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Newsletter de l’IH #172

La peur de tout : “Philippe, n’avez-vous pas peur que…”

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

Toutes les newsletters envoyées depuis sa création en 2012 sont disponibles ici.


 

13 commentaires

Commentaire
1) Christian Ready4War
04/09/2015
Une question stupide : comment finance-t-on sa couverture santé (sécurité sociale, etc...) quand on est rentier, et à quel prix?
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2) sissi
04/09/2015
Excellente mise au point dans cette newsletter 172 ! Merci!
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3) Waldener
04/09/2015
Bonjour Philippe,
Je suis moi même d'un profil similaire (ex consultant info, et neo-rentier essayant de vivre de mes placements) juste un peu plus agé (45). Une question me taraude en ce moment et j'espère que votre expérience pourra y apporter des éléments de réponses: comment faites vous pour votre assurance santé ? Avez vous pris une assurance privée espagnole? CMU volontaire à 8%? Pas d'assurance ?
Dans mon cas perso, je reste en France pour le moment et donc du coup mes options sont limités car je n'ai pas de conjoint officiel dont je peux dépendre et j'ai l'impression que je n'ai d'autres choix que cotiser à la CMU à 8% de mes revenus. Autres idées?
Et bravo et merci pour votre site et exemple, je suis fan ;-)
Merci.
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4) Jérôme
04/09/2015
Surtout qu'il ne faut pas oublier que c'est en effet un grand mal français que d'avoir peur de tout (chômage, crise, immigration, logement, alimentation, etc.).

Je suis moi-même indépendant depuis 3 ans et assis sur un siège éjectable comme vous. Mon business peut disparaitre du jour au lendemain. Et bien je vis avec et je n'en suis pas moins heureux car je suis libre.

Salarié sous la responsabilité d'un patron = non merci, j'ai déjà donné.

Mes amis salariés vivent pour beaucoup dans le stress à cause de la pression et ont peur de perdre leur job en permanence. Un proche qui m'avait dénigré quand je me suis lancé a traversé depuis 2 plans sociaux de justesse dans 2 boites différentes. Il vit avec une épée de Damoclès au dessus de la tête : "Ferez-vous partie du prochain wagon des victimes de la crise ?"

Qu'ils gardent leurs CDI, j'espère personnellement ne plus jamais avoir à en signer un de ma vie.
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5) Saydji
04/09/2015
Quel plaisir de lire cette newsletter !
J'ai exactement la même vision que vous concernant l'approche du risque et je me rends compte, pour ne discuter lors de soirées entre amis et connaissances, que nous pouvons passer pour des extra terrestres lorsqu'on l'explique.
Pire, j'en arrive même à me faire presque "insulter", sous entendu que je n'y comprend rien.
Je me résigne donc à essayer de leur faire comprendre cette vision qui pourrait presque se limiter à "tout actif comporte un risque". Sauf que beaucoup sous estiment ce risque.
En avoir conscience et connaître les limites de ce risque sont à considérer comme une force !
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6) michelplatini
04/09/2015
Une lettre qui montre que la peur de tout - qui est le moteur de l'accumulation du capital sans fin - est le plus souvent injustifiée - ou du moins maîtrisable.

Reste une question à traiter - à mon sens fondamentale : pourquoi cherche t-on à accumuler - que révèle cette peur ? Pourquoi - par exemple - Michel Combes s'accapare une dizaine de millions € - dont il n'aura guère la jouissance et qui finiront pour l'essentiel dans les poches de ses ayants - droits ?

Une analyse psy énonce que "Trop d’avarice financière est souvent corrélé à une avarice de cœur. Cette personne ressent une peur de se sentir dépossédée, elle n’aime pas donner, car elle a le sentiment de perdre, voire d’être volée.
Ces personnes ont certainement un énorme manque de confiance en elle, tout autant qu’un manque affectif. N’ayant pas reçu suffisamment d’affection, se sentant plutôt minable, ils ont l’impression de prendre de la valeur en accumulant de l’argent. Un peu comme une personne boulimique a le sentiment que manger beaucoup lui permettra de se sentir mieux. "
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7) Alexis
04/09/2015
Attention il est très mauvais de faire son jogging sur une plage car celle ci est en pente douce et vous abimez votre bassin.

Je dis pas ça pour vous faire peur ;-)
Réponse de Philippe
Philippe
04/09/2015
Bonjour,

@Christian Ready4War et Waldener
Cf. Protection sociale d'un rentier/retraité précoce

@Jérôme
Comme consultant free-lance, j'ai vécu exactement ce que vous vivez. J'étais moins stressé que bien des salariés.
Notez que le chômage dont on fait grand cas correspond simplement à une "cagnotte" potentielle de 60% du salaire * 24 mois.
Au bout de deux ans comme free-lance, je m'étais constitué le chômage que j'aurais eu en restant salarié.

