in

Newsletter de l’IH #123

La technique Pomodoro pour apprendre à se focaliser

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

Toutes les newsletters envoyées depuis sa création en 2012 sont disponibles ici.


 

15 commentaires

Commentaire
1) Jerome Leivrek
06/09/2014
Cet edito m'a bien parlé ! Je vais tenter d'appliquer la méthode. Merci IH.
Commentaire
2) Nicolas
06/09/2014
Bonjour Philippe,

Je viens de me prendre une claque. Je suis exactement dans ce cas après 3 ans dans la vie active. L'open-space ou les bureaux partagés m'ont fait perdre cette concentration.
Il m'arrive pour ne pas être dérangé, de mettre mes écouteurs sans musique. C'est accepté plus facilement par le N+1 que les bouchons d'oreilles.

Comment faisiez vous pour ne pas être dérangé par vos collègues? Leur faire comprendre que vous êtes occupé sans les vexer et passer pour quelqu'un qui ne travaille pas en équipe.

Merci pour cette Newsletter très enrichissante.

Nicolas
Réponse de Philippe
Philippe
06/09/2014
Bonjour Nicolas,

Je n'ai pas de solution autre que celle que vous avez suggérée (écouteur sans musique, que j'utilisais également), malheureusement.

Un des énormes avantages de travailler à domicile et de justement ne plus avoir à supporter ce genre de "conneries" (tout comme de ne pas pouvoir partir tôt si le boulot est fini, ou devoir déjeuner le midi avec les collègues).

Bon week-end,

Philippe
Commentaire
4) Gaetan
06/09/2014
Technique semblable au Pomodoro (http://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_Pomodoro). Des tonnes d'applications sur les differents stores (android/apple) pour programmer ces chronometrages. Des tonnes de sites également (http://www.moosti.com/, http://tomato-timer.com/).

Personnellement je n'hésite pas à ne pas répondre du tout aux IM et autres solicitations non urgentes, quite à me mettre les gens sur le dos. Oui les gens sont pas content et bien tant pis pour eux. Une urgence vraiment urgente arrivera toujours en personne vers toi. Je dis à tout le monde de m'envoyer des mails, et je traite tous les mails d'un coup, environ une fois par heure (+ les revus de codes, ...).
Un chef normalement constitué se rend compte que tu es beaucoup plus efficace en se concentrant qu'en étant intérompu constament.

Si vraiment on a besoin de concentration et d'être seul, prendre un salle de réunion pour toi tout seul (les 1v1 sont aussi faite pour ça). Quand j'écris de la doc j'ai besoin d'être tout seul.
Commentaire
5) Denis
06/09/2014
Très bon article, on voit que c'est du vécu et je confirme !

On pourrait rallonger la liste des nuisances contre-productives au travail :
- les réunions auxquelles on vous invite pour rien,
- les mails qui ne vous concernent pas mais pour lesquels on vous met en copie,
- les gens qui vous demandent des documents totalement inutiles ou bien qu'ils ont déja,
- etc, etc.

Bref tout cette agitation bien dérisoire mais qui donne à certains le sentiment parfois complètement illusoire de "travailler".

>> Pire, vous vous habituez à ce mode de fonctionnement...

C'est bien là le danger, celui de finir par perdre toute objectivité.

Je pense appliquer déja plus ou moins intuitivement vos conseils pour "se focaliser" sur l'essentiel comme vous l'écrivez. Mais cela n'a rien d'évident en entreprise car vous êtes évidemment détourné en permanence de ces bonnes pratiques par votre environnement (téléphone, collègues, etc.)

En tout cas il y a là un vrai enjeu et un reel intérêt à pouvoir rester concentré et à conserver l'usage optimal de votre intelligence et de votre libre abitre. Cela permet de prendre du recul et d'avoir un regard critique sur la notion même de travail et de son organisation.
Commentaire
6) Derival
06/09/2014
J'ai milité des années pour la disparition des open-space, en expliquant que dans une entreprise, on travaille dans un bureau. Sans succès. Encore plus que leurs managers, les collaborateurs sont même devenus demandeurs de l'open-space avec le temps.

