in

Newsletter de l’IH #55

Un moment Minsky est le meilleur moment pour investir en bourse

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

Toutes les newsletters envoyées depuis sa création en 2012 sont disponibles ici.


 

5 commentaires

Commentaire
1) numhone
02/02/2013
Bonjour Philippe,

Tout à fait d'accord avec ton analyse a postériori.
Tu aurais d'ailleurs pu reparler de l'aventure Gagfah (Dans laquelle nous nous sommes lancés en même temps et que, contrairement à moi, tu as eu la sagesse de garder même après 50% de PV)

Mais peut-être faut-il tirer toutes les conséquences de ta citation de Buffet : puis que tout le monde est redevenu avide, c'est peut-être le moment d'être craintif?

Perso, j'ai mis des stops serrés sur la plupart de mes lignes.
Commentaire
2) Zeb
02/02/2013
Cher IH,

L'exemple est criant sur les foncières, mais à l'époque il ne l'était pas pour moi. A tort, très certainement.

J'ai eu peu ou prou tenu le même raisonnement, avec certes moins de rigueur, mais le fond était le même.
Je me suis dit en mars 2009 que le sang coulait dans les rues. Le JT de 20h00 ouvrait tous les jours sur la probable fermeture des bourses pendant 3 mois et la fin du capitalisme. Rien que ça !
Cela a été le signal final et je suis repassé à l'achat sur des société aux actifs tangibles : Rallye (alimentation & distribution avec le Bresil en ligne de mire), Air Liquide, Sodexo etc .... (cf mon portefeuille sur le forum).
Tout n'a pas été miraculeux, mais très positif tout de même.

Maintenant, pourquoi j'écris "repassé à l'achat" ?
A cette époque et depuis fin 2007 j'étais redevenu quasiment 100% liquide. Pour l'histoire, non pas sur des critères fondamentaux ou de valorisation de marchés, mais sur des critères purement techniques !!!! Oui je sais, je vais attirer les remarques désobligeantes, mais en grand marché de tendance comme nous l'avons depuis plus de 10 ans, les grands événements peuvent s'anticiper au niveau technique, comme "un pavé dans la gueule d'un flic un soir de mai 68".

A+
Zeb
Commentaire
3) Julien
02/02/2013
"Dès lors que la foncière cotée ou société de pipeline peut gérer son refinancement sans faire d'augmentation de capital durant le moment Minsky - augmentation de capital qui serait extrêmement dilutive compte-tenue des décotes sur actif, ce qui s'est passé avec Klepierre en novembre 2008"

C'est en effet la seul circonstance sur lesquels les foncières ont un désavantage par rapport aux SCPI pour un achat comptant (toutes choses égales par ailleurs, i.e notamment en supposant un prix payé similaire relativement à la valeur intrinsèque des 2 cotés). Sinon, même si elles sont moins à la mode, les foncières cotées ont l'avantage en termes de liquidités, de diversification géographique potentielle, et intègrent leur effet de levier intrinsèque.
Commentaire
4) Derival
03/02/2013
On ne peut pas reprocher à Olivier Delamarche de ne pas investir en fonction de ses "convictions" ou de son "discours marketing" ! La valeur de son fonds est superbement inversement correlée au S&P 500 !

Pour le reste, j'aurais quelques réserves à investir sur des sociétés très "leveragées" lors des paniques sur les marchés, car c'est se mettre indirectement dans la position de l'investisseur endetté.

Si vous êtes en levier x5 et que le marché perd 20 %, vous êtes ruiné. Si vous êtes sans aucune dette et que le marché perd 20 %, vous renforcez à vil prix et vous devenez plus riche.

Une société qui a les moyens de racheter ses propres actions sans s'endetter à ce moment-là va indiscutablement créer de la valeur pour ses actionnaires.
Commentaire
5) PoliticalAnimal
04/02/2013
Je suis d'accord avec numhone sur le fait que le marché est redevenu avide mais ce n'est pas encore le moment de devenir craintif car cette avidité vient juste... de recommencer et est encore naissante.

Si l'histoire peut-être un guide (avec toutes les précautions oratoires de rigueur), nous avons tout de même pour une bonne année de marge avant de se dire qu'il faut être craintif.

Et de toute façon, tjs suivre ses propres valorisations. Mais c'est vrai que sur une ou deux lignes de mon portif, j'ai déjà atteint les valorisations que j'avais calculées et que je les garde car je fais (peut-être à tort) un tout petit peu de "market-timing" et de momentum pensant profiter de la hausse.

Pour toutes mes autres lignes très value voire deep value, je suis encore loin de valos calculées et donc je ne me sens pas craintif.

Commenter

Cette publication est trop ancienne, il n’est plus possible de soumettre un commentaire.