs potentiels, je déconseille aussi fortement de faire appel aux aides "attrayantes" telles que OSEO, le statut JEI ou autres prêts BPI. Fuyez également le CIR comme la peste. Tous ces dispositifs finissent toujours par se retourner contre les TPE/PME, surtout parce que, souvent, elles n'ont pas les moyens de se défendre.

Enfin je ne peux m'empêcher de constater que les organismes de régulation, c'est toujours autant du grand art, cela pourrait en être exonéré d'ISF. On favorise toujours les gros malhonnêtes tout en empêchant les petits honnêtes de se lancer...
Réponse de Philippe
Philippe
31/10/2015
@Derival

Rapport à votre dernière phrase, je ne saurais mieux dire.

Pensons à ce bloggeur qui a pris 10 000 € d'amende pour des propos tenus sur son blog à propos de la Société Générale.

Tandis que de multiples délits d'initiés, pourtant patents, n'ont jamais été sanctionné.
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7) Thomz
01/11/2015
Newsletter explicite, didactique et ludique. Mille bravos Philippe pour votre courage face aux menaces des médiocres, et pour tout le travail fourni depuis si longtemps. Comme je l'ai toujours pensé, vous devriez être déclaré d'intérêt public.
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8) EricB
01/11/2015
Bonjour,

On pourrait ajouter à cette liste des "produits" annexes :
- Les pseudo-formations au trading, hors de prix ou totalement biaisées (on en voit de nombreuses concernant le Forex).
- Les "méthodes" ou "solutions" payantes vous promettant de vous faire gagner de l'argent.
- Certaines (pas toutes) lettres d'information payantes : en particulier celles qui sont censées, moyennant finances, vous proposer des recommandations d'investissements qui vont vous permettre d'atteindre des rendements très élevés.

Cordialement,

Eric
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9) OlivierC
02/11/2015
Encore félicitation pour le travail fourni et la résistance que vous menez face aux charlatans de la finance vous honore !
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10) Ckitof
03/11/2015
Bonsoir,
derival je m'interroge sur vos propos concernant oseo et bpi... Connaissez vous ces dispositifs pour les qualifier ainsi?
Ils représentent une vrai chance pour certains entrepreneurs, repreneurs car ils permettent de limiter la caution personnel des emprunteurs, donc de 'rassurer' les banques ( ou autres prêteurs), et ainsi à ces personnes d'obtenir des emprunts sans engager une caution personnel à hauteur de la totalité du prêt ou des prêts sollicités.
Ou y voyez vous un loup mis à part des frais relativement important mais exposé et prélevé lors de la mise en place.
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11) Derival
04/11/2015
Ckitof, entre autres "bévues" subies par les entrepreneurs avec lesquels j'ai été en contact, et utilisant ces dispositifs :

- prélèvements "sauvages" qui amputent gravement la trésorerie, ce que même les banques commerciales ne font pas ;

- statut JEI retiré à l'emporte-pièce, ce qui provoque un arriéré d'impôts à payer ;

- les entrepreneurs connaissent désormais bien le théorème qui s'énonce ainsi : "CIR = contrôle fiscal avec remise en question de 100 % de l'avantage obtenu + intérêts".

Désormais, lorsque des possibilités de rachat sont envisagées dans ma société, on évite soigneusement ceux dans lesquels ces dispositifs à trois lettres sont présents.

Je sais aussi qu'on se traîne toujours dans une filiale (issue d'un rachat) une dette OSEO de 200 k€ qu'on ne peut pas rembourser, alors que la trésorerie de la société mère le permet largement.

Bref, ne comptez pas sur moi pour défendre le politiquement_correct(TM) du soi-disant "paradis pour startups" qu'est la France.
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12) veritasm
27/01/2016
Vous faites un éloge de la diffamation, cher monsieur.

Salutations

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