C'est peut-être une bonne excuse pour se disperser (ça on ne me l'a pas dit), mais ce qu'on m'a dit c'est qu'être seul dans un bureau, ça fait "punition". Chaque nouveau collaborateur ne manquait d'ailleurs pas de demander pourquoi je m'étais infligé tel traitement.

A côté de ça j'ai commencé à travailler sans e-mail, je n'ai jamais éprouvé le besoin de le vérifier toutes les minutes. Je conçois que cela puisse être différent pour la plus jeune génération...

Sinon ça m'est arrivé de faire passer des notes de service avec ces quelques directives :

- il n'y a pas de demandes urgentes, uniquement des demandes faites en retard

- l'e-mail n'est pas un outil de messagerie instantanée

- un outil de messagerie instantanée n'est pas un outil professionnel

;-)
Commentaire
7) Zeb
06/09/2014
Travailler de chez soi : avantages et inconvénients
Commentaire
8) Phenix
06/09/2014
A titre personnel, les nuisances de l’openspace et du neo-management sont l’une des 2 raisons qui m’ont fortement poussé à devenir indépendant. Je suis très productif (je peux tenir 2/3 heures sans pause), je préfère me débarrasser rapidement de ce qui doit être fait et rentrer à la maison plutôt que trainer au bureau avec les collègues à discuter de séries TV ou de leur dernier WE en Normandie.

Quand je bossais à la Défense cela m’a valut beaucoup d’inimités et même plusieurs convocations avec mes n+1 et n+2. Je n’étais « pas bien intégré à l’équipe » parce que je bossais plus vite et mieux que les autres, un comble. Au bout de quelques mois je me suis retrouvé à manger seul à la cantine. C’était très dur …
Je travaille désormais dans un bureau fermé de 15m2, seul, tranquille et à 10 min de chez moi. Même le big boss de mon ancienne boite (qui pilote 300 salariés) n’a pas ce privilège.

Parfois j’arrive à 11h et je repars à 17h ou je vais faire des courses pendant 3 heures. Personne pour me dire « Ou t’étais ? Et le reporting machin truc, tu me l’envois à quelle heure ? ». Je réponds beaucoup plus rapidement aux clients qu’avant. Je peux repousser des échéances comme bon me semble si nécessaire (il suffit de s’excuser auprès des clients qui sont bien plus magnanimes que les abrutis de petits chefs de mon ancien job).

Et le must c’est que la qualité intrinsèque de ma production a augmenté de 200% !

La seconde raison qui m’a poussé à franchir le cap c’est la rémunération. Je ne supportais plus la comparaison entre mon salaire et celui que se versaient mes anciens patrons (qui sont millionnaires à 40 ans). Quand on y pense : nous, les petites mains, produisons tout, assurons les réunions « perte de temps », les rdvs stressant avec les clients, les reportings divers et idiots, les remarques désobligeantes, les critiques, les rabaissements, tout ça pour 5/6% du CA annuel généré par notre portefeuille client … !

Pendant ce temps là, des manageurs bidons touchent 3 fois notre salaire pour : placarder nos agendas de réunions pour nous mettre la pression, organiser des repas d’affaires bien arrosés avec les gros clients, recevoir des félicitations/primes/prix pour la « qualité de leur travail/expertise ( !) », décider de ceux qui vont toucher des peccadilles en fin d’année parce qu’ils ont su faire preuve d’allégeance (en clair : qui leur ont léché le train en rabaissant leur ego plus bas que terre), j’en passe et des meilleurs (à titre d’exemple lisez Scott Adams, hilarant et triste)…

No way.
Commentaire
9) Xav92
06/09/2014
C'est tellement vrai !
Bosser en open space est pour moi une calamité surtout quand on doit se concentrer sur une tâche complexe mais qui ne nous plaît pas. Dans ce cas le moindre stimulus (un collègue qui parle à un autre,...) est une invitation pour notre cerveau à de déconcentrer.

Je tenterais de mettre en oeuvre votre méthode...en attendant de ne plus travailler en open space.
Commentaire
10) ploule
07/09/2014
Trop vrai IH!!