@Saydji
J'ai constaté aussi qu'il était inutile d'en discuter, sauf avec des personnes déjà retraitées précoces ! :-)

@Michelplatini
Je pense simplement que ces gens ont un ego aussi grand que le Grand Canyon n'est large.

@Alexis
Vous avez raison ! :-) Pas plus d'une fois / semaine la course dans les vagues, car c'est traumatisant pour les articulations.

Bon week-end !
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9) Uspony
05/09/2015
Beaucoup de plaisir à la lecture de cette newsletter !

Le thème est on ne peut plus d'actualité. Si seulement vous arrivez à en convertir quelques uns à être plus serein.

Bon week-end !
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10) Guillaume
05/09/2015
Une bien belle newsletter !
Biscarosse est magnifique , profitez bien ! En vivant comme ça, cela doit être plus facile d'être à l'écart de tous le "bruit" boursier.

Juste une question : Vous arriver à l'équilibre financièrement ou vous arrivez un peu à capitaliser / épargner via les dividendes et votre e commerce ?
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11) Daniel
05/09/2015
Bonjour Philippe,
Super newsletter, avec une bonne synthèse des 'peurs'. Il y en a peut être encore une. Celle-là un peu plus irrationnelle : 'la peur de manquer'. Celle-ci pousse d'ailleurs certains à ne jamais pouvoir arrêter !
Sinon sûr que ce n'est pas évident d'en parler, ayant travailler 35 ans et m'étant mis maintenant volontairement sur la touche je ne fais qu'essuyer des questions et commentaires. A tel point que j'avais pris comme résolution pour 2015, d'arrêter de me justifier.

Bon continuation en tous cas !

++ Daniel
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12) misteronline
07/09/2015
Je pense qu’IH a raison quand il dit qu’il n’est pas nécessaire de dépenser des fortunes pour vivre en « très » jeune retraité.
Il faut arrêter de croire qu’une personne raisonnable, employée, devienne un dépensier frénétique en tant que « jeune » retraité. Il n’y a pas de lien direct entre le montant des dépenses et l’intérêt de ses loisirs.
Un ami de retour de voyage vient de me dire que le resto le plus sympa en Allemagne fut en fait un Bierstub (une chope de bière et de la charcuterie), 3 fois moins cher que ce que j’ai pu faire dans d’autres endroits.
J’ai gravi 12 fois en vélo la « montagne » à coté de chez mes beau parents cet été, et j’ai à chaque fois comptemplé les paysages, profité des essences de pins
La CB n’est pas un passage obligé. Si on sait échapper à ce conditionnement.

--

Je n’ai jamais été convaincu par ceux qui mettent en avant la valeur travail à tout prix. Il est vrai qu'une société oisive finit par s'effondrer. Mais le stakhnavisme soviétique n'a pas lui non plus survécu.
Le travail est essentiel à une société, encore faut-il qu'il produise un bien commun, partagé, créant adhésion, sous peine de ne plus fonctionner.
C'est pour cela que le site de notre hôte est essentiel ou de lire par exemple Philosohpie Magazine qui va traiter de "Faut-il travailler pour être heureux" ?
Il sort des discours convenus. Il explore d'autres possibles.
Je suis intimement convaincu d'une chose : sans l'oisiveté "travailleuse", nous n'aurions pas eu de Newton, Galillée ou Darwin. Une société basée sur le travail en tant que sacerdoce restera coincée dans un corset d'immuabilité. Il faut parfois les rêveries bachelardiennes d'un Roland Moreno pour créer la carte à puce.
Mais le corps social cherche tout de même à "contraindre" les gens au travail. Ce n'est pas un mal : il y a une certaine exemplarité nécessaire, ne serait-ce que pour les enfants. Comment les contraindre de travailler à l'école sans donner dans le labeur soi-même. Très jeunes le discours de "c'est pour ta future liberté mon fils" ne prend pas.
L'illusion travailleuse produit plusieurs catégories de personnes. Toutes ne sont pas INTJ. J'écrirai peut-être dessus plus tard.
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13) Ricou
09/09/2015
Trés bon sujet: La peur de tout !

Même si point par point, vous répondez aux "craintifs", il y a encore une nouvelle peur.


Révélateur des mentalités.

Le corolaire que je subis/combats régulièrement: Les gens qui commencent TOUJOURS leur phrases par:
Le problème c'est que .....

J'essaye de les amener à Quelle peut être une soution ?
et là, beaucoup moins de gens parlent

On reste bloqué sur les problèmes/peurs


par extension: en France, on parle d'erreurs commises
dans les pays anglo saxons, pour le même sujet, on va utiliser le terme d'expérience ! ! !


C'est plus positif et plus engageant

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