Je ne suis pas en open space mais c'est pareil!
Entre mon chef et mes équipes... On peut rajouter les réunions surprise. Et oui la "réunionite" tue aussi.
Commentaire
11) Mehdi
07/09/2014
[reçu par mail]

J'ai lu votre newsletter, je trouve intéressant le séquencement du temps pour s'imposer une concentration maximale, avec un stress time qui encourage.

J'ai expérimenté cette technique et je peux dire une chose : c'est formidable au début, ensuite ce n'est plus efficace.

Toute résolution trop engageante aboutit à un echec. J'ai trouvé mieux : je me dis que je dois en permanence être en train de faire quelque chose, chaque minute est rentabilisée, je ne dis pas que tout ce que je fais est égal de mérite, mais je ne veux pas regretter plus tard alors ma vie entière est un contre la montre. Dès que je me surprends en train de ne rien faire ou une chose futile; un immense sentiment de culpabilité m'envahis, je me lève instantanément et avec joie je fais quelque chose qui m'avance vers mon objectif. Comme dis toujours mon père : travaillez prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Commentaire
12) Michel
07/09/2014
[reçu par mail]

Cher monsieur

1- j'attends la fermeture de mon PEA (OU... son ouverture vers un ailleurs) pour venir vous rejoindre peut être

2 -j'attends votre réponse à ma question passé e.... (pourquoi jamais de valeurs ELIGIBLES au PEA ?

Merci pour votre réponse
Commentaire
13) mrpropre
07/09/2014
Bonjour Michel,

Si je peux répondre à ta question, je dirais que le PEA est une enveloppe d'investissement à destination de tous, donc y compris de personnes peu inexpérimentés, à qui on essaye d'éviter qu'ils aient se compromettre dans des actifs trop complexes (l'Etat ne perçoit pas d'impot sur les moins values, ce qui est risque d'etre souvent le cas dans ces actifs).
D'autre part, le PEA, a pour role d'inciter l'effort actionnarial dans des boites françaises et européennes, via un avantage fiscal qui existe que si on reste plus de 5 ans(on paye que 15.5% sur les PV), ce qui est énorme la plupart des gens veut sortir au bout de 6 mois dejà.

L'Etat ne vous encouragera donc pas si vous voulez placer votre argent dans des boites américaines ==> non exigible au PEA. Presque tous les titres sont éligibles au Compte Titre Ordinaire.

Si vous savez que votre taux moyen d'imposition (TMI) est inférieur à 22.5% ou 19%, et que vous vous autorisez à pouvoir sortir de l'argent avant 5 ans, prenez un Compte Titre Ordinaire, vous ne paierez que votre TMI en plus des prélèvements sociaux de 15.5%. Si vous ne payez pas du tout l'IR, prenez un compte titre, vous ne payerez que 15.5%. Si votre TMI est supérieur à 22.5% ou 19%, c'est fiscalement judicieux de prendre un PEA, et rester plus de 5 ans sera encore mieux.
Commentaire
14) paul
07/09/2014
bonjour,

la concentration?

et bien moi, je fais mon irréductible gaulois : pas de portable!
et en soirée, j'exige qu'ils restent hors de portée de main. ça deveint impossible de parler sans coupure "coup d'oeil sur le portable".

Quand on me demande comment je fais, je répond simplement : "comme toi avant", avec l'envie de rajouter : " quand tu n'étais pas absorbé par des tâches parasites qui t'empêchaient d'être efficace là, maintenant et pleinement"
tsss, ces outils de com' qui saturent d'infos inutiles, nombreuses et rendant les choses banales ingérables...


un bon épissage des ces choses et tout est plus efficace.
Commentaire
15) Pit
08/09/2014
La dernière partie est carrément une philosophie de vie pour s'accomplir pleinement. C'est une thématique de "vivre l'instant présent" que l'on retrouve entre autre chez Epicure et Bouddha... des maitres à penser (de mon point vue)

Bref très bel édito !

Commenter

Cette publication est trop ancienne, il n’est plus possible de soumettre un commentaire.